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4,07

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Same player shoot again !

Lorsqu'on a apprécié une recette, on y revient généralement sans tarder.
Lebel reprend ici les mêmes ingrédients, excepté un changement stratégique de stagiaire en début de partie histoire de muscler son attaque et le grand Jacques venant ici se substituer aux sonneries décalées d'Audiard, et nous concocte un p'tit plat sauce poison dont vous me direz des nouvelles, pour peu que vous y surviviez.

Meilleur que le précédent qui était déjà bien relevé, le Jour Des Morts s'appuie sur une dynamique forte cristallisée par des personnages emblématiques aux prises avec un empoisonneur d'existence.

Meilleur que le précédent parce que beaucoup plus crédible et torturé, Lebel n'en oublie pas pour autant de titiller la corde sensible du lecteur forcément touché par la relation compliquée d'un Mehrlicht, et sa voix ensorceleuse à la Jeanne Moreau, tristement impuissant face au déclin inéluctable de son pote, Jacques, hospitalisé et appelé à taper la discute avec son créateur d'un instant à l'autre.

Une franchise qui gagne en intensité et en plausibilité, la bande à Mehrlicht, et sa voix enjôleuse à la Brigitte Fontaine, séduit également de par l'interaction qu'elle suscite au fil du récit, réussissant le tour de force de mettre en lumière chaque protagoniste avec un égal bonheur.

On va pas se mentir, énorme plaisir pris tout au long de ce canevas déroulé avec un sens du timing aussi travaillé que cet ingénieux scénario aux moult rebondissements. Intrigue qui ne laissera pas de vous perdre régulièrement sur le chemin de l'évidence. Mulder avait raison, la vérité est ailleurs...

C'est avec une écriture très actuelle, empreinte d'un réel sens de la mise en scène, que Lebel vous convie à ce Jour Des Morts. Il serait criminel de décliner l'invitation au motif d'avoir subitement poney sur échasses montées sur roulements à billes, activité aussi fallacieuse qu'improbable, convenons-en.

Très très beaucoup bien !

4,5/5
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"Le Jour des Morts" de Nicolas Lebel - La chronique qui réveillerait un mort !

Le jour des morts, je me suis levé de mon lit, j'ai penché ma tête par la fenêtre et j'ai crié "Lebel" pour qu'il revienne !

Ca a marché, son deuxième livre m'est tombé droit dans les mains.
Un miracle ! Tentez l'expérience : La toussaint, c'est demain !

A propos de miracle, force est de constater qu'il se produit une deuxième fois. L'émerveillement vous saisit par la main de la première à la dernière page, vous sautillez avec elle comme à une marelle maléfique.

D'ailleurs, le 1er chapitre est d'une efficacité redoutable : caustique, limite cynique, on retrouve direct la belle patte de Lebel. Un coup de griffe qui touche le coeur du lecteur fébrile.

C'est donc en terrain conquis que Nicolas Lebel nous conte son récit. Il vient planter la semence de l'addiction dans le cerveau en friches du lecteur, en convalescence depuis la lecture du premier roman, "L'heure des Fous" (cliquez sur ce lien pour vous en convaincre !). Un "instant classic" qu'on dit en anglais.

Vous l'avez compris, Nicolas ne vous laissera pas de répit. Ce garçon est sans pitié ni remords. Ah non, zut ça c'est le prochain ;-)

En plus d'un style unique, d'un scénario en béton armé, Lebel a réussit à créer des personnages variés, crédibles, profondément humains. le Capitaine Mehrlicht est une vraie réussite. Gouailleur, fort en gueule, calvaire des jeunes inspecteurs-stagiaires, grand coeur si on perce la muraille. Un personnage à part dans l'univers du thriller français.
Avec ses deux lieutenants, ils forment une équipe attachante d'une fraîcheur bienvenue, revigorante.

Ce deuxième opus confortera donc les aficionados du premier, les mêmes ingrédients savoureux leur sont proposés, même si la sonnerie du portable de Mehrlicht avec les chansons de Brel n'a pas la même saveur sensuelle pour les esgourdes que les répliques d'Audiard du premier volet.

