Encore un roman sur la guerre de 1914-1918 ? Le plus grand tort de ce livre, jamais réédité depuis 1933, est peut-être d'être paru un an après le Voyage au bout de la nuit. Il partage avec le chef d'oeuvre de Céline une même indétermination de genre (roman ? autobiographie ?) et un même pessimisme, un même dégoût pour la guerre et la grotesque marche à la mort de « pantins sans personnalité », dans « un fracas d'usine en folie ».
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.