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EAN : 9782016269268
260 pages
Hachette Romans (07/03/2018)
3.59/5   29 notes
Résumé :
Frankie Laudau-Banks fait ses études au pensionnat huppé d'Alabaster. Quand elle découvre que son petit ami Matthew fait partie d'une société secrète exclusivement masculine, l'Ordre des Bassets, elle décide de lui prouver qu'elle n'est pas une potiche et qu'elle a des projets beaucoup plus subversifs que ceux de leur leader, Mâle Alpha, dont elle usurpe l'adresse mail.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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> https://booksandrap.wordpress.com/2018/04/03/alabaster-moi-e-lockhart/


J'ai découvert Emily Lockhart avec « Nous les menteurs » ça avait été une lecture très prenante qui m'avait intriguée du début à la fin. Puis j'avais retenté l'expérience avec « Un truc truc comme un biscuit craquant » qui m'avait un peu moins plu. J'avais donc hâte de voir si ce nouveau livre allait me conquérir ou au contraire me décevoir. Alors verdict ? Malheureusement pour moi ça ne l'a pas vraiment fait. Je n'ai pas détesté cette lecture car certains points m'ont vraiment plu, mais je n'ai finalement pas compris où l'auteure voulait nous emmener.
Plus j'avançais dans l'histoire plus je me demandais si vraiment j'aimais ma lecture ou non. C'était agréable et pourtant ce ne sera clairement pas une lecture que je garderais en mémoire à mon grand regret. La plume est très sympa, c'est fluide, ça se lit en une seule fois et pourtant il m'a clairement manqué quelque chose.


Ce que j'ai bien évidemment adoré c'est l'ambiance très américaine du bouquin.
On nous plante un décor très alléchant. Une école très bourgeoise qui compte parmi ses rangs beaucoup de familles riches et boursières. Ce genre d'école particulière où si vous ne faites pas parti des plus populaires, de l'élite, vous êtes tout simplement invisibles. Ajoutez à ça une société secrète et vous m'avez littéralement perdue. J'adooooore les histoires qui se déroule dans un pensionnat. C'est quelque chose qui m'a toujours fascinée et passionnée. le livre partait avec un réel avantage et pourtant je n'ai pas été séduite par l'histoire malgré cela. Généralement les récits dans les internats de ce style-là son bourré de mystère et apporte cette petite touche très spéciale et pourtant avec « Alabaster & moi » la magie n'a pas opéré. C'était, je trouve, un peu cliché. C'est dommage et pourtant ça me semblait d'une certaine manière inévitable. On y retrouve des fêtes improvisées, des réunions secrètes, des missions données aux nouvelles recrues… Tout un tas de choses qu'on a déjà lu et vu dans un tas de livres et de films de ce genre-là. C'était cliché et pourtant cet aspect m'a quand même plu. C'est un livre qui est clairement adolescent, peut-être même un peu trop pour moi. Je pense tout simplement ne pas être le coeur de cible. Si j'avais 15-16 ans j'aurais surement davantage apprécié ma lecture qu'au jour d'aujourd'hui. Je regrette le fait que ce ne soit pas plus exploité. Ça aurait pu être plus profond et on ne reste finalement qu'en surface. On reste vraiment dans une histoire très simple et qui est trop axé sur la romance et les histoires de coeurs de Frankie. Alors bien évidemment on aborde aussi d'autres sujets mais ce n'était pour moi pas assez concret.


Malheureusement ce qui me chagrine et ce qui fait que je n'ai pas adhéré c'est que je n'ai pas vraiment compris le but de ce livre.
Prouver que les femmes peuvent aussi être ambitieuses ? Peuvent avoir de bonnes idées, faire des choses au même titre que des hommes ? Je ne sais pas, je n'ai pas été convaincue et je ne me suis pas vraiment sentie captivée par cette histoire. Au fond elle se donne tout ce mal pour impressionner une bande de jeunes et pas pour se prouver qu'elle peut y arriver elle-même bien mieux qu'eux.
C'est vraiment dommage car j'ai vraiment bien accroché avec Frankie. Son caractère et son audace m'ont plu et m'ont fait sourire à de nombreuses reprises. Et pourtant cela ne m'a pas empêcher de m'ennuyer un peu. le fait de ne pas vraiment savoir où l'auteur voulait en venir m'a un peu déstabilisé. J'ai trouvé l'intrigue trop simple, ça manquait à mon sens d'un peu plus de rythme. Il ne se passe pas énormément de chose et ce qui s'y passe n'était pour moi pas vraiment très addictif.
Pour conclure, vous l'aurez compris, c'est une lecture en demi-teinte pour moi. Une lecture mitigée que j'aurais pourtant aimé adoré. Malheureusement c'est peut-être un peu trop adolescent et trop peu approfondi pour réellement me satisfaire et me prendre aux tripes. Si vous recherchez une histoire très simple, avec une bande de jeunes huppés, un pensionnat et une héroïne audacieuse vous trouverez surement votre bonheur avec « Alabaster & moi » ! Je vous laisse donc vous faire votre propre avis, c'est encore la meilleure chose que je pourrais vous conseiller :)


