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4,31

sur 543 notes
Pfiou, première fois que je ne vais pas au bout d'un livre de la collection des maîtres du fantastique.

J'ai trouvé ça affreusement fouilli et perché, et quand je me suis retrouvée à sauter des pages, j'ai compris que ça ne servait à rien de continuer.
Trop d'histoires mélanges.

La plume est à mes yeux assez difficile à suivre, ça part dans tous les sens.
Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher au personnage.

La couverture est très jolie et le résumé prometteur mais ça s'arrête là. La torture a assez duré pour moi.
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Re-kikou zamis 🙃

Me revoilà partie dans de nouvelles aventures 🤗

LE VAGABOND DES ÉTOILES de JACK LANDON
Dans La préface de FRANCIS LACASSIN il y a cette lettre destinée à la mère de London,
seule lectrice à ne pas se méprendre quant à une conversation de l'auteur au spiritualisme fut sa mère. Pour lui éviter une désillusion pénible, le romancier lui laissa cette lettre

🌟MA CHÈRE MAMAN, VOICI TOUT L'ARGUMENT DE TON PARTI SELON LEQUEL SEUL L'ESPRIT PERSISTE TANDIS QUE LA MATIÈRE PÉRIT, JE ME SENS TRÈS COUPABLE DE L'AVOIR ÉCRIT CAR JE N'EN CROIT RIEN. JE CROIS QUE L'ESPRIT ET LA MATIÈRE SONT INTIMEMENT LIÉS QU,ILS DISPARAISSENT ENSEMBLE QUAND LA LUMIÈRE S'ÉTEINT.

TON FILS AFFECTUEUX

Je vous souhaite une belle fin de journée. J'entre dans le pénitencier.

