La prochaine fois

Je suis en panne d'inspiration, qui se tarie, je me sens tout nu, je n'ai pas une putain d'idée pour venir vous secouer la boite à sourires, du coup c'est la merde, faut que je comble une page de rien, avec le je ne sais pas quoi au bout de la plume azerty, à me chatouiller les idées qui se raréfient… alors je rêvasse, je me fantasme un peu la tronche, à imaginer une jolie nana qui se dirait que le mec tout nu là, le regard dans les étoiles, bah je vais aller lui suce-surer trois quatre banalités à l'ambigüité bandante, la goutte aux lèvres…

Elle s'approche, j'ai louché son cul depuis un bon moment, il faut que je me concentre, j'ai la timidité niaise, la tremblote pas rassurante, faut que parle à la hauteur des mes désirs, j'ai déjà imaginé lui tripoter le sourire par deux trois conneries, parce que c'est le kif une meuf qui se marre, mais comment amorcer l'intérêt d'une bonne bavette au soleil, merde elle est déjà là, elle sourit j'ai rien dit, cool ce fantasme, je suis sur que si je déballais ma bite la tout de suite, la bouche grande ouverte elle s'emploierait à ne pas trop parler, mais je suis un putain de romantique au romantisme pudique, j'ai pas le secret d'une séduction à la con qui pousserait n'importe quelle petite chatte à ronronner de désir pour ma gueule, mais c'est moi le héros de l'histoire, le narrateur, je fais ce que je veux, alors du coup elle s'assoie à côté de moi…

- Bonjour que je lui dis

- Bonjour qu'elle sourit

- de loin je ne vous imaginais pas aussi belle

- Je venais vous dire que regarder le cul des nanas n'était pas le meilleur moyen de se rendre compte de la beauté de ces dames, aussi subjectif que vos gouts qui me mouillent droit au cœur

- le cul d'une femme est la grâce de la lubricité voyez-vous, alors l'imagination se levrette à coups de va et vient entre vos yeux et votre derrière, et je n'ai pas encore mis ma main dans le calbute pour vous exprimer ma pensée…

- le cul n'est qu'un apparat à emmerdeur, qui se croit en droit d'imaginer pourvoir buter dans le fond juste parce que leur bite dicte ce besoin au combien délicieux j'en conviens de venir s'enfoncer avec entrain, avant même d'échanger deux trois conneries sur la misère du monde…

- J'ai toujours préféré les exceptions à la con qui pourrissent notre compréhension, alors que t'as tout bien pigé sur les règles du jeu, on te balance cette exception qui fait d'elle un truc exceptionnelle dont tout le monde parle, alors j'aspire à être cette exception, laissant ma bite m'imposer seulement son envie de pisser, bien qu'elle soit en droit de me donner son avis sur tel ou tel apparat au courbes divines qui peuplent nous plus viles envies

- Certes mais il serait judicieux d'y mettre de la discrétion, ne pas tomber dans la vulgarité à branleur, incapables de penser sans baiser, ensuite on fait un brin de causette, on s'essuie les liquides à refroidissement, et puis chacun repart dans sa merde, sans échanger quelques cultures de bonne compagnie…

- J'y vois dans ce que vous dites une putain de note de pessimisme, mais qui m'excite le cerveau à réflexion, putain non seulement cette fille est belle, mais elle est bandante de l'intellectuelle, je vous déballerais bien quelques échanges enrichissants, entre l'ennui et la passion, on peut bien discuter un peu la rigolade ?

- Volontiers, d'ailleurs pendant que l'on est encore habillés de futilités, de loin je vous imaginais plus grand…

Voilà un putain de fantasme, nouer un feeling à la main au cul sans toucher, au doigté lubrique sans se mouiller, juste en se parlant de rien, le sourire béa de deux personnes qui se parlent avec les mêmes envies, dans le respect d'un échange corrompu par les lois d'un machisme qui m'échappent depuis des années, donc si vous voyez un petit gars qui a l'air perdu dans un parc, soleil au vent, lunettes sur le nez plongé dans un bouquin corné d'une maladresse assumée, approchez-vous dans la curiosité, regardez dans ses yeux à quel point vous lui plaisez…

A plus les copains

PS: Un autre bouquin de Levy

Lecture décevante. Je suis allée au bout du roman par principe. Pas de plaisir de lecture

Léger, insipide, médiocre et sans le moindre intérêt sont les seuls mots qui me viennent à l'esprit. Si c'était vrai n'était déjà pas un chef d'oeuvre mais alors là, c'est consternant ! J'ai l'impression d'avoir jeté mon argent par les fenêtres.