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Après deux ouvrages écrits par E. Lockhart lus et partiellement appréciés, je me suis dit que jamais deux sans trois et j'ai donc acquis Alabaster et moi, venu rejoindre Nous les menteurs et How to be bad sur mes étagères. Où il a fait un séjour prolongé de plus d'un an avant d'enfin rejoindre ma pile de livres à lire durant l'été. Et l'adage s'est vérifié puisque il y a bien « jamais deux sans trois », mais lectures mitigées cette fois-ci. Voire même plus puisque j'ai tout bonnement détesté ce livre.

Pour Frankie Landau-Banks désireuse d'être acceptée par les élèves les plus populaires du pensionnat huppé où elle vient d'entrer, « non » n'est pas une réponse acceptable. Surtout quand le non est en rapport avec son admission dans une société secrète réservée uniquement aux garçons et dirigée par son petit ami. Voilà Frankie bien décidée à prouver à tous que les filles peuvent faire aussi bien que les garçons, si ce n'est mieux, le tout à grand renfort de boîte de betteraves et de soutiens-gorges.

Alléchant comme programme non ? À lire le résumé et les différents communiqués de presse qui avaient accompagné la sortie de ce livre, j'imaginais un roman féministe et drôle sur une jeune fille brillante bien décidée à montrer à une bande de petits misogynes combien les filles sont l'égales des garçons dans bien des domaines, y compris dans celui des sociétés secrètes organisatrices de blagues d'anthologie. Oh déception ! Cruelle déception !

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre, à commencer par ses personnages. Loin de l'image de la jeune fille forte et indépendante que nous présente la quatrième de couverture, Frankie est en réalité purement et simplement insupportable. Incapable de supporter d'être exclue de quoi que ce soit et désireuse de prouver à une bande de petits crétins égocentriques qu'ils doivent l'aimer à tout prix, elle se lance dans une sorte de vengeance, qui n'en ai pas vraiment une en fait, et qui lui donne tout bonnement au mieux l'air pathétique et désespérée, au pire l'air complètement folle.

Parce que contrairement à ce que j'avais cru ce livre n'est ni drôle ni féministe. Aucune des actions de Frankie n'est dictée par son envie de prouver à tous le côté rétrograde et sexiste de cette société secrète mais au contraire un besoin désespéré de se faire aimer d'une bande de garçons aussi insupportables que détestables, qu'elle devrait plutôt fuir à tout prix. Peut-être l'autrice a-t-elle tenté de nous faire comprendre que l'attitude de Frankie n'est pas la bonne et que justement à l'inverse d'elle il ne faut pas essayer de se faire aimer de gros crétins, mais si le message est bel et bien celui-là, la manière dont l'histoire est racontée ne permet pas de le comprendre, voire nous donne plutôt le message inverse.

Concernant l'histoire en elle-même difficile encore une fois de la trouver intéressante tant on a du mal avec les personnages. On admirera malgré tout l'imagination de l'autrice concernant l'invention de blagues à grandes échelles qui sont assez démentielles et restent les seules choses qui ont su me faire sourire durant ma lecture. L'épisode des soutiens-gorges est particulièrement savoureux, même s'il n'a pas du tout l'effet escompté par le personnage principal.

Mais comme je l'ai dit plus haut, ce que l'on a vraiment du mal à cerner dans cette histoire ce sont les intentions de l'autrice, les messages qu'elle tente de nous faire passer. Doit-on prendre le livre à contre pied en comprenant que l'attitude de Frankie n'est pas celle à suivre ? Que cette école est le reflet d'une société qui malgré tout le travail de certains ne reconnaît toujours pas l'égalité entre les hommes et les femmes ? Ou extrapolons nous seulement sur un roman qui tourne en dérision le problème du sexisme et se veut drôle sans pour autant parvenir à l'être ? Je suppose que les réponses à ces questions sont laissées libres à l'interprétation et à la sensibilité de chacun. Pour ma part, tout ceci n'a laissé qu'un amer sentiment de perte de temps, d'agacement et d'ennui.

