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3,95

sur 166 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'étais sorti du premier tome un brin mitigé, mais là j'adhère à fond !

Le décor, et l'ambiance qui y règne, n'ont rien à voir. Derrière ce « mur autour du Lieu » j'ai éprouvé la même sensation que dans un huis clos étouffant. Un désert, des tombeaux ancestraux et inquiétants, quelques eunuques et quelques prêtresses, c'est tout. A travers le point de vue de Arha, la jeune prêtresse « dévorée » par les Innommables, j'ai senti peser le silence, l'obscurité profonde de l'En-dessous des tombeaux, l'ennui qu'elle éprouve aussi. Les émotions des personnages sont assourdies, filtrées de leurs hautes fréquences, si bien que lorsqu'éclate l'éclat d'un rire j'ai eu l'impression de trop m'approcher d'une enceinte lâchant ses décibels.
Il est supposé à un moment que les Puissances Anciennes éteignent l'esprit et rendent fou. Je crois qu'un tel lieu n'a pas besoin de faire appel à une quelconque magie pour briser les esprits. Cela se comprendrait psychanalytiquement. Mais on est dans un récit de fantasy et la cause se doit être du domaine du fantastique.

J'ai été ravi de revoir Épervier. Mais cette fois ce n'est plus qu'à travers les yeux de Arha, puis de Ténar, qu'il apparaît. Il m'a donné l'impression d'un homme grand par sa sagesse et sa sérénité, puissant et pourtant vulnérable, loin des tourments qui le caractérisaient dans le tome 1. Il est plus âgé ici, certes, mais peut-être les éprouvait-il encore, qui peut le savoir ? Pas notre jeune héroïne chez qui il provoque un choc disruptif. J'ai supposé qu'elle découvrait en lui le père qu'elle n'avait pas vraiment eu, qu'il brisait en elle les barrages qui retenaient la petite fille apeurée qui a besoin d'un protecteur et d'un guide. Elle supporte mal l'idée qu'il sera obligé de la quitter, c'est une sensation proche de la trahison. La transition de la prêtresse dévorée à la jeune fille libre est lente, l'inertie des années d'éducation, de Destin inéluctable, est énorme.

Terremer se dévoile un peu plus : les terres Kargues avec leurs habitants à la peau étonnamment blanche et leur Dieu-Roi, mais aussi le passé avec l'histoire de Erreth-Akbe et de son anneau magique. Après le tour d'horizon du premier tome, on zoome sur quelques lieux et quelques temps. Je suis ravi de cette évolution. J'espère que, par la suite, les Contes de Terremer apporteront quelques autre petites touches pour affiner le dessin, comme Les chroniques de Majipoor avaient pu le faire après le château de lord Valentin de Robert Silverberg.

La collaboration est mise en avant et cela fait plaisir de laisser tomber l'esprit de compétition. Aussi fort que l'on soit, on a besoin d'autrui pour atteindre son but. Une sorte de paraphrase de Jean de la Fontaine dans le lion et le rat.

Ursula K. le Guin signe donc une suite bonifiant son premier jet, même si dans sa postface elle dit n'avoir pas prévu au départ de continuer son récit. Son élégante écriture est faite pour pénétrer les âmes des personnages. J'espère qu'elle continuera à me surprendre par la suite.
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Une digne suite du Sorcier de Terremer, aussi profonde, mais adoptant un surprenant point de vue

Ce second tome du cycle de Terremer est, à mon avis, la digne suite du premier. C'est un roman court, moins de 160 pages. Si je parle de la longueur de ce tome 2, ce n'est pas par hasard. En général, on s'attend à ce qu'avec aussi peu de pages, le rythme soit soutenu. Après tout, il faut raconter toute l'histoire en moins de 160 pages. Ce n'est pas réellement le cas ici. Oui, l'histoire a un début, un milieu et une fin, mais non, le rythme n'est pas soutenu. Il y a une certaine accélération vers la pré-fin, on va dire (à part les derniers chapitres), mais rien de réellement trépidant, sauf sur un chapitre peut-être.

