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EAN : 9782954284019
Sol y Lune Éditions (20/03/2014)
3.86/5   11 notes
Résumé :
Marcos, 16 ans est accusé de tuer son père et de blesser grièvement l’un de ses frères. Intrigué par ce crime, un journaliste décide d’interviewer ses professeurs, ses camarades de classe et sa famille afin d’élucider le pourquoi d’un événement si brutal.

« Avec « L’âge de la colère », j’ai voulu écrire un roman noir qui accroche le lecteur et qui présente, une analyse multiple et complexe d’un sujet qui nous touche tous : l’éducation».
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Plusieurs voix se croisent dans ce livre qui est une réflexion sévère sur le monde du lycée.
Après une brève présentation du système scolaire espagnol nous entrons de plain-pied dans ce lycée et dans les pensées des professeurs.
Si le meurtre, incompréhensible que vient de commettre Marcos, il a tué son père avec une vieille machine à écrire et blessé gravement son petit frère défraye bien évidemment le petit monde lycéen c'est le début d'une enquête minutieuse que cette histoire.
L'originalité du livre c'est que ce n'est pas une enquête policière mais un journaliste qui peut à peu va essayer de comprendre ce qui s'est passé en interrogeant les uns et les autres. Comment un adolescent sans histoire a-t-il pu basculer d'un seul coup dans une telle violence?
Pas facile de faire parler les gens qui ont côtoyé Marcos.
L'écriture est sèche, presque clinique et c'est assez dérangeant. de plus le fait que l'auteur parle à la première personne nous laisse de temps en temps dans une grande perplexité. Qui parle? Quel est ce personnage? Je me suis souvent posée la question.
Passé ce petit problème le livre est passionnant. Disséquant pensées, idées, façons de vivre, espoirs et souffrances. Pas facile le métier de professeur. Pas facile l'ambiance d'un établissement.
Chacun essaie plus ou moins de dire sa vérité, par peur, par lâcheté, par compromission. Peu à peu les pièces du puzzle s'emboîtent. Enregistrements, lettres et mail seront la voix des protagonistes.
Santiago, le journaliste qui a été élève dans ce lycée, ne lâche pas l'affaire, il veut comprendre et nous dire les faits. Il s'accroche et nous aussi car ce livre ne se livre pas tout seul. il faut le lire avec attention pour y trouver des réponses. La critique du système éducatif est rude. J'ai été surprise plus d'une fois du courage de l'auteur.
Un livre qui parle de violence, d'injustice, de mal-être, d'homosexualité, d'adolescence disloquée aussi.
C'est évidemment très dur, assez déstabilisant également. Marcos ne peut être un héros vu ce qu'il a commis. C'est juste un enfant perdu...
Santiago lui rend peu à peu sa vérité et les ramifications sont autant de secousses pour le lecteur. Glaçant.

Reçu dans le cadre de masse critique j'ai lu très vite ce roman, il m'a fallu un peu de temps pour en parler.
Merci à Sol y lune pour ce superbe envoi. Ce livre est un bel objet, à la maquette soignée ainsi qu'à la typographie agréable. Il était accompagné d'un petit sac en non-tissés et de 2 badges. Sympathique attention. Vraiment merci.
Une découverte que cette maison d'édition et cet auteur.





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Pour commencer, et parce-que j'essaie toujours de vous donner un avis objectif sur mes lectures, je me dois de vous signaler le petit point (minuscule) qui m'a aux premiers abords gêné dans ma lecture. Au début de celle-ci, j'ai eu du mal à comprendre certains passages et notamment certains dialogues entrecoupés de passages narratifs sans coupures évidentes. Cela n'est pas un problème dans la plupart des récits que je lis habituellement, parce qu'ils sont à la troisième personne, mais ici le texte est à la première personne. du coup, mon cerveau a dû s'habituer à une certaine gymnastique afin d'être particulièrement vigilante pendant les dialogues. En soit, au bout de deux dialogues "pièges", ma lecture devint fluide.

