A contre flots

A contre flots – Marine le Pen (Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 05/08/1968) – 19 Avril 2006 – Grancher – 322 pages
Les 20 kilos de dynamites ont été posés pour tuer le Père, Jean-Marie le Pen car sa politique ne plait pas à tout le monde. Il y a eu d'immenses dégâts collatéraux . Mais pas de pertes, c'est donc un petit miracle.
A 8 ans seulement Marine réalise que des gens veulent assassiner son père et éventuellement la tuer aussi, elle estime que c'est à cet âge-là qu'elle entre dans la politique, expliquant selon elle, ne pas avoir le choix.
Marine raconte que sa famille à quand même eu quelques amis et des financeurs…
Le Pen dit que sa famille ne vit pas du tout dans l'opulence qu'on lui attribue.
Jean-Marie sait que quoi qu'il fasse ses détracteurs ne rateront pas les siens, alors autant s'y faire tout de suite, leur dit-il.
Après l'exposition des premiers chapitres, je vous laisse juge si vous voulez le lire ou pas…
Phoenix
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Ce n'est pas moi qui vais l'hélitreuiller sur le pic de la pyramide du Louvre pour n'avoir pas respecté les règles de droit en la matière. J'ai un bon argument à ça, mais je ne vais pas être assez bête pour aller faire le jeu de Marine le Pen qui concourt désormais contre Eric Zemmour. Donc je ne dirai mot ! Elle ne sera mon amie que quand elle dégagera ! Ce jour là, elle aura rendu un grand service à la nation !

Je note en outre qu'elle jubile quand elle se retrouve à la tête d'une cohorte médiatique de facto à stigmatiser Eric Zemmour dont le moins qu'on puisse dire est que cette même cohorte ne l'a pas épargnée jadis. de toute manière, personne n'en veut du Rassemblement National.

Ce que je n'aime pas dans le Rassemblement National, outre l'idée de ne pas rassembler grand monde et de représenter un mauvais choix de carrière pour celui qui veut embrasser la cause d'autrui, c'est de jouer les gros mal élevés quand on leur propose des lois qui iraient dans leur sens et qu'ils ne votent pas, parce que celui qui tient le stylo ne leur plaît pas. S'ils étaient si près que ça du peuple, on les verrait dans les marches blanches, auprès des Gilets jaunes, s'intéresser à la vie de l'entreprise, des agriculteurs, des pêcheurs, fonder un syndicat de paysans pour torpiller FNSEA, prendre fait et cause pour les caissières de supermarchés qui émargent à mille euros par mois. En un mot occuper le terrain qu'ils n'occupent pas. Leurs cadres sont rarement des experts, plutôt des cloches pauvres d'esprit comme eux. A part un, mais qui a fait fausse route et qui s'en mord les doigts, c'est Mariani !.. Ils distribuent des tracts dans les marchés pour les élections, c'est tout ce qu'ils savent faire, et encore il ne faut surtout pas lire leurs tracts, c'est d'une indigence crasse !..
On parle d'eux maintenant comme souverainistes de gauche : ils sont dans un cul de sac !

15 février 2022
Ce soir je vais encore m'intéresser à Marine le Pen. Ca y est la rupture est consommée entre Nicolas Bay et Marine le Pen. Un des rares capables dans ce parti aux abois était Nicolas Bay : il est prié d'aller se faire voir ailleurs avec armes et bagages. On le jette avec l'eau du bain ! On apprend maintenant que c'était une taupe de Reconquête. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour colmater les brèches. C'est évidemment ridicule : depuis pas très longtemps quand même puisque Reconquête est neuf de quelques mois. Et en plus l'intéressé, l'ex-numéro 2 du RN n'était plus en odeur de sainteté au sein du mouvement puisqu'il avait été évincé de la sphère dirigeante, ce qui fait dire à Nicolas Bay comment aurait-il pu jouer la taupe alors que lui-même était déjà débarqué à l'intérieur.

