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Ce roman magistral porte les plus belles lignes que j'ai jamais lues sur la liberté.

Au début du XXième siècle aux Etats-Unis, Darell Standing est interné dans un pénitencier et subit en prison, parce qu'il est rebelle de nature, une torture épouvantable qu'aucune loi ne semble interdire :

On l'isole dans un cachot dans lequel on l'enserre jusqu'à l'étouffement dans une camisole qui meurtrit chaque parcelle de son corps. Chaque jour un peu plus à chaque fois qu'il dit "non".

Darell résiste à cette volonté d'anéantir sa personne par l'avilissement monstrueux infligé à son corps en s'en évadant, s'en dissociant, et parvient à vivre en être libre en se projetant mentalement dans différents personnages en butte à des situations extrêmes.

L'exemple qui m'a le plus touchée est cet enfant agenouillé derrière un cercle de caravanes attaquées par des Indiens lors de la conquête du Far West.

Toutes ses autres constructions mentales sont également riches de sens.

Un roman inoubliable!




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« Alors, tu te souviendras peut-être, en lisant ces lignes, de choses oubliées (car l'oubli t'est venu depuis), de visions indécises et brumeuses, qui ont passé devant tes yeux d'enfant et qui, aujourd'hui, ne t'apparaissent plus que comme des rêves… »
Darrel Standing est sans haine, car il a rejoint l'immensité des siècles grâce au sadisme et à la méchanceté imbécile de ses geôliers. Oh ! Ils peuvent le laisser croupir une éternité dans les ténèbres d'un cachot, le torturer encore et encore en le ficelant dans une camisole… L'esprit de Darrel est ailleurs ! Pour échapper à cet enfermement, à toute cette souffrance endurée, il a quitté depuis belles lurettes son misérable corps, cette enveloppe charnelle martyrisée devenue inutile, pour vagabonder parmi ses vies antérieures, picorer de-ci de-là dans ces existences qui furent les siennes ; des existences flamboyantes ou ternes, trop brèves ou trop longues, toutes emplies de joies, de haine et d'amour, avec comme unique fil directeur cette « colère noire », désobéissante, immaîtrisable, qui valut à Darrel une condamnation à la prison à vie pour crime passionnel…
Un roman plein d'espérances malgré la violence quotidienne subie par notre héros. A n'en pas douter, Jack London a raconté l'histoire d'un Saint (si peu chrétien…). Darrel a compris que sa vie n'était que la somme de toutes celles de ses innombrables aïeux. Après maints tâtonnements, son esprit s'est affranchi de son corps pour les rejoindre, et atteindre l'immortalité.
Un roman fort, lumineux, sombre, brutal, qui m'a laissé pantois…
C'est aussi une dénonciation implacable de l'univers carcéral américain en ce début du XXème siècle (Jack London qui fut emprisonné pour vagabondage le connut). A sa parution, le livre eut un tel retentissement que l'administration pénitentiaire américaine fut contrainte d'interdire l'effroyable pratique de la camisole.

