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4,07

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai acheté ce livre influencée par les critiques élogieuses sur Babelio ; de fait, je m'attendais à un excellent polar. J'avoue avoir été déçue ; ce roman est correct, sans plus.
Déjà, l'enquête principale, où l'on recherche l'empoisoinneuse, est mise au second plan au profit de l'histoire des policiers. Niveau suspense c'est raté, nous savons rapidement qui chercher et pourquoi. déception ! j'aime les enquêtes compliquées qui nous donnent envie de finir le livre le plus vite possible !
J'avoue n'avoir pas aimé l'histoire des policiers. Merlicht, Dossantos, Latour, Lagnac, je n'ai ressenti aucune empathie pour eux voire ils m'ont agacé.
Par contre, le passage sur les livres rares, avec le personnage du rat de bibliothèque, m'a beaucoup plu. Cela rattrape la déception d'une enquête bâclée.
En résumé, je dirais que ce polar est tout juste correct et ne comprends pas sa note élevée.
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Il s'agit de ma première lecture de cet auteur, choisie suite à une promotion offerte sur Internet.
C'était l'occasion de découvrir un auteur que je ne connaissais pas. Malheureusement, je n'ai pas accroché à son univers.
En effet, autant l'intrigue est intéressante et surprenante jusqu'au bout, autant les personnages sont trop caricaturaux. La liste de leurs petits travers personnels revient de façon trop répétitive.
Par ailleurs, les digressions sont trop nombreuses: le premier meurtre apparaît seulement page 70 alors que le livre en fait 288.
Par contre, j'ai apprécié de découvrir le milieu des amateurs de livres anciens.
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Classique, simple, efficace.
Un bon rompol, qui se lit vite, mais qui s'oubliera tout aussi rapidement.

Non pas que la lecture en soit désagréable, mais rien de très neuf. On suit sans déplaisir la traque menée par le capitaine Mehrlicht et son équipe. Malgré des facilités scénaristiques - une pénurie dans les magasins, vraiment ? - et des caractères certes très marqués mais qui laissent peu de place à la nuance.

Et pour la première fois depuis bien longtemps, et alors que je ne lis jamais les dernières pages d'un roman par anticipation, pour ménager le suspens, j'avais deviné l'essentiel de l'intrigue bien avant la moitié de la lecture. Parce que des ficelles déjà lues et vues ailleurs, sans doute en mieux.

Reste que c'est un bon moment, une lecture de soir d'hiver au coin du feu, ou de long trajet en voiture. C'est très bien calibré et ça remplit son office, je n'en demandais pas plus à ce "Jour des morts".
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Dès le début du livre, je prends plaisir à découvrir ces hommes et femme de loi un peu atypiques (à l'instar de nombreux romans policiers) qui enquête sur une série de meurtres improbables sans aucun lien entre eux. Les thématiques sont variées : politique, sujets de société, le tout traité avec beaucoup d'humour. J'aime bien le personnage du Lieutenant Latour et j'ai aimé découvrir le monde des livres anciens. Mais au fur et à mesure, on perd en crédibilité et en intérêt. le dénouement est trop rapide et facile (j'avais deviné). Les caractères des assassins sont mal développés (à l'opposé des policiers), c'est un peu bâclé. Et puis je n'accroche pas trop avec le Capitaine Mehrlicht, trop alcoolisé à mon goût (il me fait penser à Rovère dans Boulevard du Palais, mais sans le côté « brisé par la vie »). Je me suis fiée à l'excellente note pour lire mon premier roman de Nicolas Lebel, mais je n'ai pas accroché plus que cela. Comme je suis curieuse, je débute « Sans pitié ni remords » de l'auteur pour me faire une idée définitive.
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On se retrouve aujourd'hui avec un polar de Nicolas Lebel : le jour des morts. Je n'avais pas franchement accroché au premier volet des aventures du Capitaine Mehrlicht, mais challenge oblige, il me fallait un roman où il était question d'un empoisonnement, celui-ci était dans ma PAL numérique alors ma foi… Je l'avoue, je me suis lancée sans grand enthousiasme et contre toute attente, ça a été une plutôt bonne surprise. À commencer par le fameux capitaine qui m'a nettement moins tapé sur les nerfs !

