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3,69

sur 213 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un peu déroutée par ce roman dont l'intrigue est assez mince mais qui ,si on prend la peine de creuser un peu, n'est pas aussi simpliste qu'il y parait au départ .

A Boston, Bob travaille avec Marv, ex-patron du bar le cousin Marv et petit caïd qui a du céder son bar à plus gros que lui, une bande de Tchétchènes mafieux : paris, drogues et prostitution .
Bob est seul, pas d'amis, pas de copine, plus de famille, reste l'église du quartier où il assiste à la messe , seul point de repère qui le relie à ses valeurs familiales .

Un soir, en rentrant du bar , il trouve au fond d'une poubelle un chiot mal en point et fait la connaissance de Nadia, une jeune femme au moins aussi paumée que lui .

Ce chien sert en quelque sorte de catalyseur pour Bob dont la trajectoire à ce moment là va totalement diverger de celle de son cousin et va servir de planche de salut au milieu d'une violence physique exacerbée accompagnée d'une pauvreté affective et d'un horizon totalement bouché qui ne peut que mal finir .
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Un bon thriller, une bonne histoire, mais…

C'est un peu court, moins approfondi, ce n'est pas mauvais, c'est juste que je m'attendais à plus de Dennis Lehane. J'ai refermé le livre en disant « déjà fini? »

Le protagoniste de l'histoire, c'est vraiment un antihéros, un gars solitaire, qui tient le bar pour son cousin. Il aimerait ne plus être seul, mais il a tellement de mal à nouer des relations que l'arrivée d'un chien dans sa vie est providentielle.

Autour de lui, c'est le milieu du crime, avec le bar qui fait aussi office de point de transit pour les bookmakers, le trafic de drogues, etc. Un environnement de violence qui entoure pourtant cet homme effacé qui fréquente l'église chaque semaine.

Un bon moment de lecture si on n'a pas trop d'attentes…
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"The Drop" :
Titre du film adapté d'une nouvelle de Dennis Lehane : "Sauve qui peut". D'une écriture teintée d'ironie, celui-ci réussit à retranscrire le milieu de la pègre dans sa ville favorite, Boston. Les personnages y sont, comme toujours, solidement construits, et le lecteur emporté par l'intrigue !

30/05/2015
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Bob est le centre de ce roman ; il est barman chez cousin Marv qui a été dépossédé de son bar par la mafia tchétchène qui tient Boston.

Bob n'a pas d'amis, pas d'amie, vit seul dans la maison de ses parents disparus, fréquente l'église solitairement. Il paie discrètement les consommations de Milie, qui passe ses journées au bar avant d'aller dormir à la maison de retraite.

Le roman démarre lorsque Bob trouve un chien à moitié mort dans une poubelle, et il va devenir la cible d'un déséquilibré du nom d'Eric Deeds qui veut parfois récupérer son chien, parfois 10.000 dollars.

Marv est le cousin de Bob et sa seule famille . il joue les utilités dans son bar qui sert de point de relais à Chovka, tchétchène à la tête de tous les trafics imaginables : drogue, paris illégaux, chantage...
Plus jeune, Marv était un dur, mais il a du s'incliner devant plus méchant que lui.

L'habileté légendaire de Dennis Lehane à camper rapidement ses personnages et une situation qui relève de la dramaturgie est encore une fois au rendez-vous ; l'exercice est d'autant plus efficace et remarquable qu'il tient dans 270 pages, alors qu'il nous a habitué soit à des romans relevant plus de la saga sur plusieurs années (Un pays à l'aube, Ils vivent la nuit) ou à une série de romans campant les mêmes personnages principaux (Patrick Kenzie et Angela Gennaro), et se lit dans un seul souffle.

L'intrigue est en effet très resserrée, tournant autour du cambriolage du bar de Marv, personnage aigri et revanchard, et de la folie d'Eric Deeds, psychopathe de 1ère classe, de personnages que la vie a brisés, dans un environnement social et économique dur, très violent.
Ce roman, tiré d'un scénario, pourrait déconcerter certains lecteurs de Dennis Lehane, habitués à des oeuvres peut-être plus fouillées, laissant beaucoup de place aux relations entre les protagonistes et au cadre historique.
Lien : http://occasionlivres.canalb..
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Lors d'un passage à la librairie -tout à fait fortuit, s'entend-, il y a de cela quelques semaines, je me suis étonnée de trouver sur la table des dernières parutions du rayon polar, un nouveau roman de Dennis Lehane. A vrai dire, j'étais surtout un peu vexée à l'idée que l'un de mes auteurs préférés ait sorti un titre sans que je sois prévenue. Même pas un mot de cet événement sur le site de Jean-Marc...

C'était tout de même bizarre. J'ai commencé à comprendre en examinant plus attentivement l'ouvrage, quelques heures après l'avoir acheté -bah oui, y'en a bien qui craquent pour la dernière petite robe noire de chez Kookai-, et en découvrant sa véritable nature. "Quand vient la nuit" est surtout un film, dont Lehane est le scénariste, et le livre que j'avais entre les mains était inspiré de son scénario.