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Hélas, le nombre d'étoiles n'est pas une erreur mais, comme d'habitude, il reflète uniquement le plaisir que j'ai pris lors de ma lecture et non la qualité intrinsèque de l'oeuvre. D'ailleurs je ne le note pas pour vous décourager, mais juste pour me souvenir ce que j'ai pensé de cette lecture au cas où j'ai envie de réessayer plus tard.
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Ce roman est une déception pour moi alors même que j'adorais l'idée de départ (ainsi que ma couverture argentée avec de jolies étoiles qui promettait de me mettre dans l'ambiance) : Darell Standing est un prisonnier condamné à vie pour meurtre (avec raison), puis à mort (à tort cette fois) suite à un épisode au sein de la prison. Mais le pire n'est pas l'attente de la mort. le pire c'est la « petite mort » que fait endurer le personnel de prison aux prisonniers, détenus dans des conditions révoltantes qui feraient bondir la CourEDH. Cette « petite mort » est provoquée par le passage de la camisole de force aux prisonniers en cellule d'isolement, cet attirail qui comprime tellement le corps que la douleur suffirait à rendre dingue n'importe qui, voire à le tuer.
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Alors, faute de pouvoir quitter cette prison, et ne supportant plus d'être enfermé dans sa douleur, Darell Standing va s'évader d'une autre manière : par la pensée, le rêve, l'auto-hypnose ou n'importe quel état de transe qu'il arrivera à atteindre : il aura largement le temps de tester les moyens les plus efficaces pour y parvenir. Si son corps demeure, se mourant presque, dans sa cellule, son âme, elle, est désormais libre de courir le monde. Plus particulièrement, son âme revit ses vies antérieures. Et c'est là que j'ai décroché.
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Le plaidoyer sur l'état des prisons, sur la peine de mort, OK. le mode de narration, la plume, c'est un genre (que je n'affectionne pas mais pourquoi pas), la construction, sur le principe ça pouvait être intéressant. Mais alors mon intérêt pour les récits des vies antérieures a été inégal et de très courtes durée. J'ai apprécié le premier, de cape et d'épée. Je n'ai lu qu'à moitié le second piégé par des Indiens et des Mormonts, pour finir l'histoire en diagonale. La plume ne m'a pas du tout immergée dans l'histoire ! Pour cette raison j'ai lu tous les autres récits en tournant les pages sans presque les lire, pour ne raccrocher à l'histoire que durant les moments où le narrateur réintégrait son corps.
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Et même alors, j'y ai trouvé beaucoup de répétitions sur le fonctionnement de cette évasion, la primauté de l'esprit sur le corps, le fait qu'il ne contrôlait pas dans quelle vie il allait etc… Et franchement, j'ai aussi trouvé interminables et pas très intéressants/utiles les dialogues avec les autres prisonniers sur le fait de savoir si c'était possible ou pas. le talent de conteur de l'auteur ne m'a pas du tout convaincue, ou en tout cas il ne m'a pas plongée dans ses histoires, où je restais la plupart du temps en surface, à penser à tous les autres livres qu'il me restait à lire et qui me plairaient sûrement plus - mauvais signe.
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Trop peu de pages ont réussi à atteindre mon intérêt personnel, d'où ma note. Trop de romans en un seul a dilué mon intérêt. Dans un recueil de nouvelles, on vient pour plusieurs histoires, et même encore la plupart du temps elles ont un fil directeur ; mais là, toutes ces histoires dans un seul roman m'ont saoulée. le mieux, si l'idée vous tente, est encore que vous vous fassiez votre propre avis ! Honnêtement ? J'ai abandonné un peu avant la fin. Pourquoi s'infliger quelque chose volontairement, au lieu de permettre à mon propre esprit de s'évader, et de prendre du plaisir dans une autre histoire, un autre univers, une autre plume ? J'aurais tant aimé que la plume m'emporte avec elle dans chaque histoire… Mais je suis restée à quai dans la prison, dans la cellule où mon intérêt a subi cette petite mort. Tant pis !
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Je pensais pourtant que c'était le bon moment pour moi de lire ce roman, après avoir lu le Livre de l'intranquillité de Pessoa, qui m'avait très bien vendu sa propre nécessité de s'évader de sa vie et de ses souffrances par les rêves, ainsi que son mode d'emploi personnel. Alors je trouvais intéressant d'ouvrir le vagabond des étoiles en parallèle… Mais c'est une rencontre loupée avec l'auteur. Malgré les bonnes critiques, j'ai toujours redouté qu'il ne me conviennent pas. J'en essayerai quand même un autre pour voir mais je n'insisterai pas pour le finir si ça ne me plaît pas. On ne peut pas tout aimer !
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« Je ne suis pas sûr d'avoir assez d'esprit pour le raconter, ni que tu aies, toi, ami lecteur, assez d'esprit pour le comprendre. »
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Et en plus, j'adore qu'on m'insulte.
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Il fallait pouvoir le faire ! Comment dénoncer un système pénitentiaire américain du début XXe sans en faire un essai ou un roman trop mou du genou qui peineraient à alerter l'opinion publique mais au contraire, un récit aussi engagé qu'incroyable, à l'imagination débordante qui transporte son lecteur vers les étoiles pour y vagabonder à loisir avec ce condamné soumis à la camisole et ainsi s'élever tout là-haut au moyen d'une expérience hors du commun, l'autohypnose.

Jack London nous livre une aventure singulière à travers ces voyages hors du corps afin d'échapper à la douleur, à l'enfermement, aux privations... Il fait la démonstration de la force de l'autosuggestion, le pouvoir de l'esprit sur le corps et nous livre par la même occasion plusieurs histoires qui se tiennent comme des petits romans à l'intérieur de celle de son personnage principal, Darrell Standing, professeur d'agronomie, condamné à la peine perpétuelle pour avoir commis un crime. Il parvient ainsi à équilibrer le tout, alléger le poids de ce qu'il dénonce. Car ne nous-y trompons pas, le fil rouge, le but de l'ouvrage, c'est de porter accusation contre le système carcéral.