Cette fois, l'équipe de Mehrlicht court après une empoisonneuse. Après un patient dans un hôpital, elle s'attaque à une famille tout entière, injectant à ses victimes un cocktail artisanal mais radical. Cependant, les éléments dont disposent les enquêteurs sont minces, il ne semble y avoir aucun lien entre les victimes. La tueuse agirait-elle au hasard ? Alors que la presse s'empare de l'affaire, de toute évidence alimentée par une personne proche de l'enquête, la panique grandit au sein de l'opinion publique.

J'avais eu beaucoup de mal avec les personnages de L'heure des fous. On retrouve ici les trois principaux mais ils ont l'air de s'être légèrement assagis. Mehrlicht a cessé de jurer à tout bout de champ, même s'il dispose d'un nouveau stagiaire à martyriser, et Dossantos a appris à se contrôler. C'est déjà pas mal, on va dire, même si je n'éprouve toujours pas une grande empathie pour eux. Guillaume Lagnac, le petit nouveau, est une belle tête à claques en revanche, on a juste envie de lui taper dessus.

Du côté du récit, j'ai beaucoup apprécié le fait qu'il tire ses racines du passé. C'est plutôt bien fait même si chercher des liens entre les ascendants des victimes me paraît assez logique, voire basique, alors que les enquêteurs mettent ici des plombes à seulement y penser. Mais passons, en dehors de ça, c'était sympa. Par contre, tous les passages concernant le chasseur de livres suicidaire sont d'un ennui… Cela rend l'implication du ministre dans l'intrigue très laborieuse. À tel point qu'on en oublierait presque que l'auteur soulève somme toute des thématiques intéressantes.

À commencer par l'agitation médiatique qu'il peut y avoir autour de ce genre d'enquête, ou encore le poids des politiques sur les agents de police. Mais aussi celui du passé, où les agissements des uns et des autres durant et après l'occupation allemande se conjuguent encore au présent. Justice, vengeance, autant de termes qui paraissent anodins mais sont en réalité bien loin de l'être. J'en ressors donc avec un sentiment mitigé, ayant cette fois davantage apprécié le fond que la forme.
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Entre 1962 et 2015 des meurtres par empoisonnements se succèdent, sans lien apparent entre les victimes. C'est l'équipe du capitaine Mehrlicht qui mène l'enquête. Tout serait différent si un jeune stagiaire nommé Lagnac ne venait s'imposer dans le commissariat. Il est plutôt mal accueilli, tout fils de haut fonctionnaire de la police qu'il soit.

De façon assez imprévue, l'enquête au sujet d'empoisonnements divers dans Paris nous ramène à l'époque de la guerre, collabos et marché noir, vengeances et rancunes. Mais qu'est-ce qui unit toutes ces victimes d'un poison très élaboré qui les fait mourir rapidement dans de terribles souffrances. On subodore bien une vengeance ancienne, un règlement de compte sur plusieurs générations mais alors l'Empoisonneuse aurait au moins 80 ans ! Alors qui est cette femme aux apparences multiples photographiées par les caméras de surveillance lors de tous ces meurtres ?

Un roman qui tient le lecteur en haleine, la solution est trouvée mais la coupable pas du tout identifiée jusqu'à la fin. Une écriture claire et alerte, quelques pages érudites sur la bibliophilie, des secrets de famille, des amours policières discrètes, des politiciens corrompus : un bon moment de lecture !
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Seconde aventure du capitaine Mehrlicht, une préférence pour cet opus. Histoire bien ficelé avec toujours dans l'attente tout au long du livre du petit détail qui fait que l'histoire prenne un autre sens...
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J'ai lu « l'heure des fous », le premier volume de cette trilogie il y a quelques années et j'en garde un très bon souvenir.

J'ai donc commencé ce deuxième volet confiante et ravie de retrouver le Capitaine Mehrlicht et son équipe.

Malheureusement j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, ne parvenant pas à retrouver ce qui m'avait plu dans la première enquête, à savoir une enquête passionnante et une équipe drôle et soudée. Ici l'histoire m'a semblé très très longue à démarrer et j'ai l'impression que finalement l'enquête était mise au second plan. Les chapitres sont aussi très longs et selon moi ça dessert le récit en ne lui donnant pas suffisamment de rythme.

