Quel dommage tout de même, que
Jean Moncelon et, surtout,
Charles le Brun, ne se soient pas souvenus d'un remarquable propos d'
Elias Canetti qui fut traduit en français par un écrivain et traducteur qu'ils connaissent bien,
Armel Guerne, propos qu'ils pourraient méditer longuement. Je donne un extrait du Territoire de l'homme : «Bien des choses sont énoncées pour qu'elles ne le puissent plus jamais l'être. C'est de ce matériaux que sont construites les pensées hardies. Qu'on les répète, et voilà que leur hardiesse succombe. La foudre ne doit pas frapper deux fois au même endroit. Sa tension est sa bénédiction, mais sa clarté n'est que fugitive. Là où commence un incendie, la foudre n'est déjà plus» (1). de cette évidence,
Jean Moncelon, mais, je l'ai dit,
Charles le Brun surtout qui dans cet ouvrage se taille la part du lion, pardon, de l'hippogriffe, n'ont absolument pas tenu compte car, pour ce dernier, l'incendie n'est qu'une accumulation de coups de foudre ayant la particularité de tomber systématiquement sur le même lieu, qui n'est autre qu'
Armel Guerne.
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