J'ai voulu lire ce dernier livre de JMC le Clézio, "
Avers", parce qu'il était de le Clézio...
Quelle déception !
Mise à part sa première nouvelle "Maureez Samson", les autres n'accrochent pas. Ces nouvelles, toutes humanistes qu'elles puissent être, restent ennuyeuses à lire. Par bonheur, l'écriture coule si bien que cela m'a permis de terminer ce livre; c'est de la belle littérature en soi. Mais Yoni ne m'a pas ému, ni les déboires des gamins de Nogalès; leurs dramatiques courses-poursuites avec la police qui les attendent au sortir des égouts de passage sont de sempiternels drames de ces frontaliers d'avec l'Arizona, terre de promesses que le Mexique n'offre pas. Les rêves déçus de Chepo et Bravo, de la "jeune fille aux cheveux d'or belle comme une fée "restent les seuls sentiments qui ressortent de ce livre, par
ailleurs sans émotion. Ce roman humaniste m'a laissé froid.