Black out

Voila le genre de bande dessinée que je ne suis pas habituée à lire, mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas apprécié cette histoire, bien au contraire. Ce polar, mené par une héroïne féminine des plus ordinaires, nous offre une histoire bien construite, osée et rythmée. Aucune pause, tout s'enchaine. On a l'impression d'assister à un épisode de "24h".

On suit ainsi Norma dans une folle journée, prise au piège par le milieu de la mafia, elle sera obligée d'oublier toute valeur morale afin de sauver sa peau et d'échapper à la justice. Une aventure qui m'a rappelée "Thelma et Louise", car Norma, tout comme les personnages de ce film, nous prouve que derrière chaque femme se cache une héroïne prête à tout pour sa liberté !

Question graphisme, alors que je pensais ne pas accrocher avec ses esquisses à l'encre de chine, j'ai vite perçu ce style comme parfait pour l'histoire. Un trait sombre et rapide tout comme l'intrigue. Un parti pris que que l'on pourrait comparer au journal de bord : des croquis qui semblent avoir été pris sur le vif tout comme l'on prendrait des notes rapide dans son calepin.

En définitive je remercie Babelio et les Éditions Sarbacane pour cette belle découverte signée Jerome Lerpinière. Un illustrateur que je ne manquerai pas de suivre de près.
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Dans le cadre de la dernière opération Masse critique de babelio, j'ai eu le plaisir de recevoir la première BD de Jérôme Lerpinière, Black out, gentiment envoyée par le service presse des éditions Sarbacane.

Ce qui m'a tout d'abord attiré, c'est la couverture.
Très classe, très graphique.
Tout comme la BD dans son entier.
Je ne suis pas spécialement fan de ce style de dessin, mais on ne peut que s'incliner devant la beauté de ce livre. C'est une évidence.

Ce que je retiendrai de ce polar dessiné, ce n'est pas le scénario, qui n'a rien de surprenant (l'éditeur parle de "trame dramatique épurée"), mais qui n'en est pas moins bien rythmé, je le reconnais.
On semble visionner un vieux polar à la télé, avec la belle héroïne et les méchants bien caricaturaux (désolée, je n'ai pas de référence mais l'éditeur parle de "l'influence des films noirs d'Anthony Mann (éclairés par John Alton) et de Jean-Pierre Melville), assaisonné de références actuelles. On voit H&M, on cite Zadig et Voltaire ou le Comptoir des Cotonniers.

Non, ce dont je me souviendrai, c'est bien le dessin noir et blanc, très "graphique".

plus d'infos et d'images sur mon blog...
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Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Babelio et Sarbacane pour ce partenariat.
Black Out est une bande dessinée d'une centaine de pages en noir et blanc. L'album est d'une belle qualité, le papier est épais, la couverture est souple mais épaisse aussi.
Black Out raconte la vie d'une serveuse jet-setteuse, prise au piège lors d'une soirée par un couple. le lendemain matin, le réveil est douloureux. Elle retrouve dans le coffre de sa voiture le cadavre d'une autre femme avec un cliché d'elle en train de la tuer. Qui est cette femme dans son coffre, pourquoi le couple a disparu, que doit-elle faire, aller voir la police ou se débarasser du corps ? Toutes ces questions que la jeune femme va se poser vont l'enfoncer dans une histoire sombre.
L'histoire se lit très facilement, mais comme elle est focalisée sur la jeune fille, il est difficile de connaître certaines réponses qui pourraient nous aider à comprendre. Nous apprenons au fur et à mesure ce que la jeune fille découvre. C'est assez déstabilisant de n'être que sur un seul personnage sans pouvoir avoir les clés du mystère avant la fin.
Le dessin, quant à lui, est plutôt réussi. Il arrive en quelques coups de crayon à faire ressentir l'ambiance glauque. En prenant un détail comme les yeux, le dessinateur nous propose pléthore d'émotions et d'états -fatigue, drogue, surprise, abattement...
Face à tant de défaitisme et de pessimisme, cette bande dessinée ne peut que s'adresser à des adultes en quête d'un univers réaliste transpirant la peur et côtoyant la mort.
Je remercie Babelio et Sarbacane pour ce partenariat.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..

Un roman graphique policier avec une intrigue d'engrenage assez classique mais bien menée et porté par un style d'illustrations très fort.

Attirée par la belle couverture, je n'ai finalement pas été convaincue par l'histoire trop speed et parfois un peu décousue. le personnage qui s'ennuie ferme lors d'une soirée de jeunes riches carburant à l'alcool et la drogue, rencontre un couple qui lui propose de prolonger la soirée dans un autre lieu...Mauvais plan, c'est là que la Black out apparaît et l'héroine va se retrouver mêler à une sombre histoire de drogue, de meurtre bien compliquée...Le trait agressif et sombre colle bien à l'histoire mais je n'ai pas réussi à me laisser emporter par l'ensemble que j'ai trouvé racoleur et sans saveur...