Ce qui est appréciable dans les Lebel, c'est qu'on y apprend toujours des multitudes de choses. Un vrai dictionnaire. le petit Lebel devrait vite supplanter Le Robert et désormais c'est Leroux qui sèmera au vent.

C'est sur le marché du livre ancien que porte une partie de l'intrigue et l'auteur nous explique le pourquoi des passions soudaines de nos politiciens pour des auteurs ou des personnages historiques. L'intérêt ne s'avèrera pas forcément culturel, ce qui ne surprendra personne. Et éclairera à l'allumette nos lanternes de citoyens médusés.

Drôle, intrigant, addictif, émouvant, haletant, la palette est immense. L'artiste est complet. le lecteur s'esbaudit. La foule s'agrandit.

Si une heure de fous avec Lebel vous a plu, une journée avec les morts devrait vous enchanter. Lebel me souffle qu'il ne sera pas question de semaine dans son troisième opus. Dommage, on y prenait goût !
Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Ceux qui me connaissent le savent, j'aime le désordre, enfin, je veux dire par là que dans mes lectures je ne suis pas les sentiers balisés par les auteurs en prenant leurs ouvrages dans l'ordre chronologique.
C'est comme ça et on ne me changera pas...
J'avais découvert Nicolas Lebel et ses personnages , au hasard d'un salon dans le sud-ouest, avec son dernier opus de cauchemar et de feu. Enthousiasmé par cette lecture je décidais de me plonger dans les précédents épisodes des enquêtes du Capitaine Mehrlicht et son équipe.
C'est donc le jour des morts que je referme à l'instant. Une fois de plus, conquis. Au suivant, ou, au précédent, enfin, je veux dire que je vais m'intéresser aux autres livres de la série.
Quand on est amateur de polars, qu'est-ce qu'on peut demander de mieux qu'un récit addictif, avec des flics sympas, une hiérarchie agaçante, une empoisonneuse...empoisonnante, des politiques ripoux ?
Il y a tout ça dans ce roman.
Bon, même si... un auteur qui brûle les livres devrait peut-être, lui aussi, être livré aux flammes.
Je lui pardonne. Parce que l'enquête de nos flics parisiens, au coeur du Limousin, arrosée à grands coups De Perrier goût prune ou poire, vaut son pesant de cacahouètes.
Et parce que la définition de la cuisine japonaise version Mehrlicht ou la séquence météo pluvieuse aux infos sont tout simplement jubilatoires.
A très bientôt donc Monsieur Lebel, au Quai du polar sans doute où je viendrais vous saluer avec plaisir et quérir une nouvelle lecture...
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1er novembre, le jour des morts, les cadavres se ramassent à la pelle. Ils tombent comme des mouches sous les coups (tout en finesse) d'une étrange empoisonneuse et d'un Nicolas Lebel vraiment inspiré.

Voilà déjà la première originalité du récit de l'auteur : une empoisonneuse donc, et pas de surenchère dans la violence malgré le côté morbide de l'intrigue. Une histoire toute en suggestions, en émotions diverses et en inspiration. Un récit qui s'étire à travers de longs chapitres, bien loin de la mode actuelle du "plus c'est court, plus c'est bon". Au contraire, Lebel prend le temps de construire son intrigue, de créer une atmosphère et de s'amuser avec nous, sans qu'aucune longueur ne vienne jamais poindre.

Si ce roman sort du lot, c'est aussi grâce à la plume de l'auteur. Une écriture riche, loin d'un basique "sujet-verbe-complément". Et puis, il y a cet humour omniprésent, avec ces joutes verbales proprement jouissives.

Certains passages sont, à ce titre, de véritables feux d'artifice. "Oh Lebel bleue, Oh Lebel rouge !", Des explosions hautes en couleur, du genre à vous coller de grands sourires et vous pousser à relire les passages une seconde fois, par pur plaisir.

Et il y a ces personnages si puissants, d'une vraie épaisseur et d'une réelle profondeur. Un capitaine (Mehrlicht dont le nom rime avec Maastricht, mais dont les frontières mentales sont paradoxalement assez étanches, surtout à la modernité ambiante) et des adjoints assez mémorables (ah, cette manière qu'à l'un d'eux de citer de mémoire les articles du code pénal pour tout et n'importe quoi). Des caractères atypiques et hautement addictifs, humains et touchants (même quand ils font preuve de mauvais caractère).