Cependant j'ai terminé cette lecture sur une note beaucoup plus positive. En effet, un peu avant la première moitié du livre j'ai enfin trouvé de l'intérêt à l'histoire et je me suis aussi davantage attachée aux personnages.

À côté de l'enquête j'ai été contente de retrouver le collègue de Mehrlicht qui est hospitalisé et à qui il rend visite chaque jour. Leurs échanges sont à la fois drôles et touchants.

Et curieusement il me reste globalement une impression plutôt satisfaisante de cette lecture. Contre toute attente 😄 !.
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première découverte de cet auteur qui sait ménager ses effets .
Ici point d'hémoglobine à gogo non , de coup de feu , de coup de couteau ,non. Mais un assassin bien plus fin ,plus sournois qui utilise le poison pour éliminer ses victimes . Hommes ,femmes ,enfants , ils succombent les uns après les autres et on découvre assez vite que c'est une femme qui officie .

Le capitaine Mehrlicht , ses deux lieutenants Dossantos et Latour ,ainsi qu'un stagiaire, Lagnac sont sur le coup . Mehrlicht est à première vue (et même à seconde^^) fort peu plaisant quand on l'imagine , Dossantos s'exprime par code pénal interposé , Latour ,seule femme du groupe révèle une grande compétence mais aussi une fragilité certaine .Quant à Lagnac , une envie irrépressible de lui fermer son clapet nous saisit à chaque fois qu'il parle.

Ce groupe improbable aura du mal à trouver le lien qui relie tous ces décès , mais il ne lâche pas l'affaire et on les suit volontiers dans leurs recherches .
Les personnages secondaires, tel que le commissaire , le marchand de livres anciens , ou bien Jacques l'ami de Mehrlicht ,et tous les autres, s'intègrent parfaitement dans le récit et lui donnent une consistance ,une profondeur nous permettant d'apprécier jusqu'au dénouement le déroulement de cette affaire empoisonnée.

Seul bémol pour moi , je n'ai pas du tout accroché avec le capitaine Mehrlicht , peu ragoutant et plutôt fermé je trouve . Mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier ce livre .

Auteur à suive donc.
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Le jour des morts est mon 4eme Lebel. L'avantage avec ses romans c 'est que l' on n'est pas obligé de les lire dans l'ordre d'écriture. Et puis si j'y reviens c'est bien que je prends du plaisir a plonger dans les enquêtes policières de Merlicht et ses deux lieutenants. Nicolas Lebel a créé une sorte de franchise en donnant vie a Merlicht avec sa tête de grenouille, ses cigarettes et sa gouaille parisienne, avec le rigide colosse Dos Santos et la futée et jolie rousse Sophie Latour. En plus Nicolas Lebel a le talent de distiller a chaque roman beaucoup d'humour, d 'histoire et de culture française avec un vrai style et une écriture simple et efficace. Néanmoins pour moi cette fois ci le cocktail Lebel ne m' a pas enivré. L'enquête en elle même ne m'a pas captivé et j'ai bien peur d'avoir fait le tour des personnages et de m'en lasser. Nicolas permets moi de te donner un conseil : Sors de cette zone de confort dans laquelle tu es en train de t'installer et laisse Daniel fumer et manger une tête de veau arrosée d'une bonne bouteille de Bordeaux avec Mado. Laisse Mickael s'entrainer aux sports de combat et réviser le code penal. Laisse Sophie profiter de son amoureux Jebril. Mets les un peu de côté et laisse les se reposer pour un temps (tu pourras bien sûr les réveiller un jour) . Parce que tu ecris bien Nicolas, parce que tu as une culture énorme et un super sens de l'humour. Inspire toi d'un autre écrivain français qui a créé une autre franchise avec un policier torturé qui s'appelle Coste. Il a su mettre au placard pour l 'instant sa banlieue parisienne, son commissariat et ses voyous pour nous faire voyager dans la jungle de Calais ou dans la campagne d' Avallon et ca lui réussi vraiment bien ! En plus je crois que tu le connais bien... Je t'aide un peu il s'appelle Olivier N.
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