Mon enthousiasme a brutalement été refroidi (mais ma susceptibilité en revanche, a été quelque peu rassérénée). L'avantage, c'est que je n'attendais pas à ce que cette lecture soit un coup de coeur, ce qui limite les risques d'une déception. Mais moi qui attend, depuis "Un pays à l'aube", le retour du grand Lehane, j'ai dû me résigner à attendre encore...

Pour autant, la lecture de "Quand vient la nuit" ne fut pas désagréable. le récit est plutôt efficace, centré sur Bob, anti-héros solitaire à l'esprit simple, qui travaille comme barman dans l'établissement bostonien de son cousin Marv. En réalité, ce dernier n'est plus, depuis plusieurs années, propriétaire du bar, qui sert de relais au transit des fonds de la pègre originaire d'Europe de l'est, dont la mainmise sur la plupart des trafics et les méthodes sanguinaires font peser une chape d'angoisse sur les épaules des tenanciers locaux. Les ennuis commencent avec le cambriolage du "Cousin Marv" et le retour en ville d'Eric Deeds, dégénéré notoire, qui cherche inexplicablement des noises à Bob...

J'ai vu "Quand vient la nuit" comme un résumé d'une oeuvre de Lehane. On y retrouve certains des éléments avec lesquels il élabore généralement ses intrigues : des personnages meurtris, hantés par les démons d'un passé qu'il préfèrent occulter, une ambiance anxiogène, alimentée par un contexte social sordide et un environnement dangereusement malsain... mais tout cela ne semble former qu'une ébauche, et souffre de l'absence de ce qui fait des meilleurs romans de Dennis Lehane des oeuvres inoubliables : la densité et la profondeur.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Bob est un brave type un peu taciturne. Il tient un bar dans un quartier de Boston avec son cousin Marv, un peu plus magouilleur. le bar, sous la coupe réglée de la mafia « Tchétchènienne » sert de dépôt éphémère pour l'argent des paris illégaux. Alors Bob fait avec, sans éclats, comme sa vie pleine de solitude.
Un jour, Bod découvre un chiot abandonné et bien mal en point dans une poubelle, le soigne et finit par s'y attacher. Manque de bol, le propriétaire du chiot est un jeune délinquant bien dérangé comme seul Lehane sait les créer…

J'attendais avec impatience ce nouveau roman du maître, mais dès les premières lignes, j'ai eu une impression de « déjà vu ». Il s'agit en fait de la nouvelle « Sauve-qui-peut » (« Animal Rescue » en VO) écrite par Lehane dans l'anthologie « Boston Noir » dirigée par lui-même.
J'avais trouvé énormément de force, d'efficacité et de percussion dans la nouvelle, mais beaucoup moins dans cette version roman… bien sûr, les personnages et leur passé sont plus fouillés et abîmés à la sauce Lehane, les tchétchènes plus présents et plus teigneux, mais je n'y ai pas retrouvé la tension de la version courte.

Mais relativisons: Dennis Lehane nous a tellement souvent habitués à l'excellence que l'on en deviendrait presque exigeants… cela reste malgré tout un bon roman noir!
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Il existe une loi littéraire qui dit que les romans tirés de scénarios ne donnent jamais de bons résultats et je ne connais pas de romans noirs ou de polars qui font exception à cette règle. Familier du milieu hollywoodien, Dennis Lehane a bénéficié d'excellentes adaptations de ses romans (Gone Baby Gone, Shutter Island et Mystic River), mais on sentait que l'auteur en voulait d'avantage en endossant notamment le rôle de scénariste chose qu'il n'avait jamais faite à l'exception de quelques épisodes des séries Sur Ecoute et Broadwalk Empire.

Quand Vient la Nuit est donc à l'origine un scénario que l'auteur a développé à partir d'une de ses nouvelles Animal Rescue que l'on peut découvrir dans l'anthologie Boston Noir également publié aux éditions Rivages.

Etre scénariste ou romancier il faut parfois choisir car il ne s'agit définitivement pas des mêmes métiers et un auteur comme Cormac Mc Carthy avec Trafic en a fait les frais à ses dépends. Il en va de même pour Dennis Lehane qui nous livre un roman d'une piètre qualité. Les deux auteurs possèdent la particularité commune de rédiger des histoires riches et intenses dont le talent des scénaristes consiste à extraire un matériel suffisamment harmonieux pour les besoins d'un film. Mais lorsqu'ils font le travail eux-mêmes, Denis Lehane tout comme Cormac Mc Carthy ne parviennent pas à cet équilibre fragile où le texte est au service de l'image. C'est particulièrement flagrant avec Quand Vient la Nuit où l'auteur s'est focalisé avant tout sur tous les aspects visuels de l'histoire au détriment de personnages qui se révèlent sans consistance et d'une intrigue très convenue qui manque de relief. Il n'y a guère que la relation entre le cousin Marv et sa soeur Dottie qui nous rappelle les belles scènes auxquels l'auteur nous avait habitué tout comme les liens qui se nouent entre le détective Torres et Bob qui fréquentent tous deux la même église sur le point de fermer ses portes. Mais ces instants sont rares et outre le manque d'épaisseur de certains protagonistes, on déplorera que les mafieux tchétchènes soient traités d'une manière si superficielle qu'ils donnent l'impression d'être aussi crédibles qu'une bande de croquemitaines.

