Le Procès-verbal

J.M.G. le Clézio était l'auteur préféré de Mme Thouroude, ma prof de français en seconde (pensées émues au passage, c'était en 1989). Et je ne l'avais jamais lu. Alors j'ai commencé par le Procès-Verbal, son livre le plus connu. Et donc ? Et donc rien. C'est l'Etranger de Camus, le retour. Il n'y a aucune histoire, aucune trame, aucun début, aucune fin. C'est du nouveau roman il paraît…et j'y suis totalement hermétique. Fermé à double tour…j'essaierai Onitscha pour voir, mais je fais une pause…

Histoire décousue, emberlificotée qui déroute, intrigue et lasse autour d'un personnage lui aussi empêtré dans un monde intérieur tourmenté, peu compréhensible jusqu'à son internement où à nouveau, il s'intègre intérieurement et physiquement dans son environnement. Il se fonde dans la matière, les paysages, les gens, les événements. Il picore, virevolte et finit par se reposer grâce à l'isolement, la plasticité. J'aime les livres de le Clézio, j'ai voulu découvrir ses débuts, je reste dubitative…

Incompréhensible. Les divagations d'Adam Pollo, si elles sont évidemment remarquablement bien écrites, n'en restent pas moins pour mois quasi absconses. J'avais été séduit par quelques autres ouvrages de JMG le CLézio que j'avais lu, mais celui-ci me laisse proprement pantois. Je n'ai pas compris grand chose aux situations improbables et indescriptibles qui jalonnent le livre du début à la fin. Trop littéraire ? Moquerie éhontée ? Bizarre. A ne pas conseiller.