Le jour des morts est une vraie fiction et un vrai divertissement, il n'empêche que Nicolas Lebel s'amuse également à écorner certains travers de notre société actuelle, que ce soit au niveau des médias ou bien encore de la politique. Quand on y rajoute son propos sur le comportement des humains en réunion, certains passages font carrément froid dans le dos. Une autre dimension du récit qui en accentue sa profondeur.

Le jour des morts prouve admirablement que le polar français est bien vivant, grâce à des textes d'une telle qualité. Pour ça, je lui décerne le Lebel rouge.

Merci à Babelio et aux éditions Marabout pour cette belle lecture.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Essayer Lebel c'est l'adopter.

A peine après avoir terminé "L'heure des fous", je me suis procuré ce second opus.

J'y ai retrouvé avec plaisir Mehrlicht et son équipe ainsi que tous les éléments que j'ai appréciés lors de ma découverte : humour, personnages attachants, boulets bien gratinés, une écriture bien charpentée et une intrigue captivante.

Nicolas Lebel ne s'assoit pas sur ses lauriers. Les personnages se dévoilent, des zones d'ombre se profilent, les références et clins d'oeil s'intègrent bien dans l'histoire.

Mon commentaire ne rend pas forcément justice à la verve de l'auteur, ni à ses personnages savoureux ni à l'émotion qui point en fin d'ouvrage. Mais une chose est certaine, je suis devenue tellement accro à cette série que le 3ème tome est vite tombé dans ma musette.

A la revoyure capitaine Mehrlicht !


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C'est ma première rencontre avec Nicolas Lebel.
J'ai été agréablement surprise par son écriture, son érudition ( en particulier en ce qui concerne les livres anciens ), son sens du suspense, de la description des paysages et des personnages, son humour, sa connaissance de la politique et des jeux du pouvoir.
Une belle découverte, donc.
L'équipe des policiers est chargée de retrouver au plus vite l'Empoisonneuse qui tue semble-t-il au hasard avec un pic soudain pendant la période de la Toussaint.
S'agissant de son second livre, je prends en route l'histoire personnelle des différents protagonistes, ce que je n'aime pas beaucoup, s'agissant, semble-t-il, de personnages récurrents.
Le capitaine Mehrlicht est comparé à une grenouille avec les oreilles de Gainsbourg. Il est donc laid. Il me paraît aussi très macho, il fait des blagues de potache, il aime boire et fumer immodérément. Sa façon de s'exprimer date un peu : maccab, bigophoner, dirlo etc... Pourtant, c'est un érudit qui lit l'encyclopédie de A à Z.
En parlant d'érudition, j'ai lu que Nicolas Lebel était linguiste, traducteur et enseignant. Alors, comment a-t-il pu écrire « s'avérer faux » qui est un non-sens. En effet, s'avérer signifie « se révéler vrai ». J'avais déjà lu ou entendu « s'avérer vrai », abominable pléonasme, mais jamais « s'avérer faux ». Pour cela, je lui enlève une étoile. Voilà, c'était mon petit coup de gueule d'une lectrice lambda !
Le lieutenant Dossantos ne lit pas l'encyclopédie. Lui, ce qu'il connaît par coeur, ce sont les articles du code pénal, et il les dégaine à tout bout de champ. La loi doit être respectée à la lettre. C'est un colosse. Ne lui cherchez pas des noises, ne vous en prenez pas à ses proches, car il vous en cuirait. IL pratique la boxe anglaise, ne boit pas, ne fume pas, ne drague pas ( du moins à ma connaissance ), mange comme un athlète.
Le lieutenant Latour est une femme plutôt réservée, en retrait dans le groupe. Mais elle a parfois des idées lumineuses qui font avancer cette enquête ardue. Elle aime et vit avec un sans-papier. Gros problème !
Le lieutenant stagiaire Guillaume Lagnac est, quant à lui, un dragueur invétéré qui ne comprend pas, mais alors pas du tout, que quand une femme dit non, ça veut dire non. Il est persuadé que ça veut dire oui. Il est vraiment très c-n, mais il est pistonné par Papa. C'est aussi la Némésis du capitaine Mehrlicht ( vous ne savez pas qui est Némésis ? Cherchez dans l'encyclopédie :-) ! )
Je vais me procure le plus rapidement possible « L'heure des fous », son premier livre, car j'ai beaucoup aimé celui-ci.
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Le capitaine Mehrlicht et son équipe se retrouvent avec des meurtres sans vraiment de violence au fond. Ils sont appelés par le Dr Purgon de l'hôpital Saint Antoine pour leur signaler un meurtre. le patient est mort par empoissonnement. Ensuite les cas vont s'enchainer, toute une famille, père, mère et les deux enfants, puis un couple de retraité. Les premières constatations font le lien avec « l'empoisonneuse de Saint Antoine » Quels liens entre eux ? Pourquoi les empoisonner ?...