Je vous dis tout cela parce qu'une fois mon cerveau prêt à affronter cette lecture, les pages se sont tournées toutes seules. J'ai dévoré 293 pages en quasiment une seule journée. J'ai été happée par ce monde si lointain (en apparence) du mien. J'ai oublié les "je". Même mieux, j'ai vécu à travers eux. Je me suis reconnue face aux doutes, aux recherches qui semblent perdues d'avance, aux tentatives d'être détective (j'adore notamment la poursuite en voiture dans Madrid – lisez, vous comprendrez) . Je me suis reconnue face à ces peurs, ces signaux d'alerte que j'ai moi-même ressentis. J'ai eu envie, après avoir fermé ce livre, de le montrer et de le prêter à tout le monde – et surtout aux professeurs de mon entourage. J'ai eu envie de leur dire : nous ne sommes pas les seuls à le dénoncer et pour la première fois, vous ne serez pas les seuls à vivre cette vie étrange, confinée dans un collège ou dans un lycée et envahie par des milliers d'adolescents pleins d'énergie, de peurs, de doutes, de violence, de frustrations et en pleine recherche identitaire. Vous ne serez plus seuls, et pour une fois, d'autres comprendront et, je l'espère, d'autres réagiront.

L'âge de la colère n'est pas qu'une simple histoire d'adolescents. En fait, elle est si complexe que pour la comprendre, même les dernières lignes ne suffisent pas. C'est une totale remise en question : de nous mêmes, mais aussi et surtout du système scolaire (qui de l'Espagne à la France présente les mêmes défauts) et des valeurs de tolérance que le monde crie mais renie quand il s'agit d'agir. Ce livre ne traite pas uniquement des adolescents. Il montre simplement à travers eux toute l'hypocrisie que nous vivons chaque jour. Il montre à quel point, même adultes, nous sommes parfois incapables de faire face à la colère, à l'injustice, aux discriminations ou aux monstruosités.

L'âge de la colère est une claque, débutant sur un texte qui l'est tout autant. Une rédaction d'un élève, Marcos, qui s'est retrouvé être la proie des médias. La cause ? le meurtre qu'il a commis : il a tué son père à l'aide d'une machine à écrire et a blessé gravement l'un de ses frères à l'aide d'une paire de ciseaux. Personne ne comprend ce qu'il s'est passé. C'est un journaliste, Santiago, qui va tenter d'élucider ce mystère. Qu'est-ce qui mène à la folie ? Qu'est-ce qui provoque tant de haine chez cet adolescent – mais aussi chez tous les autres ? Rappelons-le : ce fait divers n'est malheureusement pas isolé et les adolescents agressent amis, professeurs et parents "fréquemment". Une véritable enquête débute. Nous ne sommes pas dans le regard d'un policier, mais dans celui d'un journaliste qui, par dessus tout, cherche à élucider ce mystère. Un journaliste qui, petit à petit, va recueillir les témoignages de l'entourage de Marcos. Ils vont apporter une lumière aux faits et donc – irrémédiablement – une plus grande part d'ombres à ceux-ci. Car tout n'est ni noir, ni blanc. Un manichéisme inexistant que le narrateur ne cesse de nous rappeler. Il ne cesse aussi de dénoncer des faits : homophobie, racisme, violences, système scolaire inadapté et professeurs désabusés. A travers ces (presque) 300 pages, nous cherchons tous à comprendre, à savoir pourquoi cela est arrivé.

Cette histoire, écrite par Fernando J. López, est digne d'un grand thriller. Il mérite (
et doit être lu par tous ceux qui, eux aussi, pensent qu'en "ouvrant une école, on ferme une prison" (pour paraphraser Victor Hugo). C'est un texte qui nous fait réfléchir sur les valeurs véhiculées par l'école. Pas les théoriques, tolérantes et conventionnelles qui sont censées être véhiculées, non. Celles qui parviennent parfois aux oreilles et aux esprits des adolescents qui se cherchent et qui sont à l'encontre même de celles que nous chérissons.

C'est un texte qui nous met une claque. Qui nous tient en haleine et qui finit par nous dire : ce n'est pas fini; à toi d'écrire la suite.

C'est un texte qui donne envie de se battre.

Je remercie l'auteur pour cela et l'éditrice pour cette merveilleuse découverte. Merci pour cette lecture.
Lien : http://mondedepapier.wordpre..
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Madrid. Un fait divers horrible vient d'avoir lieu, un drame familial. Marcos un adolescent est accusé d'avoir sauvagement tué son père et d'avoir grièvement blessé l'un de ses frères. Santiago, un journaliste, veut comprendre ce qu'il s'est passé. Il projette d'en faire un livre. Après avoir arraché l'accord de son éditrice il se lance dans l'enquête. Qu'est ce qui a bien pu pousser Marcos à un tel accès de violence?