Je suis touchée par ce témoignage. Ici Landon nous parle, nous crie la souffrance des prisonniers. Ce qu 'était les cachots, la camisole de force et l hypocrisie d autres hommes qui vendaient des mensonges pour sauver leur peau
Sauf que là ! C'était la pendaison
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London, un écrivain qui a du punch ! le thème de celui ci : un homme en prison se souvient de ses vies antérieure....j ai oublié depuis ça fait au moins trente ans que je l ai lu, je me souvient d un style moderne d une écriture tonique et un formidable talent de conteur, chaque chapitre raconte une histoire à part entière et commence par : "je fus une fois.." Passionnant et brillant .
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Hélas, le nombre d'étoiles n'est pas une erreur mais, comme d'habitude, il reflète uniquement le plaisir que j'ai pris lors de ma lecture et non la qualité intrinsèque de l'oeuvre. D'ailleurs je ne le note pas pour vous décourager, mais juste pour me souvenir ce que j'ai pensé de cette lecture au cas où j'ai envie de réessayer plus tard.
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Ce roman est une déception pour moi alors même que j'adorais l'idée de départ (ainsi que ma couverture argentée avec de jolies étoiles qui promettait de me mettre dans l'ambiance) : Darell Standing est un prisonnier condamné à vie pour meurtre (avec raison), puis à mort (à tort cette fois) suite à un épisode au sein de la prison. Mais le pire n'est pas l'attente de la mort. le pire c'est la « petite mort » que fait endurer le personnel de prison aux prisonniers, détenus dans des conditions révoltantes qui feraient bondir la CourEDH. Cette « petite mort » est provoquée par le passage de la camisole de force aux prisonniers en cellule d'isolement, cet attirail qui comprime tellement le corps que la douleur suffirait à rendre dingue n'importe qui, voire à le tuer.
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Alors, faute de pouvoir quitter cette prison, et ne supportant plus d'être enfermé dans sa douleur, Darell Standing va s'évader d'une autre manière : par la pensée, le rêve, l'auto-hypnose ou n'importe quel état de transe qu'il arrivera à atteindre : il aura largement le temps de tester les moyens les plus efficaces pour y parvenir. Si son corps demeure, se mourant presque, dans sa cellule, son âme, elle, est désormais libre de courir le monde. Plus particulièrement, son âme revit ses vies antérieures. Et c'est là que j'ai décroché.
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Le plaidoyer sur l'état des prisons, sur la peine de mort, OK. le mode de narration, la plume, c'est un genre (que je n'affectionne pas mais pourquoi pas), la construction, sur le principe ça pouvait être intéressant. Mais alors mon intérêt pour les récits des vies antérieures a été inégal et de très courtes durée. J'ai apprécié le premier, de cape et d'épée. Je n'ai lu qu'à moitié le second piégé par des Indiens et des Mormonts, pour finir l'histoire en diagonale. La plume ne m'a pas du tout immergée dans l'histoire ! Pour cette raison j'ai lu tous les autres récits en tournant les pages sans presque les lire, pour ne raccrocher à l'histoire que durant les moments où le narrateur réintégrait son corps.
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Et même alors, j'y ai trouvé beaucoup de répétitions sur le fonctionnement de cette évasion, la primauté de l'esprit sur le corps, le fait qu'il ne contrôlait pas dans quelle vie il allait etc… Et franchement, j'ai aussi trouvé interminables et pas très intéressants/utiles les dialogues avec les autres prisonniers sur le fait de savoir si c'était possible ou pas. le talent de conteur de l'auteur ne m'a pas du tout convaincue, ou en tout cas il ne m'a pas plongée dans ses histoires, où je restais la plupart du temps en surface, à penser à tous les autres livres qu'il me restait à lire et qui me plairaient sûrement plus - mauvais signe.
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Trop peu de pages ont réussi à atteindre mon intérêt personnel, d'où ma note. Trop de romans en un seul a dilué mon intérêt. Dans un recueil de nouvelles, on vient pour plusieurs histoires, et même encore la plupart du temps elles ont un fil directeur ; mais là, toutes ces histoires dans un seul roman m'ont saoulée. le mieux, si l'idée vous tente, est encore que vous vous fassiez votre propre avis ! Honnêtement ? J'ai abandonné un peu avant la fin. Pourquoi s'infliger quelque chose volontairement, au lieu de permettre à mon propre esprit de s'évader, et de prendre du plaisir dans une autre histoire, un autre univers, une autre plume ? J'aurais tant aimé que la plume m'emporte avec elle dans chaque histoire… Mais je suis restée à quai dans la prison, dans la cellule où mon intérêt a subi cette petite mort. Tant pis !
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Je pensais pourtant que c'était le bon moment pour moi de lire ce roman, après avoir lu le Livre de l'intranquillité de Pessoa, qui m'avait très bien vendu sa propre nécessité de s'évader de sa vie et de ses souffrances par les rêves, ainsi que son mode d'emploi personnel. Alors je trouvais intéressant d'ouvrir le vagabond des étoiles en parallèle… Mais c'est une rencontre loupée avec l'auteur. Malgré les bonnes critiques, j'ai toujours redouté qu'il ne me conviennent pas. J'en essayerai quand même un autre pour voir mais je n'insisterai pas pour le finir si ça ne me plaît pas. On ne peut pas tout aimer !
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« Je ne suis pas sûr d'avoir assez d'esprit pour le raconter, ni que tu aies, toi, ami lecteur, assez d'esprit pour le comprendre. »
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Et en plus, j'adore qu'on m'insulte.
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Par la force de son esprit, un condamné à mort s'évade. Car Darrell Standing n'est pas un prisonnier comme les autres: c'est un cartésien, un scientifique doué d'une volonté hors norme.
On alterne description de l'enfer carcéral - un de ses sujets de prédilection - et échappatoire psychique sous forme d'abord de souvenirs, puis de rêves et enfin de quête de vies antérieures ou “aventures rétrospectives”.
Jack London nous délivre de bout en bout son message: l'esprit l'emporte sur le corps, jusqu'à affirmer que « la matière est la grande illusion ». Seul l'esprit perdure et se transmet.
On est indulgent avec l'auteur pour ses développements sur cette théorie de multiples vies antérieures qui lui font s'incarner en homme robuste et de caractère dans tous les scénarios d'aventure évoqués: le fougueux chevalier français Guillaume de Saint-Maure, Jesse le garçon courageux émigrant vers la Californie, Adam Strang l'anglais devenu dignitaire de l'empereur de Corée, Ragnar Lodbrog le viking devenu romain et bras droit de Pilate à Jérusalem, et enfin Daniel Foss l'américain naufragé des mers du Sud.
On notera qu'il n'est pas allé jusqu'au bout de son principe: une vie antérieure féminine.

Une fois de plus avec Jack London, l'écriture est simple et limpide. C'est un beau récit, un peu désuet, un peu fou et quelque peu misogyne, mais une formidable ode à la force de l'imagination.
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L'histoire du Vagabond des étoiles débute dans le quartier des condamnés à mort de la prison de Folsom où l'un de ses pensionnaires, un certain Darrell Standing, apostrophe le lecteur, l'invitant à effectuer le voyage intérieur permettant de revivre ses vies antérieures. Standing, condamné tout d'abord à la perpétuité pour assassinat, est injustement accusé d'avoir caché de la dynamite dans la prison d'état de San Quentin. Pris alors en grippe par le directeur de l'établissement; Standing passera cinq ans en isolement, régulièrement ficelé dans une camisole de force. de la violence de la torture, rejaillira ses vies passées, seules évasions possibles pour Standing.

Roman engagé contre les mauvais traitements infligés au début du XXe siècle en prison, le Vagabond des étoiles dénonce les exactions possibles lorsque l'existence d'un homme ne vaut plus grande chose, sa liberté et sa parole réduites à néant. London en avait fait une courte, mais amère expérience en 1894, à tout juste 18 ans. L'écrivain avait rejoint un cortège qui marchait vers Washington pour réclamer du travail, s'était fait arrêter pour "vagabondage" et emprisonné pendant un mois.