Avec la reproduction de l'affiche du film en couverture estampillée Fox Searchlight, les éditions Rivages se sont prêtées au jeu de marchandising pour mettre en avant leur tête d'affiche. Même le titre original de l'ouvrage intitulé The Drop a été galvaudé et on s'étonnera qu'une maison d'édition si soucieuse des traductions ait accepté ce titre français ridicule, Quand Vient la Nuit.

Le film réalisé par le belge Michael R Roskam qui nous avait ébloui avec son premier long-métrage Bullhead , ne suscitera que très peu d'intérêt hormis le fait qu'il s'agit de la dernière apparition de James Gandolfini qui nous gratifie dans son ultime scène de ce regard sombre et inquiétant si caractéristique de l'acteur. Une mise en scène très classique et sans surprise pour un twist final qui manque cruellement de panache. A voir en version originale tant la voix française de Tom Hardy est si insupportable.

Il faut que Dennis Lehane se concentre sur ce qu'il sait faire de mieux, à savoir écrire de magnifiques livres que des scénaristes se chargeront d'adapter pour le cinéma. L'auteur a d'ailleurs publié un troisième opus de sa fresque historique des USA qu'il avait entamée en 2008 avec le magnifique Un Pays à l'Aube qui reste son dernier bon roman.
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Deuxième Denis Lehane que j'ouvre et lis (après Shutter Island). J'ai néanmoins vu les films Mystic River et Gone baby, Gone tiré de ses bouquins (que j'ai beaucoup aimé).

Et bien j'ai été assez déçu sur ce bouquin. Tout d'abord, le livre est bien trop cours à mon goût pour avoir eu le temps d'explorer les personnages et l'intrigue à fond (à peine 260 pages pour un livre dit à suspens).

Secundo, ce livre est vendu comme un thriller (cf première de couverture), mais moi il ne m'a pas transporté au point de ne plus dormir la nuit pour pouvoir le terminer. Je n'avais pas spécialement hâte d'entamer le chapitre suivant ou de trouver le dénouement. Dénouement, qui d'ailleurs est en somme très simpliste. Si vous vous attendez à un big WAHOU, passez votre chemin.

Le plus gros point positif pour moi (qui fait que je n'ai pas envie de noter qu'une seule étoile) c'est l'univers du bouquin. Un Boston et ses quartiers chauds, un bar un peu miteux, un chien nommé Rocco, les Tchétchènes... tout ces petits (et grand) éléments créés une ambiance particulière dans laquelle évolue nos personnages. Univers assez sombre mais envoutant. J'étais capable de m'imaginer un Boston sous la pluie (allez savoir pourquoi !) avec des prostitués et des dealers à tout les coins de rues. Et quelques badauds venus boire une binouze au comptoir du Cousin Marv.

L'ambiance du livre aurait pu permettre une intrigue plus développé et un dénouement plus fort.

Je pense essayer de lire un autre de ses livres pour me faire un vrai avis sur l'auteur.

Lequel me conseillez-vous ? Qu'avez vous pensé de celui-ci ?
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J'ai lu quelque part que le film allait sortir, alors, ni une ne deux, j'ai voulu lire le roman... J'apprécie le style de Dennis Lehane et j'avais déjà lu quelques une de ces romans (qui sont autrement mieux que les films adaptés, soit dit en passant!!).
Bref, je me suis lancée dans cette lecture de 160 et quelques pages avec grand entrain.
Que dire : bon livre à n'en pas douter, mais à mon sens, bien moins fouillé qu'ont pu l'être "Gone Baby gone" ou d'autres...
Le caractères des personnages est bien développé, mais l'histoire reste pour moi un peu "basique".
C'est la raison pour laquelle je n'attribue de 3/5.
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Un bouquin de Lehanne ça faisait longtemps que je ne m'étais pas adonner a se petit plaisir noir.

On se retrouve dans cette bonne vieille ville de Boston ou Bob et Cousin Marv tiennent un bar sous le joug de la mafia tchétchène, mais voilà un chien, un vol et une femme vont venir modifier leur petite vie tranquille...

Un roman court, qui ressemble plus à un scénario de film romancé qu'à une vrai intrigue à la Lehane comme on en l'habitude avec Kenzi et autre Mystique river... ça ce lit vite et bien, c'est très bien écrit après tout cela reste un maître en la matière qui c'est penché la dessus mais on reste un peu sur notre faim. L'intrigue est légère et ne permet pas de se fondre dedans comme les autres roman de l'auteur et ça en est d'ailleurs un peu déstabilisant...

Somme toute un livre qui a le mérite d'exister mais qui ne fait pas vibrer...
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