AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 5792 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant bien apprécié Au revoir là-haut, j'étais curieuse de découvrir cette suite qui se passe dans les années 30, aux obsèques de Marcel Péricourt, qui va être marqué par l'accident (ou la tentative de suicide ?) de son petit fils, Paul. Cet évènement va bouleverser la vie de sa mère qui va devoir trouver des solutions pour s'en sortir. Au final, ce n'est pas vraiment un second tome, si ce n'est que nous allons retrouver les mêmes personnages (cette fois, des personnages qui étaient secondaires dans Au revoir là-haut ont beaucoup plus d'importance).

Découvert au format audio, lu par l'auteur lui-même, j'ai apprécié ce moment. C'est un énorme pavé, ce qui me donnait pas mal d'heures d'écoute (849 minutes), ce qui était peut-être un peu trop long pour moi... Heureusement, Pierre Lemaitre avait une façon de raconter son histoire qui me donnait envie de persévérer, et je suis contente d'avoir pu le lire.

Malheureusement, je trouve que cette suite est en-dessous du précédent. le contexte historique est bien moins présent, même si nous savons qu'Hitler est en train de prendre le pouvoir, c'est au final très secondaire. C'est une histoire de vengeance, et c'est assez manichéen... L'idée était intéressante mais ça aurait pu tout aussi bien se passer à notre époque que ça n'aurait pas changé énormément.

Je m'attendais à tout autre chose et même si ça a été une bonne lecture, je suis un peu déçue, ayant préféré le premier tome de ce qui va devenir... une trilogie, dont je lirais tout de même la suite avec plaisir !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          60

Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013 pour Au revoir là-haut, publie en 2018, une suite à ce très beau roman. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier pour apprécier le deuxième, bien écrit, mais selon moi, d'une écriture moins puissante.

La structure est intéressante, l'intrigue bien menée. J'avoue cependant ne pas être très attirée par les histoires d'argent et de vengeance et je me suis lassée des entourloupettes de Madeleine Péricourt pour arriver à ses fins et assouvir sa rancune. J'ai lu rapidement la deuxième moitié du roman en sautant des pages sans avoir l'impression de rater l'essentiel. Ceux qui aiment les sagas de riches imbus de leur pouvoir apprécieront sans doute...
Commenter  J’apprécie          60
« Couleurs de l'incendie » est le deuxième opus de la trilogie commencée avec « Au revoir là-haut ».
Sept ans après le suicide de son fils Édouard, Marcel Péricourt décède. le jour des funérailles, Paul, son petit-fils de 7 ans, se jette d'une fenêtre de l'hôtel particulier familial.
Devenu paraplégique, le garçon est couvé par sa mère, l'héritière de l'empire bancaire qui va disparaître à la suite d'un complot fomenté par les ennemis de cette grande bourgeoise qui n'a jamais levé le petit doigt de sa vie. Mais elle va vite se rattraper et faire preuve d'ingéniosité pour se venger de ceux qui ont provoqué sa ruine. Sa tâche est facilitée par les vices et secrets de ses adversaires.
Après avoir refermé ce roman qui compte quelque 530 pages, mon ressenti est mitigé.
Pierre Lemaitre a sans conteste un don pour la narration et la construction et la période historique – les années 1930 - où l'intrigue se déroule est passionnante (collusion entre la presse et les milieux d'affaires, scandales financiers, montée des extrémismes...).
En revanche, comme je l'avais déjà constaté pour « Au revoir là-haut », les personnages sont tous antipathiques (à part peut-être le petit Paul) et, surtout, ils manquent d'épaisseur psychologique et de chair. Et l'auteur ne lésine pas sur la caricature. Je pense à la diva Solange Gallinato qui m'a vraiment agacée !
Lien : http://papivore.net/litterat..
Commenter  J’apprécie          64
J'avais lu et beaucoup aimé Au-revoir là-haut, mais je n'avais pas enchaîné avec les autres tomes sortis plus tard. J'ai récemment revu le film tiré du roman, et c'est ce qui m'a donné envie de découvrir la suite. Couleurs de l'incendie s'articule autour du personnage de Madeleine Péricourt, fille unique de Marcel Péricourt. le roman s'ouvre sur l'enterrement de Marcel Péricourt, avec d'entrée de jeu une péripétie assez originale. Ensuite, par un enchaînement de circonstances et de crises économiques, Madeleine, pourtant riche héritière, se retrouve ruinée et doit apprendre à vivre de façon beaucoup plus modeste avec Paul, son fils unique. Pour ne pas trop en dire et gâcher le plaisir de la découverte des futurs lecteurs, je résumerai la suite brièvement : Madeleine va manigancer, oeuvrer dans l'ombre pour se venger des trahisons successives qu'elle a subies.
J'ai apprécié cette lecture, mais moins que le premier tome. La plume de Lemaître est toujours aussi enlevée, agréable à lire. J'ai beaucoup aimé l'ambiance retranscrite des années 30, le contexte social et politique précisément documenté, croiser les différentes couches de la société (petits malfrats, journalistes, hommes politiques, bourgeois, banquiers, dame de compagnie…). Mais je ne me suis pas « attachée » aux personnages, sauf un peu à Paul : j'ai trouvé certaines intrigues trop invraisemblables. le personnage de Madeleine reste trop « factuel » à mon goût : on la voit agir, réagir… mais on ne partage pas ses émotions… c'est, je crois, ce qui m'a manqué pour être complètement embarquée dans l'histoire.