Un roman assez plat dans son action et carrément détestable sur le plan des personnages, et dont le chapitre final m'a fait pousser un énorme soupir et m'a fait penser « tout ça pour ça ? » J'ai sincèrement eu l'impression de perdre mon temps avec cette histoire sans queue ni tête et sans intérêt narratif ou didactique. Et parce que jamais deux sans trois, il est à présent clair et net qu'E. Lockhart et moi ne sommes pas fait pour nous entendre, je laisserais donc à d'autres, qui la comprennent mieux que moi, le plaisir de sa plume à présent.
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Il y a plus d'un an, j'ai découvert E. Lockhart avec "Nous les menteurs" et ça n'a pas été le coup de foudre. Trop habituée à retrouver cette technique scénaristique dans les livres comme dans les films, je n'ai pas ressenti le fameux choc final dont tout le monde a parlé. J'ai donc voulu récidiver avec "Alabaster et moi" et curieusement, alors que je n'en attendais pas grand-chose, j'ai été séduite par ce roman. Dès les premières pages nous sommes jetés dans cet univers très américain avec écoles renommées et groupes secrets. On pense tout de suite au "Cercle des poètes disparus" de Kleinbaum, dans une version plus offensive, plus actuelle et plus excentrique.
Nous suivons donc Frankie Landau-Banks, élève de seconde à Alabaster, rêvant secrètement de sortir avec le réputé Matthew Livingston. Une chute en vélo et quelques conversations plus tard, voilà qui est chose faite. Mais Frankie réalise très vite qu'elle n'est pas seulement amoureuse de Matthew : c'est toute sa bande de potes qu'elle admire aussi. Lorsqu'elle commence à percer les mystères d'un groupe secret et très ancien nommé « l'Ordre des Bassets », elle n'a plus qu'une obsession : intégrer ce groupe qui n'accepte jusqu'alors que des garçons…
Mais quelle bouffée d'air frais que ce roman. J'ai adoré l'écriture, colorée, pétillante et moderne, et particulièrement les dialogues que j'ai trouvés absolument délicieux – je ne m'attendais pas à rire autant. Il y a énormément d'humour, de cynisme, de mots d'esprit; j'ai eu la sensation de replonger dans mes années lycée. Frankie n'est pas le personnage qui m'a le plus éblouie même si j'ai apprécié son enthousiasme, sa ténacité, son intelligence aiguisée et son culot. Elle cherche à bousculer l'ordre établi et à sortir les femmes de l'ombre dans laquelle on les renvoie. "Les femmes d'abord !" scandera-t-elle bientôt.
Étonnamment ce sont les personnages masculins qui m'ont fascinée : Matthew, ne supportant aucune faute de syntaxe, Porter, le garçon un peu rude qui se révèle doucement et Alpha, LE boss de la bande, l'excentrique génial, le provocateur tête-à-claques à la gueule d'ange. Ils sont incroyablement réussis, authentiques, incarnés, adorables ou insupportables. Cette bande de lycéens m'a tellement captivée qu'elle m'a gentiment offert une nouvelle nuit blanche. Seul petit bémol : le dernier chapitre que je trouve peut-être un peu trop abrupt et flou.
J'ai aimé la grande majorité des messages que transmet ce roman : l'invitation à ne pas se laisser enchaîner par toutes ces règles non écrites, à transgresser les ordres absurdes ou obsolètes, les règlements idiots ou insultants, à vivre simplement sa jeunesse en OSANT. Vraiment, ce que je retiens de ce roman, c'est cette liberté qui palpite à chaque page, cette liberté de provoquer, de défier, de gueuler de façon détournée qu'on est là, qu'on est bien vivant, et qu'on a beau avoir 16 ans on a de sacrées choses à dire.
Entre une atmosphère immersive, des personnages qu'on aurait rêvé avoir pour potes et des dialogues savoureux et ciselés, ce roman est pour moi une vraie petite réussite. D'ailleurs, j'ai écrit toute cette chronique avec le sourire aux lèvres.
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Vous aimez Gilmore Girls ?
Vous pourriez bien aimer Alabaster & Moi. Surtout si vous êtes fasciné par la "Brigade à la vie à la mort" de Logan.
J'ai retrouvé cette bande de mecs ultra-confiants (et charmants), fils de riches privilégiés qui se pensent tout permis et qui vivent leurs années de lycée privé à 100%.

