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3,61

sur 469 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman qui a obtenu le trop " discret " et pourtant très sérieux prix Landerneau des Espaces Culturels Leclerc doit forcément attirer l' attention des lecteurs . Je n'ai , à ce jour , jamais , été déçu et c'est avec intérêt que j'ai vu ce roman paraitre " en poche " , budget oblige quand on lit beaucoup ..
" Cinq cartes brûlées " de Sophie Loubière , autant le dire tout de suite , va prendre sa place dans les trés bons romans noirs de l'année et vous risquez , si vous êtes amateur du genre , de ne plus pouvoir " vous en sortir " si vous tournez la première page .
Le cadre , c'est un sinistre pavillon construit en face d'un encore plus sinistre et dangereux transformateur , laid et diffuseur d'ondes maléfiques. Ajoutez à cela un frère tyrannique ,
atroce , insultant , humiliant , une mère déjantée.... quant au père....La ( mauvaise ) nourriture et Laurence est gagnée par l'obésité, vous savez , ce terrible handicap qui , chaque jour place Laurence face au regard des autres et à leur terrible cruauté. Et puis , même son nom de famille " Graissac " ajoute à la dramatique .Un chemin de croix quotidien pour Laurence , un incessant combat , des foules d'événements terribles pour quelques éclairs de bonheur éphémère, moments de bonheur qui vont accroître si besoin était, les cruelles morsures et injustes de la vie .
C'est dur , violent , et on souffre avec Laurence . Aucun personnage qui gravite autour d'elle n'est attachant et , on sait très vite qu'il ne lui faudra compter que sur elle - même pour s'en sortir , s'en sortir d'une façon ou d'une autre , ou ...ne pas s'en sortir ...du tout .
L'art de Sophie Loubiére est de nous laisser croire , nous laisser espérer et , finalement , briser sauvagement le rêve à chaque fois .
Tournent les pages , s'épaissit la noirceur de la "suie" qui nous englue , nous étouffé, vicieuse , hypocrite , implacable . Il va se passer quelque chose , c'est certain , mais quoi ?
Les ondes de ce " putain" ( pardon ) de transformateur seront elles toujours "négatives" ou changeront elles de sens pour , enfin devenir " positives " pour Laurence ? Il ne vous reste qu'à faire le " test " chers amis et amies : lire !!! Pas douloureux mais tout de même pas agréable non plus ....
Je vous conseille sans hésitation la lecture de ce roman , bien écrit, addictif et sans concession . Je ne pense vraiment pas vous diriger sur une mauvaise piste ...noire . Mais , encore et toujours , ce n'est que mon avis ....
Allez , à bientôt et ....Prenez toujours bien soin de vous .
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Laurence Graissac a gardé de son enfance à Saint-Flour des blessures dont personne ne soupçonne la profondeur. Lorsque la jeune femme décide de jeter ses complexes aux orties et d'enfin oser s'affirmer, la tournure des événements va en stupéfier plus d'un, à commencer par le discret docteur Bashert, bien loin de soupçonner jusqu'où son addiction au jeu et ses aspirations amoureuses vont l'entraîner.


Au BlackJack, les cinq premières cartes sont brûlées par le croupier, c'est-à-dire retirées du jeu avant la distribution. A Laurence, la vie a distribué des cartes qui, longtemps restées cachées, vont provoquer un coup de théâtre magistral lorsqu'elles seront abattues : comme autant d'avancées d'un destin peu à peu dessiné, chaque chapitre se déroule sous l'influence d'une carte et de sa symbolique, ainsi que d'une expression centrée sur le verbe prendre. L'intrigue doit d'abord prendre vie, mais finira par nous prendre à rebours…


Comment devient-on psychopathe ? Quelles failles finissent par induire ces passages à l'acte inattendus, comme de soudains coups de grisou ? Avec une froideur clinique et détachée à faire frissonner, Sophie Loubière démonte, rouage après rouage, la mécanique implacable qui, depuis l'enfance, va lézarder une personnalité et installer la psychose. La relation à l'entourage est déterminante, et, dans cette histoire, chaque personnage réserve bien des surprises.


