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4,28

sur 10993 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Excellent livre que j'ai découvert en lisant ,"La couleur des sentiments". Il traite de l'injustice qu'a subie les Noirs d'Amérique, même quand la ségrégation raciale était censée ne plus exister. Aussi l'éveil de 3 enfants face à ce monde là en 1935. Leur innocence disparait au profit de la réalité à laquelle ils sont confrontés.
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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee est l'unique ouvrage reconnu de cette auteure américaine d'Alabama. Ouvrage autobiographique ou pas ? Beaucoup d'éléments pourraient nous y faire croire : lieux, profession du père, ségrégationnisme ambiant, religion méthodiste développée, foi de l'auteur…
La 4ème de couverture annonce l'histoire d'une famille dont le père, avocat commis d'office va devoir défendre un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche… On peut donc s'attendre au récit autour d'un procès, de la ségrégation, du racisme ambiant … Tout cela existe bien sûr mais est souvent juste suggéré, illustré par des anecdotes ou remarques naïves vues et rapportée par Scout, fillette de 9 ans, narratrice - double de l'auteur ? –
Le procès tient en 50 pages sur les 350 du livre. Si l'analyse sociétale de cette Amérique inégalitaire, le procès et ses retentissements ont retenu mon attention et mon intérêt, le reste du récit, la vie quotidienne de Scout, son frère et un bon copain, à vrai dire, m'a un peu ennuyée.
C'est toujours difficile d'avouer n'avoir pas été convaincue par un livre encensé par ailleurs, vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde, lauréat du prix Pulitzer en 1961 … et de nos jours, ouvrage toujours au programme des lycéens américains et anglais.
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui traite de la haine des Blancs contre les Noirs dans le sud des Etats Unis, après la guerre de Sécession et de l'injustice commise envers les Noirs. Mais je regrette que la fin survienne aussi vite sans savoir qui a réellement tué Bob : Jem ? Boo ? ou lui-même ?
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Un roman agréable à lire, grâce à la vision du monde de son héroïne de 8ans, qui aime lire, inventer des histoires pour suivre les traces de son grand frère, qui explore son quartier, admire son père. Et progressivement, par petites touches, sans tout comprendre, découvre le racisme, les préjugés, la différence de classes. Certes, c'est un récit ancré dans un moment particulier de l'histoire de la ségrégation des Etats-Unis, mais qui arrive à s'élever jusqu'à l'universel grâce au beau et émouvant regard d'une petite fille qui grandit.
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Alabama années 30 : La vie d'une famille blanche racontée par une fillette de 8 ans

Malgré son prix Pulitzer (1961) et ses 30 millions de lecteurs, j'ai un avis assez mitigé sur ce livre.
J'y vois deux niveaux de lecture.
Le premier, c'est un livre très agréable qui se lit facilement et nous entraîne dans la vie de cette famille monoparentale, blanche, progressiste. C'est la petite fille, Scout, qui raconte trois années de leur vie. Elle est très intelligente, observatrice et délurée (comme on peut l'être en Alabama dans les années 30). C'est plaisant, drôle, limite feel-good.
Pour le second niveau, on peut lire un livre qui se veut une chronique sociale sur le sort des noirs (des nègres) dans le sud profond américain, bien avant les lois antiségregationnistes. Et là, cela devient terriblement pathétique. C'est un livre de blancs, à destination de blancs soit disant progressistes et qui sont en fait juste paternalistes vis à vis de ces pov' noi'.
Je pense que cette bluette a juste donné bonne conscience à des générations d'américains. Car en ce qui concerne l'égalité des droits pour les noirs aux USA (pudiquement appelés afro-américains) il y a encore du boulot.
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Un jeune Noir est soupçonné de viol envers une jeune Blanche. Nous sommes dans l'Alabama, Etat du Sud des Etats-Unis, au tournant des années 1960 qui ont marqué durablement l'histoire sociale américaine (mais pas de façon déterminante, comme le montrent les récents et tragiques évènements). La narratrice est un enfant, Jean Louise Finch, surnommée Scott. C'est son père qui est l'avocat de Tom Robinson, cet homme accusé d'avoir violé la fille de Bob Ewell, un homme notoirement alcoolique et dont la famille vit des aides sociales.
Le récit est porté par une écriture simplissime, laquelle permet d'aborder des thèmes graves et complexes. On suit ainsi, de loin car la narratrice n'a pas la connaissance de tous les évènements, le procès mais c'est surtout une mise à nu d'une société américaine en plein bouleversement. La ségrégation raciale existe toujours, notamment dans ce Sud où les grandes familles tiennent à ne pas se mélanger au reste de la population. La ségrégation est à la fois raciale, économique et géographique : ainsi Calpurnia, la nourrice des Finch, vit dans un quartier séparé de celui de ses employeurs et son sentiment balance entre la méfiance traditionnelle et l'attachement sentimental.
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est aussi un roman de formation où l'on voit grandir et évoluer une jeune fille, volontiers impertinente mais qui trouve en son père, avocat d'une droiture remarquable, un modèle à imiter.
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Oui la 4ème de couverture est quasi mensongère. le procès de l'accusé dont la défense est assurée par Atticus, qui a peu de chance d'être innocenté, vu l'époque, le contexte et l'Etat dont la réputation de raciste est avérée, ne tient qu'en quelques pages, dans le dernier tiers du livre !
Avant cela il a fallu se farcir les pensées d'une gamine dont l'âge rend peu vraisemblable ses pensées.
Ce récit m'a ennuyée.
Le livre est resté dans ma voiture pour l'avoir sous la main au cas où j'aurais oublié d'en emporter un où que j'aille en cas d'attente... C'est dire le temps que j'ai mis à le lire !
Ce livre est avant tout destiné aux élèves américains.
Et je m'interroge toujours sur les raisons de cet unique production de l'auteur, (enfin il existe un autre livre il me semble, écrit bien plus tard).
Son amitié avec le légendaire Truman Capote n'aura eu aucun effet sur son inspiration future.
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Quel ennui !

