Roger Leloup/5
20 notes
Résumé :
Au cœur de la nuit médiévale, l'androïde Tyo débarque sur la planète Terre, et prend l'apparence d'une jeune fille. Sa mission : retrouver la trace d'un autre androïde, envoyé autrefois sur terre. Sur sa route, elle va rencontrer le Prince des Lumières, et bien d'autres personnages inquiétants. Technologie ultrasophistiquée et ténèbres du Moyen Âge sont au rendez-vous de ce roman initiatique, qu'on ne lâchera pas avant la dernière page.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Pas besoin de présenter l'auteur de ce roman de SF jeunesse. La couverture en dit long et on reconnaît entre mille le graphisme de Roger Leloup auteur de l'héroine Yoko Tsuno.
Un roman qui reprend dans les grandes lignes les thèmes de prédilections de l'auteur : l'amitié, la richesse de coeur et l'ouverture d'esprit.
Ce roman est assez basique dans son ensemble, pour qui connaît l'univers de Yoko. Même si ici le roman n'aborde pas du tout l'héroine fétiche de Leloup, on la reconnaît quand même au travers du personnage principal.
Un roman en soi agréable à lire, et bien plaisant pour une découverte de la SF .
Néanmoins je reste un peu déçue car j'aurais voulu connaître l'auteur sous un autre jour, sous un autre univers et pourtant je suis grande fan de Yoko et du travail de Roger Leloup. Donc pour moi rien de nouveau avec ce roman. mais il faut reconnaître que l'auteur a une plume agréable.
Un roman qui reprend dans les grandes lignes les thèmes de prédilections de l'auteur : l'amitié, la richesse de coeur et l'ouverture d'esprit.
Ce roman est assez basique dans son ensemble, pour qui connaît l'univers de Yoko. Même si ici le roman n'aborde pas du tout l'héroine fétiche de Leloup, on la reconnaît quand même au travers du personnage principal.
Un roman en soi agréable à lire, et bien plaisant pour une découverte de la SF .
Néanmoins je reste un peu déçue car j'aurais voulu connaître l'auteur sous un autre jour, sous un autre univers et pourtant je suis grande fan de Yoko et du travail de Roger Leloup. Donc pour moi rien de nouveau avec ce roman. mais il faut reconnaître que l'auteur a une plume agréable.
Pour ceux qui ne connaissent pas Roger Leloup et son oeuvre Yoko Tsuno, sachez que le monsieur a une grande imagination en matière de science-fiction et c'est toute sa patte que l'on retrouve dans le Pic des ténèbres avec une histoire très riche à base d'androïdes, de voyages spatio-temporels et de technologies futuristes. L'originalité c'est que cela se passe sur fond de Moyen-Âge et d'obscurantisme. C'est un vrai ouvrage de SF qui, même s'il est censé être destiné pour les 12/13 ans, est si riche qu'il conviendra au lecteur adulte. J'ai grandement apprécié le fait que l'ensemble de cet univers soit si visuel, tant les descriptions, notamment dans le vaisseau, sont pointues. Malgré l'absence d'illustration avec lesquelles il compose habituellement, Roger Leloup parvient à nous faire saisir les éléments qui composent cette histoire. Il y a également une grande richesse dans les idées qui sont abordées. L'histoire se plaçant sur fond de Moyen-Âge, les questions de religions, de la place des femmes, et de la science sont forcément au centre de l'aventure de notre androïde aux allure féminines et au savoir immense. L'auteur interroge aussi la soif de pouvoir des hommes, leurs peurs et leur méchanceté, mais aussi leur vulnérabilité. Mais [...]
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Citations et extraits (9)
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Je suis très proche de toi par notre ressemblance extérieure et très différente, aussi, par ma vraie nature… Tu sais peut-être que, sur Terre, les êtres humains sont constitués d’une ossature entourée d’une matière que vous appelez « chair » ?
Dès l’instant où le soleil se couchait, la peur des ténèbres se réveillait et les gueux des campagnes, dans leurs tristes chaumières, s’agglutinaient autour de l’âtre avec l’espoir peu convaincant que le feu qui crépitait éloignerait les esprits du mal. Et pour ceux qui n’avaient pas de feu, il restait à attendre, transis dans leur crasse, que l’astre radieux reprenne possession du firmament et efface leur calvaire nocturne.
Ajoutez à ce tableau la faim, les fièvres et les fléaux de toutes sortes contre lesquels cette humanité n’était encore ni techniquement ni moralement prémunie. Les hommes, dans leur faiblesse, s’en remettaient à Dieu, aux religions… et quand leurs prières n’étaient point exaucées, il restait les incantations magiques des cultes profanes, ou parfois même, la sorcellerie.
Ajoutez à ce tableau la faim, les fièvres et les fléaux de toutes sortes contre lesquels cette humanité n’était encore ni techniquement ni moralement prémunie. Les hommes, dans leur faiblesse, s’en remettaient à Dieu, aux religions… et quand leurs prières n’étaient point exaucées, il restait les incantations magiques des cultes profanes, ou parfois même, la sorcellerie.
Il restait encore à l’androïde beaucoup à vérifier ou à modifier : le timbre de la voix, la langue d’expression… mais tout cela viendrait plus tard, pour autant que l’autre consentît à se prêter à cette nouvelle épreuve. Pour le présent, elle allait revenir à elle et s’effrayer de se trouver prisonnière, dans une complète nudité, de cet univers inconnu. Tyo s’approcha d’un casier dont elle fit jouer le panneau coulissant. Des vêtements, faits d’un tissu léger qui pouvait s’étendre ou se rétracter à volonté, étaient rangés là. Elle en évalua, sous ses doigts, la souplesse… découvrant une sensation neuve pour elle.
Tous ces animaux, dont les êtres humains faisaient partie et qui peuplaient la planète Terre, étaient, au fond, constitués sur un même principe : une charpente osseuse recouverte de fibres biologiques dont les cellules avaient le pouvoir de se multiplier sous la régénération des liquides circulant en elles. Mais pourquoi donc l'homme était-il le seul à posséder une logique de réflexion ?
La logique reprit le dessus dans ses circuits et elle en conclut qu’on attendait d’elle des initiatives qu’elle se refusait à prendre… à moins qu’estimant qu’elle en avait déjà trop pris, on laissât, en haut lieu, les choses s’accomplir dans la plus grande fantaisie. Elle pensa qu’elle s’attachait trop au détail en perdant l’essentiel.
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