Véritable page-turner où les apparences ne sont que châteaux de cartes, ce thriller psychologique noir multiplie les révélations et les rebondissements dans un suspense habilement construit et parfaitement addictif.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Laurence Graissac naît en 1979 .
Une relation difficile avec son frère, une révélation fracassante à ce sujet à la fin.
Une séparation pénible et accusatrice chez les parents.
Un surpoids à maîtriser.
Elle passe de sportive professionnelle à croupière dans une casino de sa région.
Une relation illicite avec un médecin en rupture de communication avec sa femme.
Sophie Loubière analyse habilement la personnalité de Laurence, devenue une femme violente et perturbée très profondément.
J'ai beaucoup apprécié les différentes parties du roman annoncées par une carte qui porte une signification et cadre très bien avec les chapitres qui s'y rapportent.
La mise en page du livre est très variée avec les cartes annonciatrices, les chapitres de narration classique, et des pages en italique où Laurence s'exprime.
Petit clin d'oeil en passant à madame Préau, la directrice de l'école primaire qui signale un comportement anormal chez la fillette. Elle porte le même nom que la vieille institutrice dans l'enfant aux cailloux si ma mémoire ne me joue pas des tours car je l'ai lu il y a quelques années.
Un très bon roman avec un personnage central très tourmenté mais construit de main de maître par Sophie Loubière.


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Comme beaucoup d'entre vous, après le confinement, on avait besoin d'aller en librairie et leur montrer notre soutien. J'ai donc récemment craqué pour plusieurs romans dont le dernier livre d'une auteure incontournable du thriller français, « Cinq cartes brulée » de Sophie Loubière. Il vient d'ailleurs de recevoir le prix Landerneau.

Thierry ne supporte pas l'arrivée d'une petite soeur dans la famille, ne plus être l'enfant unique et devoir partager ses parents. Laurence va devenir son souffre douleur. Il n'hésite pas à la tourmenter et l'humilier. C'est plus fort que lui, il lui fait vivre un véritable calvaire.
Une accusation vient faire exploser la famille, ses parents divorcent, son père prend de la distance et sa mère est fragile psychologiquement. Laurence va se réfugier dans la nourriture. Sa vie va être faite de haut et de bas. Elle va notamment être croupière dans un casino et croiser la route du docteur Bashert, rencontre qui va faire basculer sa vie. Je n'en dirais pas plus…

