Jack-Alain léger à sous-titré son «
Maestranza » « Ni essai ni roman ce qu'on voudra ». Pour ma part, je trouve que cela ressemble à un récit mais c'est surtout un hymne à la corrida, berk ! J'ai pris ce livre à la bibliothèque quand j'ai appris que Jack-Alain léger est le pseudonyme de
Dashiell Hedayat, le musicien qui a écrit Chrysler rose, chanson mémorable de mes années de lycée.
À l'aube du XXIe siècle le narrateur décide d'aller traîner sa déprime à Séville. le sujet pourrait ne pas être ennuyeux et pourtant il l'est profondément. Il y a un côté donneur de leçons qui est très désagréable. Il n'aime pas le tourisme organisé, les peintres sont incompris dans leurs oeuvres, et tout y passe, le communisme, le nazisme, les élus, la presse... Misanthrope sort de ce corps !
En plus j'ai horreur de la tauromachie alors quand je lis que c'est parce que nous sommes humains que nous tuons des animaux, ça me fait bondir.
J'aurais pu être plus vigilante car le titre
Maestranza est le nom des arènes de Séville (arènes de la Real
Maestranza de Caballería de Séville).
J'ai lu la moitié du livre et c'est déjà beaucoup. Je referais peut-être une autre tentative de lecture avec cet auteur qui a quand même fait un disque avec le groupe Gong, qui est une référence pour moi.