Non, en fait, s'il y a aussi peu de pages, c'est que, comme à son habitude, Ursula le Guin ne donne pas dans l'inutile, ne tire pas à la ligne. Et pourtant, le rythme est très lent au début, et il ne se passe pas grand-chose de trépidant, on décrit essentiellement l'ennuyeuse vie quotidienne du protagoniste. Ce qui pourrait venir contredire le début de ce paragraphe, mais ne le fait pas : le but n'est pas d'électriser le lecteur, d'accrocher son attention, le but est d'installer une atmosphère, ce qui est très différent. D'installer une atmosphère ? « Eh, mais on la connaît l'atmosphère de Terremer, on sait tout de Ged, on a lu le tome 1 ! » devez-vous vous dire. Sauf que…

Inversions de point de vue

Vous connaissez peut-être le regretté Iain M. Banks, grand écrivain de SF aujourd'hui disparu. Son cycle de la Culture est célèbre. Les romans qui en font partie se placent le plus souvent du point de vue des agents de cette dernière, agents qui tentent d'aider les races et peuples moins développés culturellement et technologiquement de la galaxie. Un des romans, en marge du cycle, cependant, et qui s'appelle fort justement Inversions, place le point de vue de la narration du côté des indigènes, renversant complètement la perspective du lecteur.

Les Tombeaux d'Atuan utilise un peu la même technique : alors qu'on aurait pu s'attendre à retrouver Ged dans un coin quelconque de l'Archipel, le roman nous propulse sur une des îles de l'Empire Kargue, et son protagoniste n'est pas Épervier mais Arha, jadis connue sous le nom de Tenar, jeune fille et Grande Prêtresse des Innommables.

Alors que le tome 1 nous avait donné une image des Kargues proche de celle qu'on associe aux Vikings, ce tome 2 nous montre un peuple rappelant le Japon médiéval dans sa construction politique (plusieurs îles de belle taille unifiées par la conquête militaire en une nation impérialiste), ainsi que des prêtresses comme Tenar vivant dans un lieu désertique et dans une ambiance vaguement égyptienne, surtout au niveau des rituels innombrables à respecter. Les Kargues, enfin, sont d'une peau bien plus blanche que celle des habitants de l'Archipel comme Ged (qui sont proches des amérindiens sur ce plan là).

Alors que le tome 1 était basé sur les grands espaces et les voyages sur l'eau, à la lumière du soleil et des étoiles, ce tome 2 est un huis-clos étouffant et souterrain, un hymne à des dieux chthoniens. D'ailleurs, si on y réfléchit un peu, chacun des 4 premiers tomes a un net aspect « élémentaire », eau pour le premier, terre pour le second, air / éther pour le troisième et feu pour Tehanu.

Maaaaaaaaaaais, euh, il est où mon Ged ?, êtes-vous sans doute en train de vous lamenter. Pas de panique. Sans trahir un immense secret, il fera son apparition après environ 40 % de l'histoire, mais ne sera identifiable avec certitude qu'après une grosse moitié.

Ces changements de point de vue multiples (l'histoire vue par les yeux d'une femme, d'une Kargue, en-dehors de l'Archipel, etc) peuvent être déstabilisants au début, mais il vaut mieux vous y habituer, car ils ne sont que le prélude de ce qui vous attend dans la suite du cycle : Ursula le Guin a su réinventer et sublimer son univers et ses personnages à chaque fois, mais cela s'est fait au prix de terribles changements de paradigme à chaque fois : dans le tome 3, la magie se meurt, et dans le 4, je ne vais pas spoiler, mais Ged a subi un sacré changement…

Intrigue, personnages et narration

Comme je l'ai déjà évoqué, Tenar / Arha et Ged vont se trouver en présence, et cette rencontre aura de lourdes conséquences sur la suite du cycle. En ce sens, ce tome 2 est au moins aussi fondamental que le premier. Mais il en est très différent : les personnages secondaires ne servent qu'à mieux définir Tenar, ils n'ont pas cette vie propre que pouvaient avoir Ogion, Vesce ou les Maîtres de Roke dans le sorcier de Terremer. Alors que, dans ce dernier, le ton était d'une beauté calme et mélancolique, ici le ton, ainsi que l'ambiance, ont la pesanteur et la froideur immémoriale du tombeau. Attention, je ne veux pas dire par là que l'écriture est poussive, juste que la façon dont les choses sont décrites et écrites installe une atmosphère sensiblement différente.