L'enquête de Santiago le mène au lycée où étudiait Marcos, un lycée sous le choc. Il y fait la connaissance de Sonia, la Conseillère Principale d'Éducation à qui il explique son projet. Avec l'accord réticent du proviseur, Santiago va pouvoir enquêter. Il va s'appuyer sur plusieurs professeurs, dont le professeur principal, Alvaro, un enseignant inexpérimenté dont c'est le premier poste. Il hérite d'une des classes les plus difficiles du Lycée. D'autres professeurs ainsi que Sonia vont participer à cette enquête ainsi que quelques camarades de classe de Marcos avec l'accord de leurs parents. Santiago retourne alors dans les couloirs de son ancien lycée ou il va découvrir des professeurs découragés, manquant de moyens, livrés à eux-mêmes, des adolescents agités, peu concernés, des parents ou trop présents ou pas assez, une administration qui pare au plus pressé.

"C'est un cercle vicieux, bien sûr, très simple, et facile. Ils savent qu'il suffit de nous taper sur les nerfs pour que tout éclate et finisse par nous exploser à la figure. Les parents, selon leur personnalité, aident à différents degrés. Pas beaucoup, à vrai dire. Soit ils ne s'impliquent pas, soit ils s'impliquent sans trop se mouiller. Éduquer de cette façon devient impossible. On ne peut pas exercer l'éducation seulement - et tout seuls - entre ces murs."

L'enquête nous montre Marcos comme un jeune garçon apprécié de ses camarades, un leader, un garçon qui en impose, mais pas quelqu'un de violent. Il est apprécié par la majorité des ses professeurs qui s'appuient sur lui pour contrôler les autres élèves. Mais Marcos a changé ces derniers temps depuis la mort de sa mère. Il s'est d'abord renfermé, puis s'est attaqué à la voiture d'un professeur, mais rien n'indiquait qu'il était susceptible de commettre un tel acte. C'est un garçon en pleine recherche de lui-même de son identité, bridé par un père très sévère. Santiago va tout faire pour éclairer les zones d'ombres qui émaillent cette affaire, pour briser le silence au lycée et dans les familles.


L'âge de la colère nous montre le lycée tel qu'il est, à l'image de notre société. Les histoires personnelles des différents intervenants : enseignants, élèves se chevauchent, se heurtent, entrent en conflit dans ce vase clos ou toutes les émotions sont exacerbées. Une école où le manque de moyens et de volonté au plus haut niveau échoue dans son rôle éducatif et qui au lieu de les aider à grandir, à s'instruire, à s'émanciper, a plutôt tendance à détruire les plus faibles. Un roman passionnant sur l'adolescence qui se cherche, qui essaie tant bien que mal de trouver son identité avec tout ce qui cela implique de conflits avec l 'autorité tant dans la famille que dans le milieu scolaire. Un roman qui nous rappellera à tous nos années lycées avec leurs amitiés, les harcèlements entre élèves, les professeurs investis d'une mission, les autres dépassés, découragés, le tout amplifié par une société en manque de repères. Ce roman passionnant est à la fois une véritable enquête sur notre société et un thriller qui ne se lâche plus une fois commencé. le lecteur est plongé, immergé dans l'enquête de Santiago.
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L'âge de la colère est un magnifique roman de Fernando J. Lopez sur l'adolescence, la famille, l'amitié et la vie en général. Nous avons besoin de plus de travail comme celui-ci sur la scène littéraire actuelle, plus de romans qui sont dédiés à approfondir les problèmes de la société contemporaine, ils permettent de comprendre la complexité humaine et de plaider pour la liberté.

Aussi spectaculaire que poétique, l'âge de la colère reste excellent et incroyablement fidèle à l'un des âges le plus difficile pour tout être humain: l'adolescence. C'est un livre plein de délicatesse et de valeurs, un petit bijou que tout le monde devrait lire au moins une fois dans la vie.

Un des points forts de l'âge de la colère est sans aucun doute le soin avec lequel Fernando J. Lopez a créé ses personnages. Les personnalités des protagonistes et des personnages secondaires sont soigneusement élaborées par la plume de l'écrivain d'origine catalane, menant à un grand groupe de personnages charismatiques et empathiques. Ainsi, le roman met en vedette l'inoubliable Marcos, un jeune homme accusé d'avoir tué son père et blessé gravement l'un de ses frères tout menaçant la vie des deux autres. A travers les témoignages fournis par les personnages secondaires, L'auteur arrive à obtenir une humanisation complète du protagoniste qui, bien que non directement impliqués dans tous les stades de la narration, arrive à se connecter avec le lecteur, faisant appel à sa sensibilité, mais sans chercher la larme facile. Merci à l'analyse psychologique efficace des personnalités multiples de Marcos et de son environnement, l'adolescent ne sera plus, dans les yeux du lecteur, le meurtrier sadique que décrivent les médias et devient un garçon comme les autres, un jeune homme au prise avec un passé, un présent et un avenir.