C'est un livre qui était dans ma PAL depuis longtemps. Mon père me l'a prêté (à ma demande) mais il m'avait prévenu "tu verras j'ai pas trouvé ça génial". En général nous avons des goûts littéraires bien différents et la communauté Babelio ayant aimé ce roman en masse, je me suis dit que moi aussi j'allais l'apprécier.

Mais en réalité, les seuls moments un peu prenant sont ceux liés au procès de Tom Robinson ou encore à Boo Radley, mais ils se font rares.
80% du livre est consacré à des anecdotes et jeux d'enfants dans un village situé au fin fond des USA dans les années 30. Alors certes, ce retour en enfance est "mignon" mais le contenu est tout simplement sans intérêt.

Je m'attendais à une histoire tournant autour d'un noir accusé à tort mais il ne s'agit que d'une trentaine de pages sur tout le roman.

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé à la lecture d'un livre, même si le personnage de Scout est très attachant.
Je n'ai pas trouvé l'écriture particulièrement réussie et le récit est assez creux. Je pense qu'en passant plusieurs chapitres on comprend toujours l'histoire (puisqu'il ne se passe quasiment rien).

Je suis certainement passé à côté, dommage pour moi (ou pas) !
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Je sais que ce roman a connu un franc succès mais malheureusement il ne m'a pas transportée. Je me suis beaucoup ennuyée dans l'univers de cette fillette ( dont toute l'histoire est relatée sous son point de vue ). Il a fallu beaucoup de pages pour expliquer que Scout et son frère ainsi que leur ami Dill passent du temps à se demander comment est Boo Radley, leur voisin qui ne sort jamais. Clairement il ne se passe pas grand-chose, on pénètre dans ces jeux d'enfants et cela serait drôle...si ça ne durait pas plus de cent pages ! le père des enfants, Atticus est avocat et il va devoir défendre l'histoire de Tom, un nègre accusé à tort d'avoir commis un viol. Je pense que si l'histoire s'était centrée sur cela, si elle n'avait pas été racontée par une petite fille, elle aurait pu être captivante. Évidemment on aborde cette affreuse injustice, Tom est condamné même si on sait qu'il est innocent, il est question de racisme. Mais je trouve que l'histoire n'a pas pris son envol, enfin pas pour moi qui était pressée d'en finir. le mystérieux Boo Radley fait une très petite apparition à la fin du roman, lui qui a pris tant de place dans la tête des enfants au début, je trouve cela vraiment dommage. Ce roman n'avait donc pas grand-chose à me dire, je ne comprends pas trop l'engouement qu'il a eu.
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J'ai beaucoup aimé le fait que nous vivions cette histoire au travers des yeux d'une petite fille avec toute la naïveté mais aussi avec une grande clairvoyance dans événements. L'amour qu'elle porte à son père et son frère...
Son attachement à Calpurnia.
C'est un beau récit, attachant, malgré la dureté du sujet, le racisme toujours omniprésent dans les années 30 en Alabama.
Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais une très jolie histoire
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