Et ce sera mission réussie car la parution de ce roman a entraîné une réforme, rien que ça !
Tel un illusionniste, Jack London est parvenu à transmettre un message fort au moyen d'un chemin de traverse, celui d'une aventure non pas dans le Grand Nord, mais au pays des étoiles, un voyage onirique, son dernier roman.
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Que puis-je ajouter aux déjà nombreuses et élogieuses critiques de ce livre ? Je n'ai quasiment pas pu le lâcher. C'est très puissant ! Outre la dénonciation du traitement infâme des prisonniers en Californie, c'est un formidable éloge à l'Homme, à sa capacité de résilience, à la force de son imaginaire. Les multiples vies que Darrell Standing, nous narre avant de subir la peine capitale, de l'étroitesse oppressante de sa camisole, sont tout simplement incroyables d'imagination. C'est de la grande aventure. Il nous fait franchir toutes les étapes, depuis l'émergence de Sapiens au paléolithique, jusqu'au 19è siècle. En plus c'est écrit avec une grande poésie (merci aux traducteurs). On est littéralement transportés dans la vie et le monde de ses différents personnages. de London, je n'avais lu jusqu'ici que « L'appel de la forêt » et « Croc-Blanc ». Ce livre est d'une toute autre portée.
A lire absolument.
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Fascinant contraste entre l'existence sordide du prisonnier, la dénonciation des traitements ignobles qui ont libre cours dans l'univers carcéral dépeint par London, et l'exaltation du pouvoir de l'esprit, libérateur, triomphant de l'incarcération, de la maltraitance et de la mort.
Livre de combat pour un monde meilleur, le roman de London s'inspire bien sûr de faits réels dans sa terrible mise en scène de la vie cellulaire, et suscitera un mouvement d'opinion qui aboutira à l'abrogation de certains traitements atroces et à une réforme des prisons en Californie - le gros pouvoir de l'esprit, on vous disait :)
Malgré cette dimension militante, l'ouvrage échappe à un côté trop plombant, trop étouffant, en faisant une grande place à l'imaginaire et en chantant l'invincible puissance de l'esprit. Il nous donne ce plaisir de voir notre condamné à mort, Darrel Standing, placé pendant des jours entiers en camisole, damer le pion à ses tortionnaires en parvenant à libérer son esprit de son corps, à pratiquer une forme d'évasion dans laquelle il revit ses vies antérieures. Un joli retournement, une belle revanche en forme de réjouissant pied-de-nez: alors que ses geôliers, ces «rats étrangleurs», lui semblaient avoir déchiqueté tout ce qu'il y avait en lui d'intelligence vivante, annihilé tout courage pour la lutte, Standing découvrira qu'ils lui ont paradoxalement offert, sans le vouloir, «l'immensité des siècles», la prison et les mauvais traitements lui ayant ouvert la porte d'un fabuleux vagabondage dans l'espace et dans le temps.
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Dernier roman de Jack London, écrit peu de temps avant sa mort, ce vagabond des étoiles est à mettre à part dans la production de cet auteur. On y retrouve quelques thèmes chers à ce socialiste convaincu, cet homme de gauche, comme la critique de la société américaine du début du XXème siècle, l'accusation du système carcéral où les droits élémentaires humains sont bafoués. Ainsi les directeurs de prison ont droit de vie ou de mort sur les prisonniers, qui sont encouragés à la délation en échange d'une relaxe anticipée. Les choses ont-elles seulement changé ? J'en doute quand je pense à Guantanamo. C'est aussi et surtout un plaidoyer contre la peine de mort, et une affirmation de son antimilitarisme et de son anticolonialisme.

C'est encore un roman fantastique, métaphorique, avec ce prisonnier qui réussit à s'échapper par l'esprit de la prison, tant institutionnelle que la prison du corps. Un homme qui par la force de son esprit retrouve sa liberté, loin de sa matérialité, de ses pulsions, et voyage dans le temps pour découvrir que la vie est bien plus grande que la vie humaine. Un roman qui célèbre la résistance et la force de la volonté et des idées.

Ça me fait penser d'ailleurs aux très beaux vers de Nazim Hikmet, prisonnier politique turc, qui écrivait : « Être captif, là n'est pas la question. Il s'agit de ne pas se rendre, voilà ! »

On y lit aussi un très bel hymne aux femmes, très légèrement teintée de misogynie, assez inattendu pour l'époque et de la part de ce vieux baroudeur de Jack, que j'imagine en vrai mec, aventurier, alcoolo, fort en gueule et qui roule des mécaniques mais qui reste sensible et très fragile derrière cette carapace. Bon fantasme de lectrice, probablement …

Enfin, je salue le formidable talent de conteur de London, un talent que je ne lui avais pas encore découvert à travers ses autres ouvrages. En peu de mots nous sommes plongés dans des univers et des époques complétement différents, happés par les aventures de son héros. Certes je n'ai pas encore tout lu de ce monument de la littérature mondiale, et je m'en réjouis …

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Prison californienne du début du vingtième siècle et envol dans des vies antérieures.

