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EAN : 9782702440940
360 pages
Le Masque (12/03/2014)
3.71/5   19 notes
Résumé :
Un tueur anonyme exécute huit personnes dans le bus 86, boulevard Henri-IV à Paris.
Le commissaire Martin apprend le soir même que sa compagne Marion fait partie des victimes.
Au fin fond de la région parisienne, dans la campagne du Vexin, un adolescent vit une folle passion avec la mère de son meilleur ami.
Quel terrible secret lie cet amour éperdu au massacre ?
C'est à la seule condition de le découvrir que Martin et son équipe pourront... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Comment dire ? J'aurai aimé être enthousiaste, et je ne le suis pas. Il faut dire aussi qu'avant de lire le livre, j'avais vu l'épisode de la série télévisée qui lui correspondait, et je n'ai pas été convaincue.
Pourtant, cela commençait fort, avec la mort de huit personnes dans un bus, dont Marion, la compagne de Martin, le super-flic. Coup de théâtre à la fin du chapitre : Marion est bien vivante, elle a simplement donné sa carte de presse à une copine qui voulait faire l'interview à sa place et surtout, lui fournir un alibi pendant que Marion tromperait dans la joie et la bonne humeur Martin avec un petit jeune de son journal. Vous aurez droit à tous leurs états d'âme - enfin, surtout celui de Marion, qui se demande pourquoi elle a trompé Martin, pourquoi Martin ne lui pardonne pas, pourquoi elle a choisi cet amant-là, pourquoi cela ne s'est pas aussi bien passé que prévu. Ah, c'est sa faute, elle n'a pas assez eu d'amants pour que sa liaison se passe bien. Au secours !!! (J'espère que mon cri de détresse est bien audible, je ne suis pas psy pour couple romanesque. J'ajoute que son ex, sa fille, et d'autres encore donneront leur avis sur le couple de Martin, ou plutôt sur sa séparation que personne ou presque ne comprend. Je rajoute que Jeannette, sa co-équipière préférée, a elle aussi une vie amoureuse des plus compliquée. Je vous fais grâce de ses précédents amoureux, morts ou vivants. J'aimerai aussi que l'auteur nous ait fait grâce des scènes érotiques - ou qui se veulent telles. le lecteur aura compris qu'entre Jeannette et son amant, c'est passionné, on est content pour eux, mais franchement... bof. Il est vrai que Jeannette est harcelée par une femme qui ne supporte pas de les voir ensemble, et qui parvient même à obtenir des renseignements sur Jeannette via une jeune collègue - il est des policiers qui ne sont pas doués.
L'enquête ? Ah, oui, ils enquêtent, surtout de d'autres affaires viennent se greffer à l'affaire principale, affaire sordide, trop fréquentes hélas, dont la résolution est rarement satisfaisante. Ce n'est pas tant le mobile du tueur qui m'étonne - il est tout de même des pathologies psychiatriques rares et tirées par les cheveux - que la manière dont les policiers et les magistrats sont dépeints dans ce roman. Les policiers sont au mieux peu compétents, au pire tout prêt à tirer profit, de quelques manières que ce soir, des affaires sur lesquelles ils sont chargés d'enquêter. Les magistrats ? Pas mieux. Pire, dirai-je même. Nous sommes loin de l'univers du Juge est une femme. Ah, je ne vous l'ai pas précisé ? Ces policiers et ces magistrats défaillants sont en fait des policières et des magistrates. On n'arrête pas le progrès.
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Les derniers polars que j'ai pu lire m'avaient bien déçu. J'ai trouvé celui-ci de toute première qualité.
L'auteur démontre une bonne connaissance de la machine policière et des subtilités tortueuses de l'appareil judiciaire. C'est une de ses qualités.
C'est un roman solide, bien structuré, riche en surprises, intelligent. On en a pour son argent.
L'enquête principale, concernant un tueur qui a fait un carton dans un bus parisien nous tient en haleine pendant les 2/3 du livre.
Une autre enquête, concernant une policière accusée du meurtre d'un présumé violeur va nous entraîner sur la piste d'une femme qui cherche à éliminer la concurrence.
