Schiappa n'arrête pas de déplorer, de convoquer la république quand il s'agit des propos de Z, bientôt elle va faire pipi dans sa culotte.
A peine une pause dans l'ascension phénoménale de Z que déjà l'adversité politique, idéologue parle de plafond de verre. Ce qu'il dit on s'en moque et on préfère regarder si les lacets de ses chaussures sont bien mis ! Il n'y a pas pire sourd que celui qui veut pas entendre !
La meute peut toujours causer, le temps travaille pour Z, car le déni des questions fondamentales qui se posent à la France qu'il développe ne fait que corroborer ses convictions et l'adhésion de l'opinion à ses thèses. Quant aux insultes ad hominem à son endroit, elles ne font que pointer la faiblesse, voire la vacuité argumentaire de leurs auteurs,
Tiens bon Schiappa, il ne s'agit rien d'autre que de faire diversion sur les incuries et l'arrogance de Macron.
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Au pays des aveugles les borgnes sont rois. Il y a effectivement de quoi discréditer bon nombre de personnages politiques, non dénués de certaines compétences mais aux égos qui gonflent tant le cerveau que le bon sens dérape hors du sens civique. Mais dire que c'est l'ensemble du pays qui coule c'est oublier tous les politiques qui ne sont pas dans le microcosme des "people" mais oeuvrent davantage pour le peuple.
De même, braquer le projecteur sur celui qui joue en sage en se faisant le fou des rois, c'est peut-être prendre par le petit bout de la lorgnette.
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Incroyable ce livre de politique fiction. dévoré en une journée. Tout y est . 6 ans auparavant ce journaliste de valeur actuelle théorise l'entree en politique de Zemmour. Les idées , les débats, les politiques . Bien sur, la fiction s'empare de la réalité sur certains points, pas sur tous ( hollande est encore au second tour ) mais les arrangements qui se déroulent en ce moment sont present . Surréaliste . Brillant .
la preface mise a jour est également très intéressante pour remettre le contexte dans l'actualité ;
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Sans trahir de secret, voici peu ou prou les étapes indispensables à la construction d'un succès. Première étape : la droite se déchire. Bertrand est désigné, avec ou sans primaire, sans parvenir à incarner aux yeux de l'opinion une rupture radicale avec le macronisme, ni avec quarante ans de déliquescence de l'autorité de l'Etat et d'inefficacité de l'action publique. Deuxième étape : Zemmour engrange le soutien, actif ou par omission, des mis au ban des Républicains (Wauquiez, Retailleau, Guéant, Guaino, etc.). Troisième étape : il rassemble les brebis égarées de la chapelle souverainiste (Philippot, Poisson, etc.) éparpillées en autant de candidatures de témoignage. Quatrième étape : il signe un pacte de gouvernement avec Marion Maréchal et marginalise sa tante aux yeux de son propre électorat. Cinquième étape : il mise sur le rejet de Macron pour, d'un ultime effort, le devancer au second tour de la présidentielle.
La solution de Zemmour serait simple : proposer dès le début de sa campagne de soumettre pour la première fois la question de l'immigration à un referendum. Rendre le pouvoir aux Français sur un point qui, décidé sous Pompidou pour raisons économiques, encouragé sous Giscard avec le regroupement familial, glorifié sous Mitterrand avec le droit à la différence, "la marche des beurs" et le Touche pas à mon pote, oublié sous Chirac, maquillé sous Sarkozy avec les naturalisations, subi sous Hollande avec les vagues migratoires et le détournement du droit d'asile, avait changé le visage de la France sans qu'elle ne l'ait jamais décidé.
On peut dire qu'idéologiquement le zemmourisme des origines se situe quelque part entre Jean-Pierre Chevènement et Jean-Marie Le Pen. Ou plutôt, qu'il est une synthèse des idées portées par ces deux monuments de la seconde partie du XXe siècle, auxquelles on peut ajouter celles de Charles Pasqua et de Philippe Séguin. Recette du cocktail : souverainisme, anti-immigrationnisme, autorité de l'Etat, indépendance nationale, identité chrétienne, refus de l'islamisation, protectionnisme, et parfois même libéralisme (mais à l'intérieur des frontières)...
Les élections suivantes achevèrent quant à elles de démontrer que, dans la France archipelisée décrite par Fourquet, à l'heure où le système ne produit plus de légitimité (cette fois, la formule est de Patrick Buisson), où les communautés d'intérêts ou d'idées s'affrontent sous les yeux hagards d'un peuple devenu abstentionniste, voire sécessionniste, il ne suffit plus que de mobiliser 15% du corps électoral au premier tour pour prétendre accéder au second et, partant, à la fonction suprême.
A propos de vision politique : un jour que l'équipe de Valeurs [Actuelles] déjeunait avec Valérie [Pécresse], l'un d'entre nous (il me semble que c'était Tugdual Denis) lui demanda quels atouts elle pouvait avoir aux yeux d'un électeur de droite. Sa réponse fusa sans une demi-seconde d'hésitation : "Je suis féministe, urbaine, et écologiste." Nous échangeâmes un regard qui disait : "On parlait des électeurs de droite, Valérie..."
Qui est Geoffroy Lejeune, l'homme qui reprend la tête du JDD ?