A cela Marine le Pen répond en lâchant ses soldats dans les plateaux télé non pour proposer une alternative à macron mais pour contenir les eaux usées du RN

21 février 2022
Marine le Pen ce bourrin électoraliste vient de contester la proposition d'Eric Zemmour concernant la revitalisation des campagnes de France. Si cette proposition ne lui convient pas, que propose-t-elle : rien. Il me semble pourtant l'avoir entendue s'indigner devant un traitement discriminant positif inégal envers les banlieues
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Cet ouvrage, en partie biographique, dresse le portrait d'une femme courageuse qui nous dévoile une partie de sa vie, en toute franchise et sans langue de bois. Une femme qui, depuis l'enfance, se bat à contre-courant face à l'océan de la bêtise humaine, l'imbécile ignorance de celles et ceux qui la dénigrent sans la connaître et qui n'ont finalement rien à lui reprocher, mis à part le fait d'être la fille de Jean-Marie le Pen. Cela prête effectivement à sourire et pourtant… mais bon, laissons-les dire car à quoi servirait l'intelligence si l'imbécillité n'existait pas ?

Et pourtant… dès huit ans, Marine a connu un drame qui a failli lui coûter la vie, lors d'un ignoble attentat dont sa famille fut victime, et qui aurait pu entraîner la mort d'un bébé et faire d'autres victimes collatérales… Elle parle à coeur ouvert de ce traumatisme de jeunesse, de son incompréhension face au rejet de sa personne qui a débuté dès l'école primaire, pour se poursuivre au lycée puis dans sa carrière d'avocate. A partir de son engagement en politique, dès l'âge de quatorze ans aux côtés de son père, elle n'eut de cesse de se forger une carapace pour parer les coups les plus vils qui continuent malheureusement à lui être portés de nos jours.

Et pourtant… sa hauteur de vue et sa grandeur d'âme l'honorent et elle fait face, avec courage, détermination et retenue, aux dénigrements sur sa personne. Elle n'a jamais trahi sa pensée au profit d'un quelconque intérêt, toujours droite dans ses bottes elle relate avec détachement et sincérité ses points de vue dans beaucoup de domaines. Qu'il s'agisse de sa vie privée ou de sa vie politique, le trait de plume peut passer de l'extrême sensibilité à l'intense ressentiment, de l'obligeance généreuse à la colère refoulée. Dans la dernière partie du livre, la verve de l'avocate l'emporte sur la mère de famille et la femme politique lorsqu'elle se lance dans un réquisitoire à charge contre la classe politique de tous bords. Je l'ai trouvée sincère et bienveillante dans ses propos.

Après avoir refermé le livre et pris connaissance de sa vie qui ne fut pas un long fleuve tranquille, je suis persuadée que Marine possède un très bon fond et que c'est une belle personne !

Pour commencer, je séparerais ce livre en deux parties, la première en tant qu'autobiographie « classique », avec des anecdotes plus ou moins personnelles, des éléments sur sa vie familiale, sa vie étudiante, ect… partie que je dois dire avoir beaucoup apprécié, on découvre une autre Marine, c'est intéressant; la seconde partie, très politisée, intéressante en terme de bilans et d'observations, on comprend ainsi certains de ses choix, mais cette partie-là est assez longue à lire car on sait déjà, si on écoute un peu ses interviews, ce qu'il en est. En fin de compte, on préfère ce que l'on peut découvrir du personnage qui nous est inconnu plutôt que ce que l'on sait déjà de la femme politique et de ses opinions. Point positif : Marine écrit bien, les chapitres sont chargés de références littéraires et historiques, l'écriture est parfois très lyrique, presque orale, et on ne se lasse pas de ce type de passages. J'ai apprécié cette légèreté sur la forme. À lire pour se faire un avis, sans avaler les mauvaises critiques des adversaires politiques…

Nul doute que Jean Marie le Pen a imposé le débat sur les dangers de la déferlante immigrationniste dans les années 1982, mais quand Marine le Pen reprend à son compte le terme de combat civilisationnel, c'est Eric Zemmour qui l'a imposé et non elle. Alors que dans le même temps, elle accuse Eric Zemmour de piquer ses idées sur la sécurité et l'immigration, c'est tout simplement elle qui les brade sous prétexte de banalisation pour recevoir de la doxa le brevet de fréquentabilité. Où est le courage politique chez Marine le Pen ?