Lien : https://deslivresetmoi72.wix..
Commenter  J’apprécie          53
Autant j'ai raffolé de la lecture d'Au revoir là haut, autant j'ai été déçu de ce roman-ci.
J'ai compris l'histoire en grandes lignes, mais j'ai été déçu par le trop grand nombre de personnages , on s'y perd, par l'histoire qui ne m'a pas plu comparée au roman précédant.
Commenter  J’apprécie          41
J'avais adoré Au-revoir là-haut. Il était tout naturel de me jeter sur sa suite, Couleurs de l'incendie (le temps qu'il sorte en poche et que le soufflé des éloges retombe un peu, pour pouvoir le lire avec un regard délesté de l'influence des critiques).

Mon ressenti m'évoque immédiatement une allégorie culinaire. Il y a quelques années, j'avais préparé un excellent plat à base d'ingrédients du moment cuisiné à l'inspiration. Tout le monde m'avait félicité (y compris moi-même !), et je m'étais empressé de noter les grandes lignes de ma recette pour pouvoir la reproduire à l'occasion. Et dernièrement, j'avais les mêmes ingrédients à la maison, et j'ai voulu reproduire ce fameux plat. J'ai ressorti ma bonne recette, que j'ai suivie en complétant avec mes souvenirs et mon inspiration du jour. le résultat était bon, mais à la limite du décevant. La pincée d'aromates qui avait fait le succès de la première tentative donnait cette fois au plat un arrière-goût presque écoeurant, accentué par ma main trop lourde sur le sel et les épices ; les ingrédients n'avaient peut-être pas la même saveur, ou bien je ne l'ai pas dégusté dans les mêmes conditions. Toujours est-il que je n'ai pas retrouvé le plaisir de la première fois.

J'ai retrouvé ce ressenti avec Couleurs de l'incendie, lu environ deux ans après Au-revoir là-haut. J'ai eu l'impression que Lemaître était tout fier d'avoir trouvé une recette qui marche (le Goncourt, quand même !) et s'était empressé de la reproduire, en essayant de l'améliorer. Résultat : c'est à la fois lourd et insipide. Ce style qui m'avait emballé dans le premier opus est devenu pesant ; ces personnages que j'avais trouvés touchants sont devenus de vulgaires caricatures, à la limite de la vraisemblance ; ces situations dont la dramaturgie m'avait marqué se sont approchées trop près de la démesure : tout rebondit trop dans tous les sens, laissant trop souvent de côté la question de la cohérence et du réalisme. J'ai trouvé que l'auteur en faisait trop.

