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EAN : 9782874895340
168 pages
Weyrich (30/04/2019)
2.25/5   10 notes
Résumé :
Boston a son étrangleur, Mons, son dépeceur, et voici que Liège est victime d’un dévoreur… Au pays de Simenon, le bout du siècle vingtième s’étire dans le gris et le fil des jours y apporte son lot de cadavres. Un bouquiniste, un flic et un glandeur poète résistent au spleen ambiant à coups de cœur, à coups de gueule et à coups de rouge. C’est que la librairie « Au pendu de Georges », qui réunit les trois amis, est une île idéale pour refaire le monde. Un monde qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans le parc de la Boverie à Liège (Belgique), Lili, petite fille qui aime jouer à cache-cache, est attirée par un bâton de rouge à lèvres sous un buisson. le rouge-à-lèvres, elle en rêve ! Mais maman ne veut jamais lui prêter le sien. Elle écarte les branchages pour saisir ce trésor. Soudain, son visage se couvre de mouches. Effrayée, elle pousse un cri. Une dame est couchée sur le sol. Elle dort puisque le cri de Lili ne l'a pas fait bouger. Elle est bizarre la dame. Elle a son tee-shirt relevé sur la figure. Ses nénés sont tout nus et il n'y a pas de tétons au bout !

Critique :

« Qui trop embrasse mal étreint » ou comme disait mon vieil instituteur, monsieur van Caelenbergh, « Qui trop embrasse rate son train. » (Humour de potage à cinq cents, et encore, c'est bien payé !)

Christian Libens, à force de changer de personnages, de lieux et de contextes m'a égaré très vite dans cette histoire « policière ». C'est dommage car j'aime bien retrouver des ambiances locales, dans ce cas-ci liégeoises, mais à force de s'éloigner de son sujet principal, l'assassinat de femmes, les tétons arrachés, on finit par se perdre même si le roman ne compte que 162 pages. Au terme de cette lecture, d'un profond ennui, je me demande ce qu'il y a de polar dans cette histoire où, à part le fait qu'il y ait un sadique aux méninges complètement dérangées, il n'y a vraiment aucun suspens à espérer. Et ce ne sont pas les hectolitres de Gigondas que s'enfilent trois protagonistes, que l'on pourrait croire être les personnages principaux, pour lesquels on n'éprouve aucun attachement, qui donnent du corps à ce roman.

Cette lecture fut une sacrée perte de temps…
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Jaune cocu. L'imprimeur n'y a pas été avec le dos de la cuillère. Figurez-vous que cela m'a coulé sur les mains! du jaune poussin à ne savoir qu'en faire. Comme un enfant après un atelier peinture, je me suis essuyé sur mon jeans mais le livre, lui, a continué de verser. Sans retenue. Et vas-y que je t'éclabousse!

Avant, les livres savaient se tenir. Tu pouvais les laisser traîner partout dans la maison, ça ne mouffetait pas, et surtout, ça ne pleurait pas ce jaune dégueulasse. Ce temps-là est révolu, maintenant faut qu'ils se parent de couleurs criardes pour qu'on les adopte. Tu verras que dans dix ans ils clignoteront pour attirer notre attention!

En attendant, ce fichu livre est entrain de moucheter ma bibliothèque. Si cela ne part pas, j'expliquerai à l'hémisphère gauche de mon cerveau qu'il n'a pas à s'en faire. Yellow is the new Black. Bref.

Avant de lire son roman, Les seins des Saintes, j'avoue tout de go, n'avoir jamais entendu parler de Christian Libens. On a pourtant un point commun aussi évident que le jaune canari de son ouvrage: on est, tous les deux, de la région liégeoise. Autant dire que lire une enquête policière qui se déroule dans notre bonne vieille cité ardente avait de quoi chatouiller ma curiosité. Au vu du titre et de la couverture, ça allait être gras comme des croustillons, sombre comme une ruelle du Carré, et fleuri telle une liégeoise toujours trop maquillée! Alors, que reste-il après la lecture de ces cent-soixante-deux pages?

Une impression mitigée entre un plantage total et une oeuvre parodique étirée jusqu'à la rupture. À l'instar de ces nanards du cinéma qui, à force d'être dans l'invraisemblable ridicule, en deviennent intéressants et cultes. Pour jouer dans cette catégorie, il aurait fallu que le roman ne soit pas bloqué dans un entre-soi dont seul l'auteur semble comprendre les références. Car planter l'histoire de liégeois (dont un homme dévoreur de seins) qui se balancent des blagues de bouquinistes biberonnés aux lectures de Simenon, dans les années « nonante », cela ne facilite pas la tâche du lecteur.

Il n'en reste pas moins que ce roman est arrivé à me décrocher quelques sourires, de par son phrasé de vieux coquin grotesque et de par sa construction, 162 pages divisées en 52 chapitres, chacun sous-titré à coup de:

"Chapitre 16: Où Vanessa parle à Tina d'Agata et gnagnagna."
"Chapitre 20: Où le végétarisme ne fait pas l'unanimité mais alors pas du tout."