Pour répondre à toutes les questions qui se posent autour du crime perpétré par Marcos, un jeune journaliste déterminé Santi, il étudie l'environnement de l'adolescent, en visitant l'école secondaire où il étudiait ainsi que ses frères. En plus d'un traitement méticuleux des personnages, l'auteur a démontré une grande connaissance de ce qu'il appelle «l'âge de la colère» et a atteint un cadre idéal pour le roman, permettant de recréer parfaitement la journée dans un centre d'enseignement secondaire en Espagne. Ainsi, le lecteur pourra se plonger dans les salles de classe d'une école, et sur les événements qui se produisent vus sous deux angles: celui des élèves et des enseignants. L'établissement scolaire Ruben Darío, ses salles de classe deviennent une réflexion sur les problèmes qui affectent le système éducatif espagnol. D'une part, les enseignants manquent de vocation, de moyens et d'autre part les jeunes gens qui essaient de faire face à l'une des tâches les plus difficiles pour un être humain: la connaissance de soi.

L'âge de la colère saisit le lecteur grâce à un cadre équilibré, étonnamment dynamique et divertissant. La réussite de cet équilibre est sans doute due à l'écriture de Fernando J. Lopez, qui prouve que l'élégance et la simplicité ne sont pas antinomiques. Sans fioritures ni artifices, l'âge de colère s'adresse au lecteur moyen, ce qui en fait une lecture idéale pour les jeunes et les adultes. Lopez ne se censure pas et parle ouvertement de diverses questions qui touchent notre société, tels que la discrimination raciale, le rejet de l'homosexualité, la menace des dérives d'internet, l'intimidation, la manipulation des médias ...

Pour conclure je dirais que l'âge de la colère est roman intense, réaliste et poignant qui fait un magnifique portrait de l'adolescence, à l'écart des sujets qui parsèment les pages des livres que nous appelons aujourd'hui la littérature pour jeunes adultes. Dit avec simplicité et bon goût, le roman de Fernando J. Lopez dispose de personnages inoubliables qui invitent le lecteur à réfléchir sur les différents aspects de la condition humaine. Un drame puissant qui ne peut nous laisser indifférent.

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Fernando J. LOPEZ. L'âge de la colère.

Marcus, un jeune garçon, élève en classe de 1ère, dans un lycée espagnol, à Madrid, est accusé d'avoir tué son père et grièvement blessé un jeune frère. Cette fratrie est composée de quatre garçons. L'aîné, Ignacio est un élève brillant qui a accompli toute sa scolarité dans ce lycée et il poursuit ses études à la faculté. Les deux derniers fréquentent également cet établissement. Marcus a toujours exercé une grande attirance, il a même été délégué de classe : non seulement c'est un beau jeune homme, mais il est très ouvert et sait plaire, que ce soit au corps enseignant ou à ses camarades. Malheureusement, au début de l'année civile en cours, sa mère est décédée dans un accident de la circulation. Etait-elle ivre lors de la collision ? S'est-elle suicidée ? Autant de questions que nous pouvons nous poser. Depuis sa disparition, Marcus a beaucoup changé.
Un jeune journaliste, Santiago, veut connaître la vérité et le déroulement des faits qui ont conduit Marcus à assassiner son père, le crâne défoncé par une machine à écrire. Santiago, ancien élève de ce lycée va rencontrer les professeurs qui évoluent dans cet établissement, le proviseur et même la conseillère d'orientation. La description du cursus scolaire espagnol est assez proche du notre.. Les amis intimes de Marcus sont également sollicités.
Dans cette enquête, digne du domaine judiciaire, Santiago va réunir tous les éléments lui permettant de mettre en lumière l'enchaînement des faits. Une bonne étude psychologique des différents protagonistes témoignent de la difficulté que peuvent rencontrer tous les jeunes élèves et les professeurs frais émoulus, en charge de l'éducation de ces enfants. La violence, le racisme, la recherche de soi, la découverte de la sexualité, les relations entre les membre de la famille, parents-enfants, fratrie, enfants-professeurs, les règles de conduite à observer, en collectivité, tous ces domaines nous sont bien présentés. Cet amalgame constitue un frein et une ligne de conduite. Il faut entrer dans le système, au risque de se voir rejeter ou de déraper. La frontière entre le permis et l'interdit est fréle. Un faux pas est vite arrivé : une mauvaise rencontre et le précipice est là.
Ce livre est très prenant. C'est le reflet de notre mal-être, qu'il soit pour les jeunes et les moins jeunes, de la société actuelle. Difficulté de se faire une place au soleil, l'éducation a une place très importante mais est-elle adaptée au monde tel qu'il est. Nous sommes tous responsables. Il faut noter un relâchement général, que ce soit dans la famille ou à l'école, au lycée,etc ...Mais 1968 est passé par là. Non je ne suis pas rétrograde. Il fallait bien avancer mais cette avancée a dépassé tout le monde… A lire et en tirer les conclusions !!!! Il y a encore de l'espoir....

