Je remercie "masse critique" de m'avoir permis de découvrir ce livre que je n'aurais probablement pas lu autrement.
L'approche de l'ouvrage n'est pas vraiment aisée, sa lecture nécessite une grille de lecture que ne possède pas forcément un lecteur étranger à l'histoire et à la culture italienne. Toutefois, cette courte piėce (56 pages avec la préface) très originale, déroutante souvent, en dit beaucoup plus que ce qu'elle peut laisser paraître. On devine une profonde réflexion sur ce que peut ou doit être l'art avec un grand A, la création . On sent un parfum de révolution à la lecture de cet ouvrage qui sort des sentiers battus.
J'ignore si cette pièce à fait "rire les mouches", mais certains dialogues font mouche et donnent matière à méditation.
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De prime abord, le lecteur non averti du fait actuel italien ne comprend pas grand chose de cette très courte pièce. En effet, 15 pages de dialogue, 3 personnages qui ne se répondent pas vraiment. Alors pourquoi je lui mets 3 étoiles? Connaissant plutôt bien l'histoire italienne contemporaine et actuelle, ces 15 pages sont un résumé poétique des maux majeurs de ce magnifique pays. Mafia, chômage, corruption et inefficacité politique, tout est bien dit.
Maintenant, l'auteur aurait pût être plus productif, ses personnages plus prolixe, son discours plus massif. Mais il s'agit là d'un travail inter université, entre italiens et français, ayant pour question de base: la traduction. En effet, quelques passages en dialecte ne peuvent être traduit. Voilà donc une pièce innovante, intéressante, dans laquelle la connaissance de l'italien n'est pas un luxe et de la société italienne une obligation. Au final, pas si mal mais trop bref.
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