Parce que le Vagabond des Etoiles, c'est une dénonciation sans concession du milieu carcéral et des violences qu'on y fait subir aux prisonniers. Emprisonné pour vagabondage, London avait pu assister lui-même aux horreurs orchestrées par des monstres qu'on appelle encore hommes car ils sont du bon côté des barreaux. le socialiste qu'il était ne pouvait pas taire ce qu'il avait vu. Et il ne s'est pas gêné : le récit est édifiant et dérangeant. London, à travers Standing, interpelle le lecteur, le rendant complice des tortures que fait subir le directeur Atherton et le poussant à réfléchir sur ce qui fait au final la différence entre les prisonniers et leurs geôliers.

Au final, le Vagabond des Etoiles est un excellent panorama de l'écriture et de la personnalité de London : l'aventurier intarissable aux mille et une histoires s'allie avec le socialiste aux positions bien affirmées. C'est une oeuvre fascinante et horrifiante, qui fait tout autant rêver et réfléchir. Une oeuvre, en un mot, spirituelle.

A noter qu'une très bonne adaptation en bande dessinée sur deux tomes, dont le premier est sorti fin 2019, est publié aux editions Soleil dans la collection Noctambule, sous la plume et les crayons de Riff Reb's, auteur Havrais qui avait déjà adapté le loup des mers de London.
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Darrell Standing aurait pu échapper à la mort. Au moins par pendaison. Son crime passionnel ne le condamnait qu'à - façon de parler... - la prison à perpétuité. Mais voilà, c'était sans compter sur le zèle et l'absence de scrupules d'une certaine partie de la population carcérale, le directeur du pénitencier en tête. Devenu sa tête de turc et le bouc-émissaire d'une vraie-fausse machination, le narrateur, un scientifique on ne peut plus rationnel, va expérimenter la camisole et, avec elle, ce qu'il appelle la mort en raccourci. Comprimé son corps apprend à se fondre et laisser place à l'esprit, empli de toutes ses vies passées.
Le Voyageur des Étoiles est un requisitoire contre la peine de mort et un pamphlet contre la barbarie humaine. Jack London y livre la matière de mille romans et d'autant de vies. La soi-disant supériorité de l'esprit sur la chair "prouvée" par l'expérience du héros, contient un double cri. Un cri de haine - le héros contient, plus ou moins, dans toutes ses vies, une colère noire - contre l'injustice née de la soif de profit et un cri d'amour pour l'homme... et la femme. Un chef d'oeuvre profond, intime et universel.
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Condamné à une peine à perpétuité pour le meurtre de son collègue, Darrell Standing, professeur d'agronomie, voit sa peine alourdie suite à une fausse déclaration de détention de dynamite, puis commuée en peine capitale pour l'agression d'un gardien. Astreint à cinq années de cachot, il doit subir les brimades du directeur de la prison, ainsi que de la part des geôliers.
Son seul réconfort, il le trouve en la personne de ses voisins de cellules : Jake Oppenheimer et Ed Morrell. Ce dernier va lui apprendre à résister à la torture de la camisole, grâce à la méthode dite de « La mort par raccourci », une sorte de sortie extra corporelle, qui va lui permettre non seulement de s'évader hors de l'étroitesse de son cachot, mais aussi de revivre ses vies antérieures.
Des vies placées sous le signe de la violence et de l'injustice qui se concluent pour certaines dans une mort violente.
Revivre ses incarnations va lui permettre de faire taire la douleur de son traitement en milieu carcéral et relativiser sur sa fin prochaine. Car désormais la mort, il la connaît… il sait qu'on en revient…

Cela surprendra sûrement plus d'un lecteur qu'un esprit rationaliste, adepte du matérialisme historique, tel que London s'adonne à des réflexions métaphysiques. Mais c'est oublier que cette thématique, il l'a exploré dans d'autres oeuvres. Dans « L'appel sauvage », c'est le souvenir enfouit de son ancestralité de loup, hérité de la nuit des temps, qui permet au chien, Buck, de revenir à l'état sauvage.
Dans « le Vagabond des étoiles », il avance l'hypothèse que l'âme dans une sorte d'atavisme, hérite et transmet certaines caractéristiques développées d'une incarnation à une autre. Ce qui expliquerait les dons hérités à la naissance, ainsi que la permanence de l'extrême brutalité du genre humain.

Au-delà de ces questions d'ordre métaphysique, il faut souligner les talents de conteur de Jack London. La qualité des reconstitutions lors des diverses incarnations revécues par Standing, la manière dont il arrive à intriquer ces dernières avec les scènes carcérales. Un retour aussi douloureux pour Standing que le lecteur qui n'a qu'une hâte : revivre un nouveau voyage astral avec lui.
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Livre vivement conseillé par mon mari qui est un grand fan de l'auteur, c'est une ode magnifique à la liberté et contre l'univers carcéral et ses dérives. Jack London m'a touchée avec ces pages de souffrances.
Cependant, il a le mérite d'avoir agrémenté son récit de voyages dans les vies antérieures du personnage. J'ai retrouvé la magie que j'avais aimé dans Avant Adam, mais là, on voyage dans l'espace et le temps, de l'antiquité jusqu'au Far West. Toutes les époques sont représentées et à chaque fois, l'aventure est surprenante et totalement différente de la précédente.
C'est envoutant, on ne s'en lasse pas et on a envie de tendre la main à Darrell.
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