Pour moi c'est un vrai polar comme je les aime, bien ficelé, on ne voit pas directement le lien, l'enquête est donc captivante et on veut comprendre pourquoi la personne agit. le suspense est là, les rebondissements aussi. Vous l'aurez compris j'ai passé un bon moment avec ce livre.
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Une série de meurtres par empoisonnement fait rage depuis quelques jours sur le territoire national. La meurtrière présumée est une femme et les journalistes lui ont vite trouvé son petit nom, sans originalité, « l'Empoisonneuse ».

C'est l'équipe du capitaine Mehrlicht qui s'occupe de l'enqûete avec à ses côtés ses deux lieutenants Latour et Dossantos ainsi qu'un nouveau stagiaire : Guillaume Lagnac qui n'est autre que le fils d'un haut fonctionnaire imbu de sa personne.

C'est avec joie et sourire que j'ai retrouvé les personnages de Nicolas Lebel, l'humour décapant du capitaine Mehrlicht et Monsieur Code Pénal pour Dossantos. A travailler peut-être un peu plus le personnage de Latour. En plus d'une intrigue qui tient la route, Nicolas Lebel introduit des histoires annexes pour alimenter le tout. Autant vous dire que j'ai apprécié cette seconde lecture de cet écrivain après avoir déjà lu l'heure des fous.
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C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé toute l'équipe du capitaine Mehrlicht que j'avais laissée aux abords de la Sorbonne en décembre 2015.

Vu le plaisir ressenti lors de ma lecture précédente, je ne voulais pas laisser passer trop de paquet de Gitane sans filtre avant de retrouver mes policiers hors du commun.

Cette fois-ci, le mystère, ce sont des morts suspectes, des gens sans liens apparent entre eux, tués comme par un Ange de la Mort. La piste est plus qu'évanescente.

Bourré d'humour (de nicotine et de goudron) dans les réparties acerbes que le capitaine Mehrlicht balance à tour de mâchoire (et à tout être qu'il n'apprécie pas), servi par des dialogues au poil entre les différents policiers – chacun étant bien typés – ce roman est un condensé de plaisir pur et addictif.

Dans cette enquête, l'auteur mettra en avant des magouilles de politiciens (rhôôô, eux qui sont si innocents), des pistons bien huilés, les dérives des médias, des livres rares que l'on rêverait de posséder et quelques pages sombres de l'Histoire…

L'Histoire sombre… Celle que l'on aime pas faire sortir des placards à squelette, celle de la folie qui saisi les Hommes et pourrait les ressaisir une fois de plus, celle qui fait que l'Homme est un loup pour l'Homme et que dès que le vent tourne, les victimes deviennent vite bourreaux.

Sans juger personne – c'est au lecteur à se faire juge et à sortir la guillotine ou pas – l'auteur déploie sa verve à travers les réflexions ou les pensées de ses policiers pour titiller là où ça fait mal.

Si Mehrlicht m'avait choqué dans le premier tome avec ses bizutages du pauvre stagiaire François, ici, je ne fus pas le moins du monde choqué et j'aurais volontiers mordu moi-même la main du nouveau, Guillaume.

