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"Le Lac au Miroir" est un roman qui vous transporte à Bali, à découvrir l'artiste talentueux Walter Spies et qui vous amène à travers les méandres d'une histoire de famille et de l'histoire grâce à sa protagoniste Hannah Springer.

Hannah, 38 ans, a quitté la France et sa mère il y a vingt ans. Pourtant, malgré la distance, ses souvenirs ont continué à l'envahir et c'est même eux qui l'ont incité à venir enfin à Bali, sur les traces de l'artiste Walter Spies ...
C'est alors qu'elle quitte l'île qu'elle apprend le décès de sa mère et c'est à Paris qu'elle décide finalement à se rendre, régler la succession et pourquoi pas découvrir ces secrets que sa mère a précieusement gardé. Impénétrable du temps de son vivant, sa mère a conservé le secret au-delà de sa mort et c'est avec détermination qu'Hannah mènera son enquête, jusqu'à découvrir l'impensable.
De la Bali authentique, loin de touristes occidentaux de ce début du XXème siècle à nos jours, "Le Lac au Miroirs" est une véritable quête de vérité...

Lien : https://www.inde-en-livres.f..
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Hannah Springer fait partie de ces femmes incomplètes, en manque de racine. Elle a quitté le domicile parisien de sa mère à dix-huit ans pour s'installer en Australie. Cette dernière, née en 1945 à Dresde, a toujours refusé de parler de son passé et de lui parler de son père.
Nous rencontrons Hannah à Bali, un lieu où elle enquête sur le passé d'un peintre allemand, Walter Spies. Elle se souvient de ces quatre toiles de l'artiste qui décoraient les murs de sa chambre d'enfant. Et notamment du Lac au miroir avec cette dédicace au dos « Pour toi, mon ami, le lac au miroir. »
C'est là que Fabrizio, ami et avocat, la contacte pour lui annoncer la mort de sa mère. le passé remonte à la surface, déséquilibrant encore plus la jeune femme.
Le récit alterne le passé de Walter Spies et l'enquête d'Hannah à Paris et à Dresde sur les traces de sa mère. Des passés qui se rejoignent autour de la spoliation des juifs par les nazis.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Hannah. Eduquée à regarder les oeuvres d'art par sa mère, elle a une sensibilité particulière face à la beauté des oeuvres, des danses balinaises, des spectacles de la nature. Joty, une sexagénaire en vacances à Bali capte la fragilité d'Hannah. Sa franchise, sa décomplexion vont aider Hannah à trouver son chemin.
Et puis, il y a ce chemin intime et universel au coeur de la période historique de la seconde guerre à Dresde. Une période tourmentée qui a bousculé les vies de Magda Schneider et de Walter Spies.
Un chemin nécessaire pour Hannah afin qu'elle retrouve le désir, ce qui va créer la vie.
J'avais eu la chance de découvrir la vie de Walter Spies dans Amrita de Patricia Reznikov. Ici, l'histoire d'Hannah Springer prend le pas sur la vie de l'artiste.
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L'histoire de "Le lac au miroir" commence à Bali où Hannah Springer s'est réfugiée il y a 20 ans suite au refus de sa mère de lui révéler l'identité de son père. Elle y apprend un jour la mort brutale de celle-ci. Cette mort fait alors ressurgir le passé. Par un jeu de flash back Odile Lefranc nous fait découvrir le genre de femme et de mère qu'était Magda Springer et surtout sa passion pour le peintre Walter Spies. le lecteur remonte dans le temps et découvre l'histoire de ce peintre allemand qui a fui son pays et s'est installé à Bali où il fait connaître son art. Hannah admirait aussi cet artiste et se souvent du Lac au miroir accroché de sa chambre. Elle part alors à la recherche de ce tableau disparu. Commence dès lors un voyage entre la France, l'Allemagne et un retour à Bali qui va lui faire découvrir l'histoire de sa famille. Mais Hannah est-elle prête à accepter cette réalité ? le lecteur la suit dans se périple et se laisse emporter par l'exotisme et le pouvoir de l'art. Ecrit avec beaucoup de tact et de poésie, ce roman de fiction se lit comme une biographie et amène le lecteur à vouloir, lui aussi, connaître Walter Spies et son oeuvre
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Qu'est devenu le lac au miroir, ce tableau disparu de Walter Spies qu'enfant, Hannah admirait sur le mur de sa chambre ?

