L'histoire commence aux 13 ans d'Aradia, on y découvre une fille qui vit dans l'insouciance la plus totale et dont les journées ne sont faites que de rêve, de dessins et de jeu jusqu'à ce que la guerre vienne bouleverser son petit monde.
Outre le personnage de Thenser, le résumé est très loin de refléter l'histoire. En effet, même si la déesse est présente tout au long du livre on se demande en quoi Aradia pourrait-être son élue.
Ces deux tomes retracent plus une course après le bonheur, la liberté et surement la recherche d'elle-même que l'histoire d'une élue ou d'une héroïne. Aradia trace sa route, fuis, combat et manipule les gens pour tenter d'arriver à ses fins, pas toujours comme elle le souhaiterai. Balloté d'un monde à l'autre par ses parents, par Gurz, puis ensuite par son protecteur et pour finir de son propre chef Aradia va devoir oublier le monde rose de l'enfance pour se frotter très rapidement à celui des adultes et de la guerre.
Tout au long de ces deux tomes on y découvre une petite fille, puis une jeune fille et finalement à 17 ans une jeune femme déjà adulte qui en a vécu plus que ce qu'elle devrai pour son âge. Aradia semble sans cesse naviguer entre deux mondes, jamais heureuse, toujours tiraillé, forcé…
Tout du long on se demande si elle reverra sa terre, si elle reprendra possession de son héritage et si finalement Thenser lui appartiendra.
On entre facilement dans l'histoire, celle-ci ne stagne pas, bouge constamment au point qu'on cherche forcément à savoir ce qui va arriver d'autre à Aradia et à quoi tout cela va la mener : A la vie ou à la mort.
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Souvenir en demi-teinte pour celui-là... Je me rappelle avoir apprécié le personnage d'Aradia et avoir apprécié les descriptions, l'univers et l'histoire, dont j'ai souvenir d'une lenteur certaine qui se fondait, cependant, bien dans le contexte de l'histoire... le personnage était en attente, tout comme nous, lecteur...
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Je ne dis au revoir à personne.
Je n’eus aucun problème.
La forêt de cuivre et de rouille n’avait pas encore fini de mourir sur le fond des pins d’un noir hivernal. Des renard jaillissaient hors de la piste et des pigeons volaient devant nous. Je m’en allais, ivre de liberté. Je m’en allais vers l’avant.
File attelage, vole, les roues ne touchant pas terre : sois ailé.
Je m’en vais vers, vers…
Ai-je déjà peur ? Non, pas encore. Ma douleur m’épargne presque a peur. Mais lorsque la terreur commencera, peut-être chassera-t-elle ma peine ? Dois-je alors désirer la terreur ?