Un livre hors-norme pour le meilleur (cela reste à prouver) mais surtout pour le pire. Peut-être, devrais-je le relire dans dix ans afin de comprendre les références de polars et ces blagues de potache qui me sont passées sous le nez. En attendant, je recommande ce roman aux écologistes. Placé à bonne hauteur, dans votre bibliothèque, cet objet, grâce à sa couleur jaune fluo éclairante, vous permettra de rentrer en pleine nuit dans vos pénates, rond comme une queue de pelle, sans allumer la moindre lumière! Ne dit-on pas que la grande littérature est celle qui nous éclaire ?
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
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Dans la dernière Masse Critique, plusieurs livres avaient retenu mon attention et c'est Les seins des saintes qui ne fut attribué.
Je tiens d'abord à remercier les éditions Noir Corbeau pour leur envoi et une nouvelle fois Babelio pour l'originalité de son opération.
Pourquoi ce livre me direz-vous? Je pourrais vous répondre pour sa couleur, jaune canari, mais ce ne serait pas totalement vrai. Pour la dernière de couverture? Beaucoup plus.
En effet, ne connaissant pas cet auteur, Christian Libens, pourtant à l'origine d'une trentaine de livres, passionné par Simenon, je me suis dit que retrouver un univers mélant polar, personnages à la Montaldo et Camilleri, ne pouvait qu'être truculent.
Pour celles et ceux qui connaissent, un peu comme Poulets Grillés de Sophie Hénaff!!!

Eh bien, pas du tout. J'ai le regret de devoir annoncer que cette lecture fut une vraie déception (heureusement 162 pages découpées en 52 petits chapitres)

La liste des personnages est d'une longueur....presque celle de nos bons vieux bottins : Atza, Liliane, Annie, Tina, Vanessa, Agata, Bibiche, Indépendance, Scolastique, Julius et en fil rouge, ou plutôt devrais-je dire en fil de Gigondas : Francis l'inspecteur dit Maigret, Georges le libraire alias Papa simenonien convaincu et Guibert fils de Georges et poète à ses heures.
J'arrête la liste mais j'en oublie.

L'histoire : un dévoreur en série de seins de prostitués. Nous ne pouvons parler d'enquête car ce dernier sera arrété par hasard et notre inspecteur sans rôle réel sur le sujet; nous ne pouvons parler d'humour même si l'action se situe à Liège; l'auteur nous perd avec tous ses personnages, avec leur rôle indéfini, avec leur manque d'épaisseur et de sympathie.
L'une des rares choses faciles à identifier : à chaque rencontre des 3 amis, une bouteille de Gigondas est bue!! Un peu pauvre pour un roman

Donc, et je m'en excuse, je ne parviens pas à terminer cet avis par une recommandation...
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Foutraque. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture de ce roman. Et encore roman, 160 pages grâce à une mise en page très généreuse! On tourne plutôt autour des 120 si l'on enlève tous les sauts de page (Amélie Nothomb, tiens-toi bien, tu as de la concurrence en matière de concision).
Il y a une multitude de personnages qui sur une longueur aussi courte ne bénéficient d'aucun développement en profondeur, on ne sait plus qui est qui, foutraque je vous disais.
L'intrigue. Un tueur mangeur de seins sévit dans les rues de Liège. Voilà, c'est tout ce qu'il faut savoir parce que ne vous attendez pas à voir le début d'une enquête pointer le bout de son nez, que nenni! Rien à se mettre sous la dent, un peu comme à Sclessin au moment où j'écris c'est ligne (les footeux comprendrons). C'est morne plaine!
Une mauvaise pioche pour les éditions Weyrich, mais si j'ai bien compris l'auteur fait (ou à fait) partie de la maison, ceci explique peut-être cela?
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Dernier roman de Christian O. Libens, ce polar à la couverture très jaune d'oeuf nous narre l'histoire d'une meurtrier de prostitués.
Francis Dangé, dit Maigret, Georges Simon dit Papa et Guibert sont trois amis qui ont l'habitude de se réunir chez Georges qui tient une librairie au coeur de Liège en buvant un bon gigodas.
Mais Francis est inquiet. Petit inspecteur de Police, il enquête sur un tueur en série surnomé le dévoreur. Ces victimes, des jeunes prostitués, sont toutes tuées avec le même mode opératoire. Les tétons de seins arrachés ainsi que les aréoles.
Ce pervers est à la recherche de l'amazone, la femme unique.
Avec l'addition de ces meurtres, les 3 amis et surtout Francis, craignent pour leur compagnes qui sont, elles aussi, des prostitués.
Ce petit polar (162 pages seulement) a beaucoup de référence Georges Simenon. L'auteur est un inconditionnel, il lui a consacré deux ouvrages.
Un roman noir sans surprise même si O. Libens emploie un langage d'un érotisme avancé. L'histoire est construit de 53 petits chapitres qui permet à faciliter la lecture.
Même si l'on ne tient pas un chef d'oeuvre, on passe un bon moment de lecture.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tu te pollues les sangs pour des prunes séchées avec toutes ces merdes ...
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Vidéo de Christian Libens
Interview de Christian Libens (co-directeur de l'anthologie poétique) par Rony Demaeseneer @ BOZAR + d'infos sur http://www.renaissancedulivre.be/index.php/litterature/espace-nord/item/6528-coffret-piques-des-vers © Renaissance du Livre 2010
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