C'est sur les traces de ce peintre, qui a bien existé, que nous faisons la connaissance d'Hannah lors d'un voyage à Bali pour ses vacances. Là où peut-être son histoire a commencé. Lorsqu'elle reçoit un SMS d'un ami du temps passé, proche de sa mère, Fabrizio, lui annonçant qu'elle est au plus mal.
Remontant le fil de ses pensées et de son histoire familiale, Hannah décide de rejoindre Paris pour en savoir plus. Elle nous raconte sa relation avec sa mère qu'elle n'a pas revue depuis l'âge de 18 ans, elle en a 38 au moment de l'histoire, quittant tout pour aller vivre sa vie à Sydney en Australie.
Mais tout ne serait pas aussi simple qu'une simple dispute mère-fille. Hannah ne connait pas son père, ni d'où elle vient. Sa mère est morte et elle reste avec toutes ses questions.
A Bali, au contact de la culture hindou, au son d'un gamelan, du balinais Wayan et de Joty, une néerlandaise sans complexe, pimpante, le passé refait surface et Hannah décide de mener l'enquête sur l'histoire de sa mère qui avait fait l'acquisition de 3 tableaux de Spies. Ses recherches l'emmènent à Dresde et dans les années 30-40. Une époque où il ne faisait pas bon d'être juif et d'être dénoncé.
Le livre alterne entre l'histoire principale et des passages sur la biographie de Walter Spies et sur sa vie, depuis qu'il s'est installé à Bali, ayant fui l'Allemagne nazi..
Mêlant l'histoire de plusieurs pays, d'une culture balinaise méconnue et la quête de l'identité de sa famille, Hannah nous entraine à ses côtés dans sa recherche personnelle où les indices s'accumulent pour rétablir la vérité sur un pan de passé trouble, mettant également en lumière la grande histoire celle de la seconde guerre mondiale et les dégâts causés, la spoliation des biens, la répression de l'homosexualité...
Par petites touches, Hannah se reconstruit et revit de plus en plus, essayant de trouver un apaisement à cette colère qu'elle a gardée depuis son départ, il y a 20 ans.

Elle m'a touchée cette femme avec ses doutes et ses croyances et puis ce livre est une mine pour apprendre des choses sur la peinture et Bali, sans s'en rendre compte. Une jolie histoire humaine et instructive comme je les aime.
Et cette phrase entendue "Ce qui va créer la vie, c'est le désir.", va-t-elle finir par faire sens ?
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Merci à Babelio et l'opération Masse critique pour la découverte de cette autrice et de ce roman, en avant-première.

J'ai pris plaisir à lire ce livre, à l'écriture fluide, imagée et intime. Il fait voyager entre les continents, mais aussi dans les méandres du cheminement du personnage principal, dans sa quête d'identité et d'histoire.
À travers un mélange de travail sur la mémoire, le passé, l'art, à travers le croisement entre le passé et le présent, le lecteur se laisse bercé par les doutes, les errements des deux principaux protagonistes.
Les états d'âme des personnages, les fêlures liées au passé de la protagoniste rendent l'ensemble emprunt d'humanité et de sincérité.

Je suis un peu restée sur la faim à l'issue du roman. J'aurais aimé être plus nourrie, et en même temps, accepter que le flou reste latent est intéressant.