Sophie Loubière sait parfaitement manipuler son lecteur en multipliant les fausses pistes, en ne dévoilant pas tous les éléments immédiatement et en brouillant l'identité du méchant et de la victime. Il ne faut pas toujours se fier aux apparences… Je me suis attachée au personnage de Laurence dans les premières pages puis j'ai été intriguée par son comportement qui m'a semblé dans un premier temps incompréhensible (pourquoi elle prend soin de ce frère vu ce qu'il lui a fait subir ?...)
Si je dois vous conseiller un livre de cette romancière, je vous dirais « l'enfant cailloux » qui pour moi restera LE livre référence même si j'ai bien aimé celui-ci.
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Ce livre m'a été dédicacé et dans sa dédicace, Sophie Loubière écrit : « Des cartes de la vie, la dernière est toujours fatale … » ; je viens de le refermer et n'ai pu que constater l'exactitude ce cette phase.
C'est une histoire sombre que nous conte l'auteure. Tout débute par un crime dans une chambre d'hôtel, vite oublié.
L'histoire débute par une bonne nouvelle : la naissance de Laurence.
Il semblerait que les bonnes fées ne se soient pas penchées sur le berceau de cette mystérieuse Laurence, rejetée par un frère jaloux qui lui mène la vie dure. Elle est mal dans sa peau on le constate, elle est grosse, elle mange tout ce qui lui tombe sous la main. Pourquoi ? Que cache ce mal être ? Que s'est-il passé entre son père et elle ? tout est problématique dans sa vie, on la sent malheureuse. Pourtant des perches lui sont tendues : elle fait du lancer de marteau et obtient rapidement de très belles récompenses, ça ne lui suffit pas, elle abandonne. Mais que cherche-t-elle de plus ? Elle finit par trouver un emploi de croupière au Casino de Chaudes-Aigues, mais apparemment ça ne lui suffit pas ….. Et puis ce frère, toujours ce frère, un boulet !
Chaque partie du bouquin est précédée d'une carte à jouer avec son explication, sa mise en garde, sa prédiction.
C'est un thriller psychologique bien écrit, l'intrigue est bien menée, il se lit facilement. On ne s'attend pas du tout à la chute de l'histoire, qui remet tout en question. Dommage que cette chute soit un peu brève elle aurait mérité un peu plus d'attention.
J'aime beaucoup la façon dont Sophie Loubière nous emmène sur un mauvais chemin, on est baladé tout au long des chapitres et quand on arrive au bout on tombe de haut ; c'est une manipulatrice de l'écriture. Bravo la surprise est de taille !
Elle est terrible cette dernière carte : le Joker avec pour commentaire : « le joker représente ce qui est caché. Souvent porteur d'un message important. »
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Faites vos jeux, rien ne va plus! Je découvre Sophie Loubière romancière, elle a déjà plusieurs livres à son actif. Et voilà un blackjack addictif auquel elle nous convie. Je ne connais pourtant rien à ce jeu.

La scène inaugurale, de sang et violence , présentant mystérieusement deux protagonistes, sera reprise vers la fin, plus détaillée encore...Le lecteur comprend bien que le récit ensuite a pour but d'expliquer comment les choses en sont venues là.

le déroulé d'une existence difficile nous est conté: celui de Laurence, petite fille joufflue devenue obèse, dans une famille qui parait horrible: père incestueux, frère maltraitant car jaloux, mère névrosée. On ne peut qu'éprouver de la compassion pour elle, même si elle ne semble pas très sympathique. Devenue croupière au casino du coin, elle a trouvé un certain équilibre.

Mais n'oublions pas les cinq cartes brûlées , symboliquement exclues, cachées...Je n'en dirai pas plus.

J'ai trouvé la construction du roman habile et intrigante, les cartes introduisant chaque partie symbolisant une étape vers l'enfer, vers Eros et Thanatos...

le style, sans être original, offre de belles descriptions, la nature et l'environnement fusionnant avec les méandres troublants et sombres des esprits. Notamment ce pylone électrique, trop près de la maison de Laurence, aux ondes négatives... le final est assez surprenant. Je reviendrai avec plaisir vers l'auteure. Elle sait nous ferrer et nous tenir prisonniers de l'intrigue.
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À quoi bon écrire une critique vu leur nombre élevé ?

Même si je ne suis pas une spécialiste du genre je tenais à saluer le talent de cette excellente romancière dont j'avais lu en 2014 « -Lenfant-aux-cailloux" .
Laurence , l'héroïne très tourmentée vient au monde au printemps : le 21 mars 1979, Laurence « Graissac, » depuis le premier jour de sa naissance : une véritable bombe à retardement ….
Elle grandit à Saint - Flour , dans un sinistre pavillon construit, juste en face d'un dangereux transformateur, aux côtés de son frère : Thierry, tyrannique , insultant , railleur , il prend un malin plaisir à l'humilier quotidiennement , une mère déjantée , un père , dont je ne dirai pas grand chose,… sinon une séparation avec son épouse : accusatrice et pénible.
Laurence se laisse aller , est gagnée par l'obésité , son nom de famille Graissac ajoute à l'humiliation…..
Un chemin de croix violent , dur , pavé de blessures à vif , un destin balayé par des souffrances d'une rare intensité ….

Laurence ne pourra compter que sur elle même ….

