Loin des histoires d'amour où les sentiments couvent en attendant de pouvoir librement s'exprimer, le dernier roman de Marc Leyv,
La Dernière des Stanfield est une intrigue familiale plutôt complexe, mais intéressante.
Marc Levy se lance dans la saga familiale
Eleanor-Rigby est une jeune femme reporter au National Géographic, elle parcourt le monde afin d'immortaliser ses merveilles. Un jour, elle reçoit une lettre anonyme qui lui annonce que sa mère a commit des méfaits dans sa jeunesse.
À Montréal, Georges Harrison reçoit une lettre similaire. Eleanor-Rigby et Georges ne se connaissent pas, mais vont faire connaissance dans un bar de Baltimore où le corbeau leur a donné rendez-vous. Au mur, une photographie de leurs mères respectives, ensemble, dans les années 80.
Ils vont alors tenter d'en apprendre plus sur May et Sally-Anne...
Mon avis :
La saga familiale de
Marc Levy
J'ai lu plusieurs romans de
Marc Levy que j'avais découvert avec «
Et si c'était vrai », que j'avais beaucoup aimé. J'ai ensuite lu d'autres histoires de cet auteur avec beaucoup de plaisir comme «
mes amis, mes amours », que j'avais trouvé vraiment agréable.
Il y a deux ans, je vous avais parlé de « Elle & Lui », un roman qui me faisait renouer avec celui que j'avais un peu délaissé au fil des années. Ça avait été une véritable lecture, ou plutôt une écoute vu qu'il s'agissait d'un livre audio, plaisir. J'avais trouvé l'histoire rafraîchissante.
Dans
La Dernière des Stanfield,
Marc Levy lâche un peu son style de prédilection pour s'essayer à la saga familiale. S'il y a des choses que j'ai appréciées dans ce roman, d'autres m'ont laissée perplexe.
Tout d'abord, j'avoue que l'auteur a su créer des ambiances qui ont beaucoup de cachet ou de personnalité. Appartements typiques, loft au style industriel, ville portuaire... tout ce qui sert de décor au roman est bien décrit.
Mais là où j'ai eu plus de mal, c'est au niveau de l'histoire que j'ai trouvée difficile à suivre. Des tas de personnages dont les histoires se succèdent au fil des chapitres ont eu raison de mon enthousiasme à l'idée de lire ce roman. Au point qu'à certains moments, j'en venais à me demander si je comprenais quelque chose à l'histoire qu'avait voulu nous raconter
Marc Levy. La guerre, les années 80, aujourd'hui, les filles, les mères, les amants, les pères... Sincèrement, j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver.
Une écriture plus érotisée
Ensuite, l'auteur s'est autorisé des passages un peu osés comme celui du salon de massage en début de roman ou encore une histoire d'amour torride entre deux femmes, ce qui ne lui ressemble pas trop. Ce qui m'aurait paru anodin dans un autre roman m'a semblé racoleur venant de
Marc Levy. Je me suis demandé pourquoi il avait besoin d'utiliser ce type d'attrapes lecteurs, alors que ses livres sont tous de véritables best-sellers.
Si la première moitié du roman est plutôt difficile, une fois Eleanor-Rigby et Georges sur les traces du passé de leurs mères, la lecture devient plus plaisante.
La Dernière des Stanfield n'est définitivement pas mon
Marc Levy préféré. J'aurais apprécié plus de simplicité dans cette saga familiale trop complexe à mon goût.
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