Une lecture qui m'aura intriguée à défaut de m'avoir touchée.
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Epoustouflant premier roman !
J'ai beaucoup aimé la trame narrative qui entremêle virtuosement l'histoire intime d'une femme en quête d'elle-même et la grande histoire du XXe siècle. Un secret de famille au coeur d'un siècle tourmenté : montée du nazisme en Allemagne (Dresde), avant-gardes artistiques en effervescence, destin du peintre allemand Walter Spies qui part vivre à Bali. Une héroïne, Hannah, qui découvre progressivement à la mort de sa mère un secret enfoui depuis plusieurs générations, et le lien qui la relie à l'histoire du monde. L'intrigue m'a tenue en haleine, et j'ai adoré les personnages très attachants : Hannah, l'excentrique Joty, Wayan, l'amant indonésien, le pittoresque Fabrizio. J'ai été très touchée par l'émotion que dégageait ces êtres fragiles et forts.
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Hannah Springer vit aujourd'hui en Australie. Entre deux jobs, deux amours, elle file à Bali où elle a passé une partie de son enfance. Toujours sur la réserve, elle laisse malgré tout des souvenirs affluer.

L'annonce du décès de sa mère, à Paris, lui fait traverser la planète bien qu'elles se soient fâchées et  qu'elles aient coupé les ponts une vingtaine d'années auparavant, après que Magda a une nouvelle fois refusé de lui dire qui était son père.

Hannah, en récupérant l'appartement et les biens de sa mère, découvrira enfin ces secrets de famille, l'origine des tableaux qui ornaient sa chambre d'enfant et des revenus de sa mère, et parcourra l'Europe pour y remédier.

Un roman qui démarre lentement, très lentement (trop) mais dont j'aurais aimé que la fin soit plus explicite.

Une belle découverte néanmoins pour la plongée dans l'univers balinais, des chemins battus de touristes aux villages authentiques ! 

Je remercie Babelio et les Editions Viviane Hamy qui m'ont fait parvenir cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiées. 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Une vraie découverte dans le cadre de la sélection du prix René Fallet. J'ai aimé le style de l'auteure, sa connaissance de Bali et j'ai découvert un peintre : Walter Spies. Peu de roman traité d'autant de sujets : histoire de l'art, voyage, secret de famille....
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Les personnages principaux, mère et fille, ne m'ont pas emportée dans leur univers torturé. le contexte historique de la spoliation pendant la Seconde Guerre n'est pas l'argument principal et apparaît en toile de fond. Si Walter Spies (et mes deux étoiles vont à cette belle découverte) semble être le sujet, il n'est pas assez développé à mon goût. Peut-être ce roman a-t-il déclenché en moi l'envie d'évasion à Bali ? Mais pour cela, un guide touristique suffisait.
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Hannah Springer part sur les traces de son histoire familiale et son histoire débute alors qu'elle entame un voyage à la découverte de l'île indonésienne de Bali. À 38 ans, Hannah vit en Australie depuis une vingtaine d'années sans aucun contact avec sa mère. Lorsqu'elle apprend son décès par téléphone, la jeune femme retourne à Paris pour comprendre les raisons de sa disparition soudaine.

Malgré leurs différents, les deux femmes partageaient le même attrait pour l'art, notamment envers le talent d'un peintre allemand, Walter Spies. Son tableau "Le lac au miroir" a toujours fasciné Hannah depuis qu'il décorait les murs de sa chambre d'enfant.

Hannah fouillera dans son passé entre Bali, Paris et Dresde à la recherche de réponses qui lui ont toujours été cachées. Pouvoir percer le mystère autour de ce père absent dans sa vie a toujours été important pour elle.
La jeune femme entame alors une quête personnelle pour trouver sa place dans ce monde qui l'entoure et pouvoir enfin vivre librement sa vie de femme indépendante.

Même si j'aurais aimé en apprendre plus sur certains personnages de ce roman, j'ai passé un bon moment de lecture. J'ai trouvé que le monde de l'art de Walter Spies et la vie d'Hannah étaient parfaitement mélangés au fil du récit. Odile Lefranc nous raconte cette histoire avec beaucoup de sensibilité et de naturel.

Je remercie les éditions Viviane Hamy et Babelio pour cette masse critique privilégiée.
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