Par contre, ce que je ferai, si je croise l'auteur, c'est lui coller le visage sur la table tout en transformant mon stylo en thermomètre anal parce sa dernière ligne… Salaud, je ne boirais plus de Côte-Rôtie et ne ferai plus de poupée vaudou.

Cet auteur peut vous faire rire, mais avec lui, j'ai aussi la larme facile. Mince, comment il a su m'émouvoir à certains moments ce *CENSURÉ*.

Du suspense, du mystère, une enquête prenante, des bons mots, une plume qui m'a chatouillé les zygomatiques, une plume acide dans certains cas, plongée dans le vitriol qui nous fait dire « c'est bien vrai, ça ! », de l'émotion, de la profondeur et juste un seul regret : Mehrlicht a changé son appli de sonnerie de téléphone.

Vivement le prochain Lebel, surtout si le troisième est du même niveau que le premier et le deuxième, moi, je signe, mais je sens qu'une visite à quelqu'un de drôle va me manquer horriblement.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Nicolas Lebel a une plume plus qu'agréable à lire, elle nous conte une histoire au creux de l'oreille, telle une confidence. Comme si l'auteur était juste là dans la pièce pour nous faire vivre son aventure avec sa verve, son humour, son plaisir d'écrire , sa passion !

Les personnages sont les mêmes que dans L'heure des fous .
On retrouve le capitaine accro à la nicotine qui lève facile le coude pour trinquer avec son pote. Avec ses sonneries de téléphone toutes plus farfelues les unes que les autres (j'avais une préférence pour Audiard mais Brel c'est bien aussi !) . Son langage imagé, sa forte personnalité et ses conflits avec la hiérarchie.
Ensuite nous avons Latour qui s'émancipe dans ce roman. Terminé de se laisser marcher sur les pieds par le capitaine parce qu'elle est une femme (non mais oh !!) Elle est toujours partagée entre sa vie de flic et sa vie personnelle, deux chemins bien différents qui ne sont pas trop en accord.
Et pour terminer, Dossantos, il prend cher ce perso !! C'est qu'il a des fautes à expier ! Malgré tout il se démène, quitte à prendre de gros risques pour aider son prochain! Et malgré un esprit un peu étroit, car il se borne aux codes et lois, c'est pas un mauvais gars !

Alors quoi qu'ils leur arrivent à cette équipe ?? hein !

Curieusement, on retrouve des personnes empoisonnées un peu partout sur Paris. Un patient dans un grand hôpital, une famille entière enfermée dans son appartement ..Que s'est il passé ?? La presse se charge de rependre la panique et Mehrlicht doit mener l'enquête avec un stagiaire un peu particulier ..Bref tout en là pour l'emmerder !
— Je veux pas de stagiaire. Je l'ai dit dix fois : je hais les stagiaires. Je les exècre. Je les abomine. Je les vomis !
Matiblout attrapa ses lunettes et les replaça sur son nez. Mehrlicht enchaîna :
— Ils sont stupides, ils ont deux mains gauches… Et puis ils sentent fort, comme des petits animaux mais en plus gros…
Matiblout leva une main en signe d'arrêt, mais Mehrlicht était lancé.
— Ils dégagent une pestilence de… de vivarium ! C'est ça : ils sentent l'iguane !
— Stop ! grogna le commissaire.
— Ils sont un accident dans la police, la preuve de la décadence et de la déliquescence de cette prestigieuse institution pluricentenaire, de son déshonneur et, c'est évident, de son imminente explosion. Malheur ! Malheur au stagiaire par qui le scandale arriv…
— Ça suffit, capitaine ! gronda Matiblout.
J'avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Nicolas Lebel mais il faut avouer que cette enquête prend encore une autre dimension. Les personnages sont plus familiers, aboutis. On ressent une aisance dans la rédaction de ce roman qui m'a tout de suite embarqué dans l'histoire. J'ai aimé baigner dans le milieu des collectionneurs de livres rares (j'ai d'ailleurs appris un ou deux trucs !). Bref, ça monte crescendo et j'aime ça !!!

Notez ce nom dans vos tablettes, si ce n'est déjà fait , car il va falloir compter sur Monsieur Lebel. Il a une place de choix dans votre bibliothèque !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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