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Michael Martys (Collaborateur)Angelika Tipler (Collaborateur)Claude Dhorbais (Traducteur)
EAN : 9782226038722
308 pages
Albin Michel (21/11/1989)
3.92/5   6 notes
Résumé :
Konrad Lorenz a consacré une grande partie de sa vie à l'étude de l'oie cendrée dont il a suivi, pendant près de soixante-quinze ans, les mœurs étranges. Ses travaux mondialement connus privilégient l'observation minutieuse et patiente ; il a ainsi pu étudier, outre leurs caractéristiques physiologiques (locomotion, cris, nourriture, reproduction...), les comportements de ces animaux étonnants : vie de couple, vie familiale, vie à l'intérieur d'un groupe dont la hié... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne suis certes pas très objective dans mon appréciation car ce monsieur a eu une incidence considérable sur ma vie (c'est à cause de lui notamment que j'ai fait des études d'éthologie).
Il en reste néanmoins, avec le peu d'objectivité dont je suis capable à son égard, l'une des plus belles monographies sur le comportement d'une espèce à la fois rigoureusement étayée scientifiquement et hyper accessible à un large public (dans cette catégorie, il y aurait peut-être aussi Hans Kummer et son magnifique ouvrage sur le babouin hamadryas intitulé Vies de Singes chez Odile Jacob).
Cet ouvrage date de la fin de sa vie, c'est-à-dire une époque où il est moins dans la communication avec ses pairs et plus dans la diffusion au plus grand nombre (on peut lui faire le reproche que certains ouvrages antérieurs sont parfois un peu difficile d'accès).
Ici, un texte aéré, des explications claires, des photos (souvent de l'auteur), un superbe exemple de répertoire comportemental (éthogramme) sur ces oies cendrées qui risquent fort de vous étonner si vous n'avez jamais songé à vous arrêter cinq minutes pour en observer.
Merci donc, Monsieur Lorenz, pour votre contribution majeure à l'histoire universelle des connaissances humaines sur le monde animal.
Mais une fois encore, cette considération hautement subjective et discutable n'est que mon avis, c'est à dire, pas grand-chose.
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ce livre m'a fait découvrir tout un monde ailé. J'ai ressenti une attirance, une passion , pour les oiseaux, leur vie, , leur migration, leur mystère, , j'ai rassemblé une petite bibliothèque les concernant et je suis toujours aussi étonnée. Voir les films de Jacques Perrin, extraordinaire de beauté," le monde de l'Air," regarder le ciel, attendre la première hirondelle au printemps, savoir que le plus petit des oiseaux, peut parcourir, seul, des milliers de kilomètres , toute cette beauté, ce courage, ah, si j'avais des ailes ...pour voir le monde d'en-haut..
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Tous ses livres sont merveilleux!j ai étudié les oiseaux ,il m a aidé ...
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Birds of a feather...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
LA NEF, LE COU ARQUÉ ET L'IMMERSION DU COU : Tandis que le " cou en équerre " signifie une demande d'union durable, les modes comportementaux que nous allons décrire expriment exclusivement une invitation à copuler sans aucune arrière-pensée de cohabitation. Le cou arqué, en sa qualité de posture d'intimidation, souvent arboré aussi par de jeunes oies immatures, n'est pas très facile à interpréter. Il manifeste sans aucun doute la disposition à l'accouplement, mais il constitue en même temps une démonstration de " virilité " et témoigne de l'intention de " se grandir ". Néanmoins, je n'ai jamais constaté que ce comportement ait une action déclenchante au sens d'une provocation au combat. Même quand la femelle — ce qui arrive parfois — répond à ce mouvement intensif, on ne peut en tirer aucune conclusion quant à la constitution d'un couple dans le futur.
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page 28.Sur les 20 oeufs d'oie cendrée dont je disposais alors, j'en mis 10 à couver sous une oie domestique sûre et plaçais le reste sous une dinde. J'avais l'intention de faire élever les 20 oisons par l'oie domestique, ce qui me paraissait indiqué. Mais il en fut autrement et - on peut le dire - heureusement! Quand le premier oison fut éclos et sec, je ne pus résister à la tentation de ramasser sous sa nourrice le ravissant petit être et de le considérer de plus près. Pendant ce temps, il me regardait et, après quelques instants, émit le "sifflement monosyllabique de l'abandon", que mon expérience des canards me permit d'interprêter fort justement comme des pleurs. Je répondis donc par quelques sons tranquillisants. Là-dessus, l'oison se tourna complêtement vers moi, tendit le cou et fit entendre un "vivivivi" polysyllabique. Je compris ce passage du sifflement monosyllabique au "vivi" polysyllabique comme le passage des pleurs à la prise de contact joyeuse, et interprêtait correctement le cou tendu comme un mouvement de salutations. Qui aurait résisté au plaisir d'observer, encore une fois, le passage des pleurs désespérés aux salutations joyeuses
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Imprinting!
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>Sciences de la nature et mathématiques>Zoologie>Oiseaux (46)
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