On finira par découvrir que les « dieux » que sert Arha sont de vieilles connaissances de Ged, des adversaires redoutables auxquels il a eu affaire (ou bien à leurs serviteurs ou alliés) dans maintes contrées de Terremer. Ce sera l'occasion, pour la jeune fille, de prises de conscience et de position qui, à nouveau, feront basculer le récit. Les thèmes traités sont nombreux et, comme d'habitude chez Le Guin, profonds : libre-arbitre, fatalité, destinée, obéissance, rédemption, repentance, seconde chance, altruisme, pitié par opposition à cruauté, etc. Et amour, même s'il est impossible (enfin, impossible… non, rien).

En conclusion

Une digne suite, aussi profonde que le premier tome, du cycle de Terremer, mais assez déstabilisante pour le lecteur. A noter que ce tome 2 peut se lire de façon indépendante du premier, car ne faisant pas réellement appel à des connaissances qui auraient pu être acquises sur cet univers dans le tome 1 (même si, bien entendu, sa lecture est un gros plus).

Ce roman, du fait de son atmosphère, de son (non-)rythme et de ses thèmes, ne se destinera pas aux adeptes d'une fantasy « nerveuse », épique ou brutale. En revanche, il ravira certains amateurs de Dark Fantasy grâce à son ambiance, ainsi que toutes celles et tous ceux qui aiment l'écriture posée, mélancolique et profonde de l'auteure. Enfin, les inversions de point de vue séduiront ceux qui n'aiment pas les cycles sans prise de risque, où chaque tome n'est qu'une semi-copie du précédent (ou du suivant, d'ailleurs).
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Les Tombeaux d'Atuan est la suite du Sorcier de Terremer, toutefois des années se sont écoulées entre les deux séries d'événements. En comparaison, ce deuxième tome est déconcertant et ce à plus d'un titre. En effet, lors du volume introductif, nous étions amenés à voguer d'îles en îles au fil des chapitres, à renconter divers personnages et à découvrir des us et coutumes en compagnie de Ged. Ici que neni ! D'entrée et jusqu'à la dernière page, le lecteur se familiarise avec une jeune enfant enlevée à ses parents. Elle se nomme Tenar et est la réincanation de la prêtesse des Inommables, Artha, qui est aussi la Gardienne des Tombeaux d'Atuan.

Dès l'âge de 5 ans, elle subit un rude "entraînement" psychologique : recluse, privée d'amour, de compréhension ou de soutien (à l'exception de son garde), elle doit prendre la relève de la prêtesse précédente, au service de divinités, rendant une forme de justice barbare et sanglante.



Ursula le Guin nous fait vivre cette aliénation, ce conditionnement mental et nous plonge dans l'âme d'une personne qui se cherche et qui frôle parfois le désespoir. Et c'est dans les ténébres totales des tombeaux d'Atuan que la lumière jaillira pour la jeune femme, et que Ged, prisonnier des labyrinthes obscurs l'aidera à atteindre SA vérité. Cette jeune femme est un personnage complexe, mal à l'aise, pas toujours sympathique, mais ô combien émouvant. Cette lutte interne contre le mal est remarquablement prenante, parfois angoissante. du coup, l'intervention de Ged dans ce monde tortueux est un soulagement. L'invitation au voyage intérieur est toujours de mise, avec une nuance plus sombre et pesante.



