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4,28

sur 10994 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors que je referme ce livre, je dois vous avouer ma déception. Jusqu'au bout, j'aurais attendu une justification aux nombreuses critiques élogieuses de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Et je ne l'ai pas trouvée.
J'attendais un livre fort sur la ségrégation raciale... J'ai trouvé un livre qui n'en traite que durant quelques pages. le reste est une longue description de l'enfance d'une petite fille dans l'Alabama des années 30. le style est charmant mais l'ensemble m'a paru long et décousu. Entre le voisin mystérieux qui ne sort jamais, les descriptions des voisines, les frasques avec son grand frère et son ami / amoureux Dill, on a un peu de mal à trouver le fil conducteur.
J'ai néanmoins aimé le personnage du père, Atticus, sage, calme, respectable et respecté, qui laisse à ses enfants la liberté de grandir en prenant leur temps et dans le respect de leurs personnalités.
Un livre à lire, probablement, puisqu'il s'agit d'un classique. Mais n'en attendez pas trop au risque d'être déçu.
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J'ai été déçue. Je pense que j'en attendais trop. Donc je présente mes excuses à ceux qui ont adoré et parlent de chef d'oeuvre pour ce livre.
J'ai trouvé l'histoire plutôt anecdotique. J'ai eu du mal à rentrer dedans, attendant le déclic qui me ferais adorer, déclic qui n'ai pas venu.
L'histoire m'a fait penser à Tom Sawyer, tant par la vie des enfants, que par les superstitions qui entourent Boo Radley (Cf. Joe l'indien dans Tom Sawyer), mais aussi par l'aspect Amérique profonde.
Au final, une lecture agréable, mais pas inoubliable.
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J'ai découvert dans les critiques d'un de mes coups de coeur "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett que l'on faisait souvent référence au roman "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". J'ai donc voulu découvrir ce livre qui était présenté comme un monument de la culture américaine.

Effectivement, beaucoup de thèmes communs comme le racisme et l'injustice, les lient mais je trouve l'ambiance différente. Harper Lee nous décrit avant tout le regard d'une enfant sur le monde qui l'entoure. En 1935, dans l'Alabama, L Histoire n'est pas terminée et les préjugés règnent en maître dans l'esprit de la "bonne" société puritaine. Scout, plutôt "garçon manqué" que petite fille modèle, n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à poser à tous ces adultes enfermés dans leurs carcans, les questions qui dérangent. Elle va découvrir que celui qu'elle juge plutôt "vieillot", son père, est l'incarnation même de la droiture et que dans la vie, il faut aller au bout de ses idées. Même si parfois, la cause est perdue d'avance, c'est malgré tout un petit pas de plus vers un monde de tolérance.

L'ambiance un peu languissante de cette Amérique au temps de la Grande Dépression au début du roman m'a un peu découragée. Mais je reconnais que je me suis laissée vite prendre par l'histoire principalement au moment du procès. J'y ai cru, moi aussi, les preuves étaient là mais les préjugés ont remporté la partie.
Ce récit qui aurait pu être larmoyant gagne en légèreté grâce à l'angle de vue choisi par l'auteure, les yeux de cette fillette hors du commun. J''accorde aussi une mention spéciale à l'institutrice dont les réflexions parfois naïves m'ont bien amusée.
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Elle est touchante la jeune Scout et son père est un personnage si sympathique qu'on a envie qu'il réussisse à prouver l'innocence de son client. Ce qu'il fait d'ailleurs mais cela ne change rien car à cette époque, un noir accusé d'avoir violé une blanche ne peut sortir libre d'un tribunal. Cependant, malgré ces deux personnages attachants, je n'ai pas réussi à tout à fait comprendre l'engouement que suscite ce roman. Je me suis un peu ennuyée, surtout lors des passages concernant les enfants, je n'ai pas trouvé très original, ni finalement si émouvant. Bref, vous l'aurez compris, j'ai eu l'impression de passer à côté. C'est pourquoi j'attends vraiment que vous me disiez pourquoi vous l'avez tant aimé. le seul passage que j'aime énormément, c'est celui qui se déroule au tribunal.


