Bon petit livre d'art qui présente le tournant du siècle à Vienne à travers ses 3 peintres principaux et les répercussions qu'ils entraîneront au XXème siècle.
Beaucoup de reproductions d'une qualité à mon avis correcte. Et une bonne analyse de leurs oeuvres aussi bien d'un point de vue technique que social, replacées dans leur contexte.
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Par leur pose, les ditorsions qu'ils accusent et soulignent, les portraits de Egon Schiele (de même que ses autoportraits) deviennent des silhouettes convulsives dans un esprit caricatural. Et les mains, démesurément agrandies, avec la véhémence des sentiments forts qu'elles expriment dans des outrances, deviennent par leur jeu les éléments d'une gestuelle de l'angoisse qui ne se résume pas à l'expression, au regard, mais passe dans le caractère violemment expressif des membres.
Si Klimt illustre dans toute sa magnificence sensuelle le Symbolisme "fin de siècle" dans la version viennoise, Egon Schiele et Kokoschka marquent une avancée significative dans l'exploration de la nature humaine qui sous-tend la formulation d'une peinture de caractère expressionniste.
Avec eux on bascule dans le territoire d'un art aux accents plus tranchés, revendiquant la part sauvage de l'homme, de sa condition.
Jean-Jacques Lévèque :
Gustave CaillebotteOlivier BARROT nous propose de découvrir
Gustave CAILLEBOTTE à travers le livre de
Jean-Jacques LEVEQUE. Plus connu comme collectionneur selon
Olivier BARROT, c'est le
peintre de l'eau et de Paris après Hausmann que nous découvrons. Illustration (quelques tableaux issus du livre).