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3,96

sur 1091 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Amis lecteurs qui ouvrez ce livre, accrochez-vous !

J'apprécie beaucoup la plume de David Lodge et pourtant, j'ai failli abandonner cette lecture plus d'une fois. La raison ? Les 200 premières pages, qui semblent interminables et au cours desquelles je me suis souvent demandé où Lodge voulait en venir... Pourquoi tous ces détails sur les colloques des professeurs d'université ? Qui se soucie du contenu des communications qu'ils y donnent, puisque le roman est censé être humoristique ?

Malgré tout, je me suis accrochée, et au final, ce roman valait bien la peine d'être lu jusqu'au bout.
En effet, une fois passées la présentation des (nombreux) personnages et du système universitaire "moderne" (l'intrigue se déroule durant les années 70), l'intrigue se met enfin en place. Les relations entre les différents protagonistes des colloques font enfin sens et certains d'entre eux se retrouvent plongés dans des aventures très intéressantes à suivre (c'est notamment le cas de McGarrigle, Zapp et Swallow).
Les descriptions des différents colloques elles-mêmes deviennent amusantes à suivre : sans doute parce que, petit à petit, à force d'être immergé dans le récit de Lodge, on s'habitue à ce "Tout petit monde" très spécial qui réunit les professeurs de langues et littérature.

En tant que fan de Lodge, je ne suis donc finalement pas déçue de cette lecture (contrairement à mon pronostic initial). Mais je ne suis pas certaine que des lecteurs peu habitués au style de l'auteur apprécieraient ce roman.

A tenter si vous souhaitez tester votre patience !
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Hilarant ? A l'humour ravageur ? Ah !
C'est un gros livre tout de même, non ?

Bon voilà, en deux lignes, je pense que je résume assez bien ma pensée. J'ai mis longtemps à accrocher l'histoire (vous me direz, heureusement de ce fait qu'il est assez gros comme livre, sinon, je n'aurais pas eu le temps d'accrocher du tout). Et quand je n'accroche pas, je fais traîner, lisant par petits bouts. Et quand je fais traîner, j'accroche encore moins.

La construction de l'histoire m'a un peu déstabilisée. On passe d'un personnage à un autre, d'un lieu à un autre, sautant du coq à l'âne. Et des personnages il y en a beaucoup ! Il m'a été difficile d'identifier lesquels étaient plus ou moins importants, de me rappeler d'eux tout simplement, savoir qui était le conjoint ou de la famille d'un autre.

Certes au bout d'un long moment, j'ai réussi à être dans le rythme et donc à apprécier l'humour un peu absurde et surtout décalé ; so british !
Mais que d'efforts pour en arriver là. Et c'est dommage, car je me réjouissait de faire la connaissance de cet auteur dont j'ai souvent entendu (ou lu) vanter l'humour, si précieux en ces temps moroses.
Peut-être à réessayer avec un autre de ces livres, mais ce monde d'universitaires voyageurs m'a paru très lointain tout de même, même si je ne doute pas que ce soit volontaire.

C'est quand même un très gros livre pour un tout petit monde !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Les mêmes universitaires, professeurs de lettres, se retrouvent régulièrement de congrès en congrès aux quatre coins de la planète. Ils ont beau voyager, ils ne visitent rien, voient toujours les mêmes collègues, parlent toujours des mêmes sujets. Nous retrouvons les mêmes personnages que dans Changement de décor. Caustique.
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Comme son titre l'indique, l'action se passe dans un univers spécifique et comme les lecteurs de David Lodge peuvent le supputer c'est celui des universitaires spécialisés en littérature. Mais attention dans ce livre, il s'agit du monde encore plus particulier celui des conférences. Des parenthèses, où toujours les mêmes se retrouvent pour entretenir des joutes orales plus ou moins pré établies. Où le succès se mesure aux nombres de publications, de présentations… Où les controverses sont savamment orchestrées et arbitrées par les participants. Les Anglo saxons de par leur maitrise de la langue y jouent un rôle prédominant.


Dans ce livre, on retrouve les protagonistes habituels de Lodge. Les professeurs, autour de la cinquantaine ou plus, obsédés par le sexe, l'argent, la réputation, leur poste, l'impuissance intellectuelle et physique. Des professeurs qui trompent allégrement leurs femmes mais qui sont incapables d'aller au bout de leur envie de changement de vie. Des gens qui se battent pour publier des ouvrages abscons lus par leurs seuls pairs.