Le point qui m'a le plus gêné, je pense, c'est Madeleine. Dans Au-revoir là-haut, les problèmes touchaient tout le monde, tout du long, de façon à peu près régulière et homogène. Et surtout des hommes, dont la plupart l'avaient bien cherché. Là, dans la première partie, j'ai eu l'impression que Lemaître s'acharnait sur une pauvre Madeleine qui ne méritait pas de recevoir ainsi sur le coin de la tronche tous les drames possibles et imaginables au maximum de leur intensité. Ai-je été gêné parce que c'était une femme qui était ainsi maltraitée ? Parce que je la trouvais plus "innocente" que les personnages du premier volet ? Parce que les coups du sort étaient moins équitablement répartis entre les personnages et les temps du récit ? Quoiqu'il en soit, ça m'a vraiment mis mal à l'aise, et en cumulant ça avec l'abus d'édulcorants utilisés par l'auteur, c'est sans grand enthousiasme que j'ai poursuivi et achevé ma lecture. le changement de dynamique pour tous les personnages (sans grande surprise) ne m'a pas réconcilié avec le bouquin. Je n'ai pas particulièrement hâte de voir le troisième volet s'il poursuit dans cette veine...
Lien : https://toccacieli.wordpress..
Commenter  J’apprécie          43
J'ai adoré Au revoir là-haut, mais pour Couleurs de l'incendie la mayonnaise n'a pas pris pour moi. Un manque de subtilité (les bons et les mauvais), des personnages caricaturaux, des passages superflus, des divagations gratuites et un contexte historique intéressant mais un peu trop moralisateur. Et malgré tous ces bémols, la lecture n'était pas complètement désagréable grâce au style captivant de Pierre Lemaître. J'espère qu'il abandonnera les tribulations de la famille Péricourt pour se lancer dans de nouvelles aventures trépidantes.
Commenter  J’apprécie          42
Très déçue de cette suite d'"Au revoir la-haut".
J'ai eu l'impression que l'auteur prenait des affaires politico-financières contemporaines et les transcrivait dans l'entre deux guerres. (affaire Cahuzac...).
Style très plat et connivence sollicitée avec le lecteur qui pour le coup date énormément.


Commenter  J’apprécie          40
J'ai lu il y a quelques années "Au revoir là-haut" de Pierre Lemaitre qui est pour moi un chef d'oeuvre de la littérature française. Pour une raison que j'ignore, j'ai complètement zappé les deux livres qui le suivent. Un ami m'a donc prêté "Couleurs de l'incendie" et je suis mitigée.

Pierre Lemaitre est un de mes auteurs préférés. Il écrit bien, et sait tenir en longueur des intrigues assez originales. Mais pour ce roman, il m'a fallu lire 250 pages avant de commencer à m'y immerger. J'ai trouvé que c'était lent, mou, avec des protagonistes peu passionnants.

En gros, l'héroïne du roman qu'on découvre un peu dans le premier tome, Madeleine Pericourt, hérite d'une immense fortune à la mort de son père mais malheureusement, l'argent ne fait pas le bonheur puisqu'elle est entourée de personnes avides et méchantes qui font en sorte de la désoeuvrer de tout ... Ce petit bout de femme décide alors de se venger.

Et c'est là que ça devient intéressant et prenant : sa vengeance. Je n'ai donc donc pas eu de mal à finir les 300 pages restantes mais j'ai quand même trouvé, que par rapport aux nombreux autres romans déjà lus de cet auteur, que la trame était un peu "facile", simpliste, téléphonée...

Cependant, mon ami m'a dit que le troisième tome était génialissime donc aucun regret. Ça reste un très bon livre, c'est juste qu'on devient un peu difficile quand un auteur ne sort quasiment que des livres coup de coeur ;)
Commenter  J’apprécie          30
Travail honnête, agréable moment, parfois à mettre en parallèle avec notre époque (je me doute que ce n'est pas un hasard, il est malin Lemaître !).
Une histoire de vengeance bien fichue, certes un peu capillotractée, d'où la morale semble absente, car (Ah là là vraiment), certains protagonistes sont bien méchants !
J'ai eu peur à la fin du roman que le véritable assassin s'en sorte, mais non, ouf !
Finalement on n'échappe jamais totalement à la morale..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (12095) Voir plus



Quiz Voir plus

Alex de Pierre Lemaitre : l'avez-vous lu ?

Le personnage principal est :

une femme
un homme

8 questions
672 lecteurs ont répondu
Thème : Alex de Pierre LemaitreCréer un quiz sur ce livre

{* *}