Un professeur d'agronomie est en prison à perpétuité pour avoir tué un collègue. Une peine justifiée, mais ce qui l'est moins, c'est lorsqu'à cause de la traîtrise et des mensonges d'un autre détenu, il se trouve confiné au cachot et soumis à la torture de « la camisole », pour lui faire avouer l'endroit où sont cachés des explosifs qui n'ont jamais existé.

Le confinement dans la camisole lui offre cependant un cadeau inespéré. Pour échapper à la torture, il s'évade par la pensée et réussit même à s'envoler vers des vies antérieures. Il sera entre autres un enfant dans un chariot sur la route de l'Ouest, un marin reclus sur une île déserte et même un soldat romain à l'époque de la crucifixion de Jésus.

Si les voyages dans le temps présentent un intérêt inégal, le roman et surtout un véritable réquisitoire contre les conditions de vie dans les prisons et contre la peine de mort qui sera infligée au héros du livre. le talent de l'écriture nous fait partager ses douleurs, subir la cruauté, ressentir le découragement, mais aussi l'amitié entre les condamnés.

Une longue préface (qu'il est préférable de ne lire qu'après le roman), renseigne sur l'auteur et ses sources d'inspirations.
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Ce n'est pas la première fois que Jack London nous fait le coup du voyage dans le temps, déjà dix ans plus tôt, vers 1906, il avait entraîné ses lecteurs aux temps préhistoriques avec "Avant Adam" par le biais de rêves hallucinatoires. Avec "Le vagabond des étoiles", le contexte est autre - la prison - et les voyages dans le temps multiples et disparates, effectués par le narrateur, le Pr Darrel Standing, se font via un coma artificiel consécutif à la torture.

La torture, c'est le double emprisonnement, dans une prison et dans une camisole de force. le narrateur, condamné pour meurtre à la pendaison, attend son exécution. Soumis aux pires sévices, il plonge dans un univers parallèle cosmique à travers lequel il voyage vers ses vies antérieures.

Tour à tour introduit dans la peau d'un enfant ou dans celle de plusieurs hommes, de corpulences, origines et époques différentes, Darrel Standing, ingénieur agronome, n'aura de cesse de dénoncer les conditions pénitentiaires tout en entraînant le lecteur dans un véritable roman d'aventures. Des plaines désertiques du Far West à Jérusalem où il côtoie Jésus et Ponce Pilate, d'une île déserte sans végétation au Paléolithique, en passant par le Paris de Louis XIII et la Corée médiévale, le narrateur explore diverses facettes de l'âme humaine jusqu'au retour aux origines à l'abri des cavernes.

Roman atypique et original, "Le vagabond des étoiles" est une oeuvre de science-fiction qui offre autant d'évasion que de réflexion.


Challenge XXème siècle 2020
Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge SOLIDAIRE 2020
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Darell Standing, professeur en agronomie, est condamné à perpétuité pour crime passionnel. Il tue un collègue pour l'amour d'une femme.
Tout d'abord condamné à vie, il est ensuite condamné à la peine capitale pour avoir agressé un gardien. de plus, Darell est victime d'une dénonciation calomnieuse qui pousse le directeur du pénitencier à lui faire subir les affres de la camisole.
Afin d'échapper à l'hostilité de cet univers carcéral et aux tortures prolongées, Darell emprisonné dans sa camisole, va s'autohypnotiser. Il va réussir à éliminer de sa conscience la partie vivante de son corps ; mourir pour ressusciter l'instant d'après et devenir le « vagabond des étoiles ». Darell est un homme libre, sa chair seule est ficelée dans ce cachot. Même si sa pauvre chair git inerte sur le sol sans éprouver aucune souffrance, son esprit vogue à travers le temps et l'espace, le monde lui appartient. Darell vagabonde et revit ses vies antérieures…
Dans ce récit, nous passons du réalisme au fantastique, nous alternons entre les voyages hors du corps de Darell et les mauvais traitements qu'il subit dans son cachot. Nous zigzaguons dans le passé de notre héros aux multiples vies, traversons l'histoire pour devenir comte au coeur de Paris sous Louis XIII, fils de pionnier pendant la conquête de l'ouest ou bien naufragé anglais sur une île rocheuse…
Alors, vies antérieures ou pouvoir de l'imagination ? Darell est convaincu que même si le corps meurt l'esprit demeure. Face à sa condamnation à mort, il est plus rassurant de savoir qu'une autre vie l'attend…
Une fois de plus je suis conquise par Jack London, un très beau roman d'une grande puissance émotionnelle, et surtout un très bel hymne à la liberté.
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