Jonathan et Peter sont passionnés de peinture. L'un est expert, l'autre commissaire priseur.
Jonathan va bientôt se marier alors que Peter est incorruptible coureur.
A quelques semaines du mariage, des tableaux dont rêvent Jonathan depuis toujours vont être mis sur le marché à Londres. Jonathan et Peter partent tous 2 pour ne pas louper cette occasion.
Là-bas, ils font la rencontre de Clara dont Jonathan est irrésistiblement attiré. Cette attirance peut-elle compromettre son futur mariage ?

Je dois avouer que je n'ai trop adhérer à l'histoire. Peut-être parce que je ne suis pas intéressée par le milieu de la peinture. J'ai trouvé ce roman lent et trop long alors qu'il fait moins de 300 pages.

J'avais déjà lu des romans de Marc Levy. J'avais lu : "Sept jours pour une éternité" (qui est de loin mon préféré), "Et si c'était vrai...", "Vous revoir". J'ai été un peu déçue par ce roman. L'histoire aurait pu être intéressante. Mais je n'ai pas vraiment accroché. Les personnages n'étaient pas vraiment intéressant, ni attachant. Seule la passion de l'art nous a été transmise par l'auteur, et encore. Par la suite, j'ai essayé "Ou es tu?" ce qui a mis un terme pour moi à la lecture des livres de Marc Levy.
Ce livre est avant tout un divertissement. Si de meilleurs livres se présentent à vous, n'hésitez pas à lire les autres livres ( je pense qu'ils seront plus intéressant et vous apporteront plus).

Un conte contemporain qui fait de nombreux allers retours dans le passé. Une histoire d'amour passionnée, l'histoire de l'art, des tableaux, un peintre. J'aime beaucoup les romans qui évoquent la peinture, les artistes, les pigments etc...c'est sans doute ce qui m'a permis de ne pas trop m'ennuyer. J'ai apprécié également me promener dans la campagne anglaise, dans le manoir de Clara. J'ai moins aimé l'intrigue qui finit par devenir compliquée et abracadabrantesque. On ne comprend pas trop le comment du pourquoi. Cela reste du Marc Lévy, pas de grande surprise, ça se lit vite, en mode détente.

Je ne sais jamais trop à quoi m'attendre avec Levy. Parfois j'aime bien, d'autres fois je m'ennuie. Et sur ce coup, je n'ai pas trouvé grâce à ce livre et je me suis ennuyée. C'est tellement tordu et tiré par les cheveux que je n'ai pas croché. Je sais qu'il mêle souvent ce genre de chose, et j'y suis plutôt insensible à cette forme de fantaisie.

Jusque là, j'aimais bien les livres de cet auteur. Ils n'ont rien d'extraordinaire, mais il y a un côté agréable er reposant.
Sauf que cette fois, le charme n'a pas agit. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé ce petit livre interminable. C'est dommage, l'idée de départ ma plaisait bien.
En revanche, j'ai adoré la fin.

Jonathan et Peter, deux amis de longue date, sont régulièrement amenés à travailler ensemble, le premier en tant qu'expert dans le domaine de la peinture, et le second en tant que commissaire-priseur.
Jonathan est depuis toujours passionné par un peintre russe et il voue sa vie à la recherche de sa dernière oeuvre, jamais dévoilée au grand public.
Un jour les 2 amis apprennent qu'une galerie va exposer plusieurs tableaux du peintre et ils espèrent y découvrir la fameuse oeuvre.
Ils font la connaissance de la galiériste Clara, et aussitôt une connexion se fait entre Jonathan et Clara qui ont le sentiment de se connaître depuis toujours.
Et la vérité n'est pas loin ...

Levy nous emporte dans un roman dans lequel les âmes se réincarnent, l'amour survit à la mort et traverse les époques.

Personnellement, je n'ai pas beaucoup accroché et j'ai même trouvé certains passages un peu confus.

Une histoire d'amour intemporelle ,c'est une bonne idée de départ.mais les péripéties sont nombreuses et difficiles à suivre voire incroyablement machiavéliques.