Dans ce livre il est question d'une quête du Graal avec un jeune écrivain / professeur Irlandais naïf qui participe pour la première fois à des conférences et qui va rencontrer et idéaliser une jeune femme. Retrouver cette jeune femme et l'épouser va devenir son Graal. S'en suit une poursuite mondiale où il découvrira et fera savoir que l'on a plagié ses écrits. A la fin de ce roman sa quête (vaine mais pleine de rebondissements) changera d'objectif. Il y a également cette fameuse chaire de l'UNESCO (ou de l'ONU je ne me souviens pas) à pourvoir qui déchaine toutes les envies avec un dernier rebondissement un peu pathétique… Il y a aussi la professeur Italienne bourgeoise, communiste et nymphomane avec l'épisode du kidnappé.

Il y a des moments drôle et épiques mais je ne sais si ce sont les circonstances de ma lecture (j'étais malade comme un chien !) mais j'ai trouvé ce roman vieillot. Je ne sais comment expliquer cette impression mais c'est celle que je conserverai.


Comme d'habitude la première phrase, attention elle est très longue : «Lorsque avril, avec ses douces ondées, a transpercé la croûte sèche de mars jusqu'à la racine et empli toutes les veines de la terre de ce liquide vital qui donne naissance aux fleurs; lorsque le zéphyr, lui aussi, de son souffle suave, a insufflé la vie aux nouvelles pousses tendres, partout dans les taillis et sur les landes, que le jeune soleil a franchi la moitié de son parcours dans le signe du Bélier, et que les petits oiseaux qui dorment toute la nuit les yeux ouverts poussent leur chant (le chant que la nature inspire à leur coeur), c'est alors, comme l'a fait observer le poète Geoffrey Chaucer il y a bien des années, que les gens éprouvent le besoin de partir en pèlerinage. Sauf que de nos jours, dans les milieux professionnels, on appelle cela plutôt des congrès."
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j'ai bien aimé ce roman en forme de satire, je me suis néanmoins lassée de certains personnages au fil des pages, la caricature étant parfois poussée à l'extrème.
Par contre, je n'ai pas trouvé ça "irrésistible de drôlerie" comme il était noté en 4ème de couverture... mais plutôt ironique
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Dans ce roman devenu un classique cité comme référence dans tous les campus, David Lodge suit le parcours de jeunes et moins jeunes universitaires professeurs de lettres pendant plusieurs mois. Il nous dévoile leurs moeurs pas toujours exemplaires, leurs comportements parfois assez scandaleux… C'est une peinture assez drôle et juste de ce « tout petit monde » comme le rappelle, avec pas mal d'ironie, le titre de l'ouvrage. Il se moque avec finesse de leurs illusions à travers notamment le portrait très réussi d'un jeune poète irlandais franchement naïf, Persse MacGarrigle, qui découvre cet univers très particulier, mais aussi de retraités qui continuent à fréquenter les congrès, comme la fringante Sybil Maiden ou de spécialistes reconnus (mais pas toujours aussi malins qu'on pourrait le penser). Un roman vraiment (d)étonnant, non sans longueurs, mais qui reste agréable à lire, à condition d'apprécier l'humour british.
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Enfin fini ! Amateur de David Lodge, je trouve ce roman bien loin d'être à la hauteur de ce grand auteur. Les personnages masculins sont aussi fantoches que les femmes sont remarquables. L'intrigue se traîne en longueur et l'évolution des personnages est difficile à cerner.
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Le début de ce roman est plein d'humour sarcastique avec des situations rocambolesques. Néanmoins, on tombe au bout d'une centaine de pages dans une débauche de scènes et de descriptions d'ordre sexuel qui m'a lassé et fait lâcher ce roman. C'était probablement à la mode à l'époque (années 70 et libération sexuelle). Dommage. On m'avait dit le plus grand bien de ce livre et la préface d'Umberto Eco m'avait mis l'eau à la bouche.
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Ce livre décrit le milieu des profs universitaires de littérature. L'histoire commence par la tenue d'un congrès de littérature en Grande-Bretagne où chacun essaie de se montrer, de briller socialement et professionnellement. Une belle inconnue prend part à ce congrès, personne ne sait d'où elle vient ni ses titres professionnels. Elle brille par sa beauté et son intelligence.
David Lodge a un style simple et fluide. Les caractères des personnages sont précis et profonds. Les protagonistes cherchent une « intensité de vie », montrent surtout tous leurs petits défauts et leurs grandes espérances.
C'est un livre très agréable à lire.
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Caustique portrait de la société universitaire. Jubilatoire !
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