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- ce que tu proposes me fait penser aux arguments homophobes de beaucoup de thrillers des années quatre-vingt-dix, dans lesquels l'homosexualité était utilisée comme un appât malsain afin de la stigmatiser ensuite en tant que germe des crimes les plus atroces. ( p 170)
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[...] Marcos, comme n'importe quel autre garçon de son âge, avait passé plus de temps au lycée que chez lui. Ma théorie était basée sur ça. Sur jusqu'à quel point le temps que nous passons entre ces murs pendant notre adolescence nous conditionne. Si nous faisons un effort, il n'est pas si difficile de se rappeler comment chacune de ces minutes nous ont marqués. Comment ces murs deviennent les autres limites de notre monde, le seul, d'une certaine façon, comme s'il s'agissait d'un jeu de réalité virtuelle.
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"Généralement, tu travailles plus d'heures que celles que l'on te payes pour la simple raison que "c'est bien pour tes lecteurs"? Donc, ici c'est un peu pareil. Le salaire est bon, oui, mais il n'invite pas à s'engager davantage. Et si tu t'impliques, personne ne te remercie. Qui plus est, avec un peu de chance, on te punit. p. 223
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- Dieu je suis désolé de ne pas te plaire;
vraiment, mais si je dois être franc, je crois que je devrais te confesser quelque chose: je ne t'aime pas non plus.
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Il se peut que tout ça ne soit rien d’autre que la conséquence d’une société erratique qui ne sait plus comment canaliser sa rage. Le résultat d’un âge – le leur ou le nôtre ? – qui ne sait pas comment canaliser sa colère.
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Video de Fernando J. Lopez (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fernando J. Lopez
Booktrailer du livre L'âge de la Colère. Fernando J. López. Sol y Lune Éditions.
Marcos, 16 ans, est accusé d'avoir tué son père et d'avoir blessé grièvement l'un de ses frères. Intrigué par ce crime, un journaliste décide d'interviewer ses professeurs, camarades de classe et sa famille afin d'élucider le pourquoi d'un événement si brutal. « Avec « L'âge de la colère », j'ai voulu écrire un roman noir qui attrape le lecteur et qui présente en plus une analyse multiple et complexe d'un sujet qui nous touche tous : l'éducation. Comment sont les classes du XXI siècle ? Qu'est ce qu'il s'y passe réellement ? À quoi est due l'augmentation des rapports conflictuels dans nos écoles et lycées ? Est-ce que la société 2.0 nous a dépassés ? Avons-nous perdu la capacité de communiquer avec la nouvelle génération ? » dit l'auteur. Les pages de ce livre sont remplies de réalité. Des histoires et des personnages qui composent un puzzle où tous ont des choses à dire, mais où tout ce qu'ils disent n'est pas vrai... Dans leurs mots et leurs silences se trouve la clé du meurtre. D'autres sujets comme la vie en communauté, le harcèlement, ou l'homophobie sont également traités. « Il s'agit à la fois d'un roman où je lance une invitation au débat entre professeurs et élèves, entre parents et enfants et dans laquelle moi, en tant qu'auteur, je ne donne pas des réponses mais je pose seulement des questions. le lecteur devra se positionner et décider avec lesquels de ces personnages il est d'accord ». Adolescents, parents, professeurs, médias... Tous les protagonistes de cette histoire y expriment leur vision des faits. Tous avec une voix qui leur est propre et tous, sans exception, se demandent si cette colère est propre à l'âge ou si, au contraire, c'est le signe d'une époque qui préfère la violence au dialogue et la rage à la compréhension.
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