De retour à Londres, Emily résuma parfaitement l'amitié qui liait les deux hommes. Elle confia à son journal intime qu'Antoine et Mathias, c'étaient exactement les mêmes... mais en très différents, et cette fois Louis n'ajouta rien dans la marge.
Sa tête lui pesait trop. Elle la laissa glisser vers son épaule. Il faudrait garder les paupières encore un peu ouvertes, s'imprégner de tout ce qui était là , je voudrais voir les magnolias, me pencher sur les roses ; la lumière s'apaise, le soleil est moins chaud, l'oiseau est parti ; la petite fille me fait signe, mon père me sourit. Dieu que la vie est belle quand elle s'en va... et la tasse roula sur l'herbe.
Laisser entrer quelqu'un dans sa vie , c'est abattre les murs qu'on a construits pour se protéger, pas attendre que l'autre les enfonce !
Fallait-il donc que les gens s'éloignent pour que l'on se rende compte de la place qu'ils prenaient dans nos vies ?
On peut essayer de fuir la solitude, déménager, faire tout pour rencontrer des gens cela ne ne change rien. A la fin de la journée, chacun rentre chez soi. Ceux qui vivent en couple ne se rendent pas compte de leur chance. Ils ont oublié les soirées devant un plateau-repas, l'angoisse du week-end qui arrive, le dimanche à espérer que le téléphone sonne. Nous sommes des millions comme ça dans toutes les capitales du mondes.
La seule bonne nouvelle c'est qu'il n'y a pas de quoi se sentir si différent des autres.
mais qui est ce Popinot ? est lui ??
Jean-Jules Popinot est un personnage de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac.
Il épouse une demoiselle Bianchon de Sancerre, ce qui fait de lui l'oncle par alliance d'Horace Bianchon. Son frère cadet, Anselme Popinot, deviendra par la suite le comte Anselme Popinot. Jean-Jules Popinot est l'image-même du juge intègre et compétent, mais son honnêteté rigoureuse nuit à sa carrière.
Fallait-il donc que les gens s'éloignent pour que l'on se rende compte de la place qu'ils prenaient dans nos vies?
La vie a beaucoup plus d'imagination que nous.
J'ai cru que le prochain amour serait encore une defaite, alors comment risquer de te perdre quand je n'avais que toi?
Pourtant, à nourrir mes peurs, je t'ai perdue quand même.
Toutes ces années, je t'écrivais ces lettres, rêvant sans jamais te le dire d'être celui qui les lirait. Ce dernier soir non plus, je n'ai pas sur le dire...
J'aimerais cet enfant mieux qu'un père puisqu'il est de toi, mieux qu'un amant même s'il est d'un autre.
Si tu voulais encore de nous, je chasserais tes solitudes, te prendrais par la main pour t'emmener sur un chemin que nous ferions ensemble.
Je veux vieillir dans tes regards et habiller tes nuits jusqu'à la fin de mes jours.
Ces mots là c'est à toi seule que je les écris mon amour.
j'aime toujours autant le clin d’œil de Levy a tout ses autres personnages ..... ;)