Enfin en dessert, un prolongement de l'affaire principale : le tueur du bus avait demandé une rançon pour ne pas renouveler un massacre identique, mais le commissaire Martin, un flic qui a du flair n'est pas convaincu…
Ce flic, comme tous les autres personnages principaux d'ailleurs, ont de la profondeur, du corps. En parlant de corps, il en est assez souvent question dans le roman, où les coucheries (surtout extra conjugales) sont un peu trop nombreuses à mon goût (excès de pruderie ? Non je ne pense pas…)

Quoiqu'il en soit, c'est un excellent roman d'une lecture agréable qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Et que je vous recommande donc.
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Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout de ce livre... Tout sonne faux, tant les dialogues que les situations (qui sont posées ça et là comme on déposerait une plante sur un lit de caillou... sans espoir que ça prenne vie, quoi). Les réactions des protagonistes sont complètement déconnectées ("Il y a eu un massacre, 8 victimes, dont ta femme" "À quelle heure?") et l'écriture est sans finesse aucune ("elle le suce délicatement puis plus vigoureusement, lui fourre ses tétons dans la bouche et, plus tard, va se laver"... waouh! une tranche d'érotisme qui va faire les annales... sans jeu de mots). Bref, totalement insipide. Pardon à l'auteur.
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L'auteur arrive à mener différentes intrigues avec brio dans ce roman. Dès le début il donne le ton, le lecteur sait qu'il ne va pas s'ennuyer. Les rebondissements s'enchaînent pour nous donner envie de connaitre le dénouement pour les différents personnages. Bon moment de lecture
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui me motive, ce n’est pas l’innocence, c’est d’écraser l’arrogance des juges avec les petits moyens qui sont accordés à la défense, dans ce pays. Vous voulez que je vous dise ? Je ne défends pas des innocents, je défends des gens que tout le monde, juges, procureurs, flics, journalistes, public, ont déjà jugé coupables et condamnés avant même le procès, et je m’efforce de les faire sortir de prison, en retournant contre ces juges les lois qu’ils ont fabriquées. Si mes clients sont innocents, c’est un double handicap. Pour eux, parce qu’un innocent enfermé est débordé par le sentiment de l’injustice qui lui est faite et il est incapable de raisonner et d’aider son conseil à le défendre efficacement, et pour moi, car je me sens moins libre en jouant avec leur avenir et je suis moins bonne.
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Elle élevait du mieux possible ses deux filles, avec l’aide fréquente et caractérielle de sa mère et celle, un peu contrainte, de son ex, mais elle ne supportait plus l’idée de faire une croix sur le sentiment amoureux et le sexe. Elle avait lu dans une revue féminine que les femmes acquièrent leur pleine maturité sexuelle entre trente et quarante ans, et elle trouvait injuste de ne pouvoir en profiter.
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[Au sujet du juge instruisant le dossier d'une policière accusée de meurtre]
- Si je me souviens bien, c'est vous qui avez également insisté pour qu'on attribue le dossier à Candelier ?
C'était vrai. Ce juge détestait les femmes et les flics, combinaison utile et rare. Malheureusement, c'était aussi un con, et se servir d'un con présente toujours un gros risque.
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. C’était un psychopathe. Il tuait avec efficacité, sans passion, sans remords, avec pour seul but l’argent. Et si on ne lui donnait pas ce qu’il voulait, un autre massacre aurait lieu. Pourquoi deux millions d’euros ? Il aurait pu dire dix ou vingt. Mais non. Il restait raisonnable. Parce que, d’abord, effectivement, pour un gouvernement, deux millions ne représentaient pas une somme énorme par rapport à la promesse d’arrêter les tueries. Ensuite, deux millions d’euros en billets de vingt et de cinquante tenaient facilement dans une valise ou un fourre-tout.
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Serait-ce plus simple et plus commode d’être trompé que de tromper ? On ne se sent pas coupable, on est juste vexé, blessé, mais c’est l’autre qui porte tout le poids – quand il est pris la main dans le sac en tout cas. En fait, c’est une situation presque confortable. On n’a qu’à camper sur ses positions, c’est à l’autre de ramer.
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