Rassurez-vous, il s'agit bien de Fantasy ! La magie est toujours présente, identique et enrichie depuis le sorcier de Terremer. Ged est devenu plus sage et plus "puissant". En outre, l'univers de Terremer s'agrémente d'une dimension politique avec des jeux et des intrigues tout en nuance qui sont brossés en toile de fond, mais également d'un système religieux crédible, barbare et sophistiqué. Plus que dans le volume précédent, le goût d'Ursula le Guin pour l'antropologie, est perceptible. En effet, ce monde est encore plus fouillé, subtil, et complexe, et la maîtrise de l'américaine lui permet de le rendre crédible sans effort tout en nous captivant.



Une fois encore, ce qui est avéré pour le premier tome, l'est pour ce deuxième : le pouvoir des mots est remarquable puisqu'ils peuvent manipuler les choses et les êtres jusqu'à la destruction (comme IRL) - et même sans magie, et inversement au premier volume, même l'ombre possède sa part de lumière.



La sobriété d'écriture est toujours au rendez-vous bien que je l'ai trouvé un peu moins poétique que précédemment et même si l'action est plus en retrait. En revanche, la maturité qui se dégage de ce deuxième tome est un point fort de cette oeuvre. le lecteur pourra apprécier l'effet miroir développé dans Les tombeaux d'Atuan.



Comme précédemment, tout est question d'équilibre! (même avertissement, cela ne conviendra pas forcément à tous les désirs de lecture)
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Alors que « le Sorcier de Terremer » racontait les premières années de la vie d'un jeune homme, « Les Tombeaux d'Atuan » fait de même, mais avec une jeune femme ; le premier se déroulait dans un univers masculin, tout en liberté, le second dans un univers féminin, où tout est contrainte ; le premier nous emmenait dans une série de voyages dépaysants à travers des îles très variées, le second se passe presque intégralement dans un lieu clos ; le premier nous présentait un monde sans dieux où la magie était omniprésente, le second un monde sans magie où la religion est partout ; le premier racontait le conflit d'un individu contre sa propre arrogance, le second la libération face à une tradition séculaire. Ce faisant, l'autrice confère à son monde de Terremer une profondeur insoupçonnée, et nous le dévoile comme un instrument capable de raconter toutes sortes d'histoires différentes. Comme sa protagoniste, elle refuse de faire ce qu'on attend d'elle et rejette toutes les contraintes, même celles qu'elle aurait pu s'imposer à elle-même.

« Les Tombeaux d'Atuan » est un roman feutré, renfermé sur lui-même, avec peu de lieux et peu de personnages. Il y a beaucoup de dialogues, les décors sont toujours un peu les mêmes, et l'autrice fait preuve de minimalisme et met un point d'honneur à distinguer différentes qualités de silence et à contraster profodnes ténèbres et glorieuse lumière.

Il est particulièrement intéressant de retrouver ici Epervier, le personnage principal du « Sorcier de Terremer », dans un rôle secondaire, plus mûr et plus serein que lorsque nous l'avons quitté. Ironiquement, Ursula K. le Guin lui offre ici le prolongement de ses aventures esquissé dans le premier volume, mais plutôt que de lui faire vivre des aventures épiques, il joue ici un rôle peu glorieux, et ses hauts-faits nous sont racontés indirectement, comme un pied-de-nez à nos attentes de lecteur. S'il est là, c'est surtout pour jouer le rôle du catalyseur dans les changements que traverse Arha.