En 1961, Harper Lee a obtenu le Prix Pulitzer pour ce roman et pourtant, elle n'en a pas publié d'autres. Il semble que de nombreux éléments soient autobiographiques dans ce roman: son père fut aussi un avocat qui défendit deux noirs lors du même procès, il ne plaida plus après ce cas. J'ai été surprise de découvrir que le personnage qui a inspiré son grand ami Drill n'est autre que Truman Capote qui s'est lui aussi inspiré de Harper Lee pour un personnage présent dans son premier roman.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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A lire et à relire. Malgré certaines longueurs, ce livre reste séduisant en ce sens qu'il relate, au travers de la vie et des témoignages d'un enfant, des aspects singuliers sur la ségrégation, aspects que le pays à la bannière étoilée aimerait probablement oublier.
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La romancière décrit la société ségrégationniste du Sud des États-Unis dans les années 60, vue à travers les yeux d'une enfant blanche. La narration restitue bien l'univers de la petite fille, les personnages sont attachants (notamment le père, un “honnête homme”), le style est aisé à lire et la traduction d' Isabelle Stoianov est impeccable. Mais...
...mais ça ne suffit pas à en faire un chef-d'oeuvre. Les personnages sont attachants, oui, mais pas inoubliables. Je n'ai rien contre la narration par un enfant, mais Picouly le fait mieux. J'ai dû complètement passer à côté de ce livre, au vu des avis élogieux qu'il récolte, tant pis pour moi.
Si le thème vous intéresse, tournez-vous plutôt vers L'oeil le plus bleu de Toni Morrison, là oui, vous lirez un chef-d'oeuvre.
Challenge USA : un livre, un État (Alabama)
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Le livre peut paraître simpliste, le style n'est en rien exceptionnel, mais voilà, l'ouvrage a été vendu à plus de 40 millions d'exemplaires. Sa réussite est due à l'âme du livre. Une douce mélancolie se niche entre les lignes et fait ressurgir nos souvenirs de jeunesse, lorsque chaque jeu et péripétie prenait des allures de véritable épopée. le roman fait un bel écho aux propres souvenirs du lecteur et de ses souvenirs d'enfance.

L'oeuvre est souvent mis en avant dans la lutte contre la ségrégation et les discriminations par le biais du personnage d'Atticus Finch, pour qui la valeur d'un homme est dictée par ses actes et non sa couleur. le combat qu'il livre en tant qu'avocat lors de la défense de Tom Robinson, un jeune noir accusé injustement du viol d'une femme blanche, et également l'éducation respectueuse et raisonnée qu'il donne à ses enfants Scout et Jem en font un modèle dans cette Amérique de 1960 en pleine mutation.


Regard tendre sur l'enfance, naviguant entre mystère, interrogations, révoltes, espoirs et désillusions, To Kill a Mockingbird est sans conteste une oeuvre forte et précieuse, tout à la fois drôle et émouvante, comme il en existe bien trop peu en ce monde. le genre de récit à hauteur d'enfant que j'aurai adoré découvrir bien plus jeune, et qu'il me tarde de faire partager autour de moi.
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A travers le regard de Scout, le roman raconte l'enfance confrontée aux préjugés et au mal. A la manière de la nuit du chasseur (réalisateur Charles Laughton - 1955 ) dont le récit plaçait les deux enfants au coeur du conte, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur évolue dans un univers onirique créé par Scout, ses peurs, ses incompréhensions, ses doutes et ses peines.
Un roman initiatique sur le passage à l'âge adulte, l'intégrité et le choix de rester fidèle ou non à ses principes et à son éducation. Un récit intelligent et savamment construit autour de l'importante figure du père, homme de principe et intègre, qui porte en lui des valeurs d'humanité et d'empathie propre à l'universalité. A découvrir !
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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J'ai enfin lu ce classique de la littérature américaine. L'originalité réside dans le point de vue adopté, celui d'une petite fille du Sud profond de l'Amérique. Comme dans "La vie devant soi" de Romain Gary, on découvre l'âpreté du monde à travers ses yeux d'enfant. Bien écrit, touchant.
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Ce livre je l'ai découvert grâce à Babelio en voyant les critiques sur celui-ci, j'ai eu un peu peur de me lancer dans sa lecture puis je suis tombé dessus à la bibliothèque et je me suis dis bingo pourquoi ne pas essayé, même si je n'accroche pas je ne l'aurais pas acheter.

J'ai été déconcerté au début de ma lecture, cela se lit très vite mais je ne m'attendais pas à lire un livre raconté par une enfant, surtout vu le sujet de ce livre. Et surtout il faut aller assez loin au-delà de la page 200 pour voir poindre l'affaire en question ou l'avocat Atticus Finch défend une personne de couleur noire qui est accusé du viol d'une personne blanche.

J'ai aimé la lecture de ce livre alors que je lis d'habitude de la littérature plus contemporaine (ce bouquin date des années 60 et il est considéré comme un classique désormais). Une belle écriture de la part de l'auteur Harper Lee mais cela n'a pas été un coup de coeur, une jolie découverte cependant.
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