E. Lockhart s'est documentée sur les sociétés secrètes de ces prépas prestigieuses où les ados cumulent les canulars insolites et organisent des fêtes interdites, sur invitation cachetées à la cire.
Au travers de son héroïne, elle déconstruit méthodiquement l'attitude rebelle et cool de ces fratries délurées. Leur machisme, leurs traditions qu'ils ne comprennent même pas, leur élitisme, tout est passé au crible d'une lycéenne féministe qui refuse d'être exclue du groupe.

N'attendez pas un drame à la The Skulls, ou un thriller psychologique à la Nous les Menteurs. Chaque roman de Lockhart est différent. Celui-ci prend le temps de poser son ambiance et ses personnages, à la manière de Rainbow Rowell, avec toutefois des chapitres courts et efficaces, qui rendent la lecture fluide et addictive.

Au final, Alabaster & Moi avoue sa fascination pour les groupes d'ados chahuteurs (j'ai pensé aussi au Cercle des poètes disparus, pour le frisson de l'interdit et les réunions nocturnes) tout en les désacralisant et en critiquant leurs failles, d'un point de vue féministe mais aussi sociologique (le besoin de transgresser sans prendre de risques, les petites rivalités viriles, la construction de l'attitude "cool" parfois fragile, etc.), le tout dans une histoire prenante, avec un personnage très attachant, intelligent et percutant.
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Frankie fait ses études au pensionnat d'Alabaster. Elle y a fait sa première année dans l'indifférence générale mais pendant l'été, elle est devenu très jolie et dès la rentrée, elle est remarquée par le beau Matthew, un garçon de terminal, riche et populaire, dont elle est secrètement amoureuse. Frankie fait alors la connaissance d'un petit groupe de terminal dont l'énigmatique Alpha.
Mais Frankie se rend compte que Matthew la tient à l'écart d'une partie des ses activité. Il la traite comme une belle potiche, une petite chose à protéger, ce qu'elle n'est certainement pas. Frankie découvre qu'il fait partie d'une société secrète exclusivement masculine, l'Ordre des Bassets. Société dont le père de Frankie a été membre des années avant.
Agacée d'être mise de coté, intriguée par cette société, inquiète de perdre sa place parmi les terminals, persuadée d'être plus maligne que ce groupe de garçons, Frankie met en place un plan...

Cette histoire somme toute assez traditionnelle d'école avec ses histoires d'amourette, de place à la cantine, de canular... est traitée presque comme un documentaire sociologique. Ca donne un ton particulier au roman, le narrateur semble analyser la situation. Il met les événements en lien les uns avec les autres comme s'il essayait de comprendre ce qu'il s'est passé. Et du coup, ça retient l'attention.
D'autant que Frankie est un personnage très sympathique. On comprend tout de suite qu'elle est toujours traitée comme une petite chose fragile à protéger alors qu'elle est extrêmement réfléchie.
Elle s'amuse à jouer avec les mots : elle veut utiliser le sens positif des mots avec un suffixe par exemple, elle utise je suis braillée, pour dire qu'elle est bien mise et pas débraillée. C'est amusant.
Ca ne fonctionne pas toujours très bien, je pense qu'il y a parfois des difficulté de traduction par exemple quand elle est contente, elle dit être pité alors que je pense qu'il n'y a pas de préfixe à dépité. Mais qu'importe, ses petites inventions rythment le roman.
Le roman fait penser au cercle des poètes disparus. Tout au long du roman, il y a l'idée que ces grands ados ne font que ce que l'on attend d'eux.
Même lorsqu'ils enfreignent les règles, ils le font en respectant un certain cadre. La société secrète des garçons est finalement une société assez conservatrice. Une société qui n'a pas évoluée avec l'arrivée des filles dans l'école. Les garçons respectent des règles qu'ils ne comprennent pas. Ils ont perdu l'historique de leur propre société secrète et répètent scrupuleusement un serment qu'ils ne comprennent pas. de petits canulars en petits rituels, ils agissent exactement comme on s'y attend tout en se donnant un petit frisson.
Frankie elle, veut vraiment sortir du cadre. Ses canulars ne vont pas très loin, mais elle y met derrière un message bien réfléchi même si la plupart des autres adolescents ne le comprennent pas.
Mais finalement, elle aussi veut bénéficier des enseignements de son école et surtout des portes qu'elle lui ouvrira plus tard.
J'ai un petit regret : le roman est fini et bien fini mais j'aurais aimé un épilogue. On se demande bien ce que deviendra Frankie. Est-ce qu'elle va rentrer dans le moule ? Quelle étude va-t-elle faire ? Quelle vie aura-t-elle ?
En tout cas, cette histoire de garçons sûrs d'eux qui constituent un petit groupe de privilégiés et se laissent berner par une jeune ado est bien réjouissante.
ll s'agit si j'ai bien compris d'un ancien roman de E. Lockhart, roman qui n'est publié que cette année en France. On sent qu'elle s'est documentée pour écrire le roman. C'est le premier livre que je lis de cette auteure mais ça m'a donné très envie d'en lire d'autres.

Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
14 décembre 2007

À l’attention de Monsieur le directeur Richmond et ses adjoints de l’Académie préparatoire d’Alabaster

Moi, Frankie Landau-Banks, confesse par la présente avoir été la seule instigatrice des méfaits commis par l’Ordre des Bassets. J’endosse l’entière responsabilité des perturbations engendrées par l’Ordre – j’y inclus le scandale de la bibliothèque, les chiots dans la fenêtre, la nuit des Mille Chiens, la Révolte des betteraves en boîte et l’enlèvement du Guppy.
J’ai en effet écrit une série de directives expliquant précisément son rôle à chacun.
Je le répète : moi et moi seule.
Quoi qu’ait bien pu vous raconter Porter Welsh dans son rapport.
Bien sûr les membres de l’Ordre disposaient de leur libre arbitre. Ils n’ont pas subi la moindre contrainte. Je ne les ai jamais menacés et, s’ils ont choisi de suivre mes instructions, ça n’a jamais été par peur de représailles de ma part.
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― Viens m’embrasser, demanda-t-elle soudain à Matthew.
Elle avait terminé ses devoirs et elle s’était installée pour lire dans le canapé. Il se leva, la rejoignit et l’embrassa sur la bouche. Ils étaient seuls.
― Mmmm, fit Frankie, maintenant je suis pitée.
― Quoi ?
― Je suis pitée, avant j’étais dépitée.
― Pourquoi ?
― Il pleut, je m’ennuie et le distributeur est cassé, alors j’étais… dépitée.
― Et donc maintenant tu es…
― Pitée.
Elle avait espéré que ce nouveau mot éclairerait le visage de Matthew mais au lieu de ça, il lui prit le menton et murmura :
― Frankie, ce mot n’existe pas.
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― Pourquoi tu me poses toutes ces questions sur les Bassets, Frankie ? Tu en sais beaucoup plus que moi.
― Ils ne veulent pas m’intégrer à leur groupe, finit-elle par reconnaître.
― Tu leur as demandé ?
― Ça ne se passe pas comme ça. Il faut être sollicité.
― Je suis sûre que Matthew appuierait en ta faveur.
― Je te l’ai dit, ils n’acceptent que les garçons en terminale. Un certain genre de garçons.
― Et tout ce qu’ils font, c’est boire des bières et peindre des statues. Pourquoi tu veux appartenir à ce club ? […] Sans déconner, Frankie ! C’est tellement archaïque ! Les institutions mâles et phallocrates n’ont de pouvoir que si tu leur en donnes. Fonde ton propre club et dis à ces idiots qu’ils n’y sont pas admis. Ou mieux : oublie les clubs parce qu’ils sont fondés sur l’exclusion, et trouve un moyen plus humain et plus vrai d’avoir des relations avec les autres.
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14 décembre 2007

À l’attention de Monsieur le directeur Richmond et ses adjoints de l’Académie préparatoire d’Alabaster

Moi, Frankie Landau-Banks, confesse par la présente avoir été la seule instigatrice des méfaits commis par l’Ordre des Bassets. J’endosse l’entière responsabilité des perturbations engendrées par l’Ordre – j’y inclus le scandale de la bibliothèque, les chiots dans la fenêtre, la nuit des Mille Chiens, la Révolte des betteraves en boîte et l’enlèvement du Guppy.
J’ai en effet écrit une série de directives expliquant précisément son rôle à chacun.
Je le répète : moi et moi seule.
Quoi qu’ait bien pu vous raconter Porter Welsh dans son rapport.
Bien sûr les membres de l’Ordre disposaient de leur libre arbitre. Ils n’ont pas subi la moindre contrainte. Je ne les ai jamais menacés et, s’ils ont choisi de suivre mes instructions, ça n’a jamais été par peur de représailles de ma part.
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C’était une jeune fille qui aimait lire, qui n’avait eu qu’un seul petit ami, qui appréciait les débats d’idées et avait une gerbille comme animal de compagnie. Elle était très intelligente, mais pas spécialement ambitieuse, et on ne pouvait pas dire qu’elle sortait de l’ordinaire.
Elle adorait le guacamole, sa couleur préférée était le blanc.
Et elle n’était jamais tombée amoureuse.
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