« Les Tombeaux d'Atuan » constitue le modèle à suivre pour une suite réussie dans la littérature de l'imaginaire. C'est peut-être bien la suite la plus réussie de l'histoire de la fantasy. le roman est l'égal du premier par la qualité, mais différe de lui en toute chose ou presque, et étend ainsi l'univers esthétique de Terremer bien au-delà de ce qu'on pouvait soupçonner. Considéré comme une oeuvre à part entière, c'est un livre qui happe le lecteur, qui, une fois le volume refermé, emportera toujours un peu de son silence et de ses ténèbres avec lui.
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Ursula K le Guin semble prendre le contre-pied du premier tome du cycle de Terremer. À la lumière de la mer et de l'archipel, elle plongé dans des tombes antiques, un monde souterrain sous le désert, avec son labyrinthe, ses temples et ses rites. Au personnage du mage talentueux, elle suit le parcours d'une fille, victime, captive, qui va découvrir le libre arbitre. On devine assez vite où le récit souhaite nous mener, mais il est tellement coulant, évident, que le pouvoir d'attraction du monde magique de Terremer reste intact
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La suite du Sorcier de Terremer est à la hauteur de ce dernier.
Toujours la même écriture et la création d'une ambiance, d'une atmosphère bien particulière dans toute la première partie du livre.

Ici nous sommes le témoin de la vie de la grande prêtresse des Tombeaux, de sa sélection enfant jusqu'à l'âge adulte, avant que l'arrivée de Ged sorcier des terres centrales ne vienne bouleverser sa vie.

Ce récit est donc concentré sur Tenar la prêtresse qui sert les innommables depuis son enfance. Elle n'a pas eu le choix de sa destinée mais si elle l'avait que ferait-elle ?

Encore une belle histoire pleine de poésie et de sagesse.
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C'est avec beaucoup de plaisir que je suis retournée sur les terres de Terremer, tout à l'Est cette fois-ci, dans une contrée sans sorciers ni mages... A la suite d'une héroïne peu commune, dans une atmosphère unique, sombre et moite, qui laisse un sentiment un peu triste, mais très doux (nous retrouvons évidemment Ged, qui n'est cependant pas le centre du récit).
Ce second tome est une très belle histoire de rédemption, plus profonde et originale selon moi que celle du premier tome Et la plume d'Ursula le Guin est toujours aussi belle. J'ai donc absolument hâte de me plonger dans le troisième opus.
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J'ai lu ce second tome en anglais, je tiens à le préciser, car j'ai pu passer à côté de certaines subtilités.

J'aime le style de l'auteur. Je le trouve très calme. On est loin des romans de fantasy très épique. C'est très calme comme lecture. C'est vraiment un conte.
Ce deuxième opus nous fait découvrir la vie de Arha (ou Tenar de son vrai nom), la dévorée. Élevée pour servir les ombres, tout bascule lorsqu'on voleur vient pour s'emparer d'un des trésors de son temple. le personnage de Tenar est très intéressant, c'est une enfant qui est retirée tôt de sa famille, car elle est la réincarnation de la grande prêtresse. Et elle reçoit l'éducation qui lui est due. Et toute la sensibilité du personnage vient de cette double facette « elle est une réincarnation » et « elle est Ténar ». Il y a aussi toute une réflexion sur la place des croyances et sur l'impact que cela a sur des individus que l'on dédit à ces dieux.

Une lecture très agréable, toute en délicatesse et raffinement.
Je pense que ces livres devraient être plus valorisés et diffusés.
Une bonne lecture !
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Deuxième volet de cette magnifique fantasy.
Nous sommes sur l'île des tombeaux d'Atuan et Tenar à été renommée en Arha pour devenir la grande prêtresse.
Vie de solitude dans les dédales du labyrinthe.
Elle rencontre Ged à la recherche de la deuxième partie de l'anneau de d'Erreth-Akbe qui pourrait ramener la paix sur Terremer.
Comment vont-ils s'entendre.....
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Alors oui, quand on ouvre cet opus, on se demande si c'est bien la même série tant l'ambiance est différente et tant les fils mettent de temps à se nouer. Mais avec un peu de patience la magie opère comme dans l'ensemble de cette série magistrale. Par la plume évocatrice d'Ursula le Guin, on suffoque lentement avec l'héroïne, dépossédée même de son nom, entre temples en ruines, dieux obscurs et labyrinthe mortel, et on l'accompagne un pas après l'autre dans les méandres tant physiques que mentaux qui vont la forger
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