le dernier Levy est arrivé !
On ne pourra pas vraiment dire que c'est son meilleur cru, je ne sais pas mais avec le temps, la mouture ne se bonifie pas, bien au contraire et des mes premiers mots, je vais l'avouer, cette lecture ne fut pas un grand moment de plaisir, elle n'a pas non plus été douloureuse. J'ai découvert cet auteur avec Toutes ses choses que l'on ne s'est pas dite, une magnifique aventure qui m'a transportée et donner envie de suivre cet auteur, mais au fil du temps comme pour Musso les coups de coeurs deviennent rares.
Pour celui ci j'ai vraiment hâte de lire la chronique de ma binôme Gaëlle pour confronter nos avis, m'assurer que je n'étais pas à coté de la plaque.
Un démarrage laborieux pour une intrigue au style poussif, embrouillé, trop de temps et de modes narratifs differents, des flash-back entre 2016 et 1980 qui m'ont perdue en route, au point qu'il a fallu que je fasse marcher arrière.
Il faut parvenir à la deuxième partie pour que cette intrigue commence à prendre du sens et que le thème apparaisse clairement : que sait-on du passé de nos parents, qui se cache sous l'image sage qu'ils nous renvoient, quels sombres secrets cachent-ils ?
Nous nous retrouvons donc face à plusieurs personnages importants et partageons donc d'un coté une histoire passionnelle entre deux femmes et celle de
la dernière des Stanfield (pas tant la dernière que ça, n'oublions pas Maggie) qui va découvrir le passé de sa mère.
Dans sa quête elle va rencontrer Georges-Harrison qu'un même anonyme va lancer sur les traces de son père inconnu.
La trame de l 'intrigue est certes intéressante, cependant la combinaison est assez alambiquée, les personnages complexes tant et si bien que je n'ai pas vraiment compris ni trouvé réaliste cette passion entre Stella et May.
Pour ce qui en est des personnages d'une manière générale, pas moyen de ressentir quoique ce soit, pas d'attachement, pas d'émotions.
A partir de la moitié du roman, c'est la curiosité qui vous gagne, avec cette question ? Qui est qui ? Que c'est-il réellement passé en 1944 dans cette ferme isolée de France ? Je pressent quelques suppositions qui se relèvent justes.
Reste une question qui ne trouvera sa réponse que tout à la fin , qui est le corbeau et pourquoi cette mise en scène ?
J'avoue que ce dénouement m'a surpris, m'intriguant davantage car à mon sens, il manque des éléments pour le rendre réaliste.
Comment pouvait-il connaitre l'existence de Georges-Harrison et d'autres éléments et cette fin me semble tronquée et trop inattendue, car peu réaliste.
Pour conclure je dirais que je ne partage pas l'avis
Philippe Chauveau qui dit en quatrième de couverture : « Entre émotion et suspense : un jeu de piste haletant. » parce que je cherche encore le coté haletant,l'émotion et le suspens
J'ai plutôt suivi cahin-caha l'histoire d'une saga familiale aux personnages peu attachants, aux réparties fades et sans grand intérêt. le seul protagoniste attachant est le père.