La noirceur submerge le lecteur , j'ai lu ce livre pratiquement d'une traite , happée par cette longue descente aux enfers ….
La mise en pages est habile , variée, avec les cartes annonciatrices des chapitres , leur titre utilise , à la manière d'une comptine le verbe «  Prendre «  .
Se succèdent chapitres à la narration classique et pages en italique où Laurence dévoile ses pensées .
Révélations , suspense, rebondissements , manipulation mentale , celle dont on ne revient jamais , construction très efficace , l'auteure nous balade , manipule son lecteur , analyse avec minutie la véritable personnalité de Laurence , fragile , très perturbée , errant à la limite de la psychose , proche du basculement .
Nous plongeons jusqu'au bout au coeur de ce mystère distribué brillamment comme un jeu de cartes ….

Roman addictif, noir, très noir , thriller psychologique d'une rare intensité , sombre , brillant , talentueux , bien construit , nous en sortons bousculés , bluffés , l'auteure explore les abîmes de l'âme humaine d'une manière virtuose ….dont on ne sort pas indemne !

Mais ce n'est que mon avis , bien sûr , comme toujours .

«  Ma fille a toujours eu cette capacité à se créer son propre monde. Un monde où elle se plaît , où elle se protège , tout en se détruisant et en détruisant les autres » …







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Premier, chapitre : scène sanglante dans une chambre d'hôtel.
Qui ? Pourquoi ? On ne sait pas.
Non on ne sait pas parce qu'on passe ensuite, au fil des chapitres, sur la vie de Laurence Graissac,
de son enfance à la trentaine.
Enfant trop ronde, harcelée et humiliée par son frère, abusée par son père.
Adulte aux divers et difficiles parcours.
Neuf cartes de tarot éclairent sur les neuf étapes déterminantes de sa vie.
La manipulation semble être coutumière dans la famille Graissac.
La tension et l'angoisse montent au fil de la lecture.
Où tout cela va-t-il nous mener ?
On passe de l'empathie à l'agacement envers Laurence.
L'enfance est certainement déterminante dans chaque adulte.
Peut-elle mener à des névroses, des dérèglements de comportement, des pathologies plus profondes
?
De chapitre en chapitre, les questionnements augmentent, les suppositions abondent.
De fausse piste en fausse piste, on s'égare.
Tout cela est diablement bien mené, bien amené.
Elle est douée Sophie Loubière pour créer des personnages, des atmosphères.
Même si l'ambiance est lourde, de plus en plus lourde, j'ai savouré ce roman, jamais déçue par cette excellente romancière.
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Dès les premières pages, l'auteure nous plonge dans un bain de sang, après les galipettes de rigueur. le ton est donné, ce sera en rouge sang et noir sans espoir.

♫ En rouge et Noir… ♪

Mais comment en est-on arrivé là ? Petit retour en arrière avec une scène des plus belles : la naissance d'un enfant. Oh que c'est beau le petit frère (Thierry) qui embrasse se petite soeur (Laurence) qui vient de naître.

STOP ! le rose bonbon n'est pas de mise, remisez les dragées, le grand frère de trois ans n'a pas du tout l'intention que le moutard (on dit "moutarde" pour une fille ?) lui ravisse sa place de petit dieu vivant.

♫ Oh ooooh, Laurence… ♪ Y a tant de frères que je ne suis pas ♪ Y a tant de phrases qu'on dit, que je ne te dirais pas ♪

Brimée par son frère Thierry, rabaissée sans cesse par lui, face à des parents qui portent des lunettes noirs d'aveugles et qui n'ont pas l'air de se rendre compte que le frangin est un tyran doublé d'un tortionnaire.

On parlait d'un thriller psychologique et on y était en plein dedans ! Face à une descente aux enfers de Laurence, nous sommes impuissants. Elle, elle a trouvé refuge dans la nourriture, se gavant de tout et dans l'amour que lui porte son père.

Quand tout éclate, la descente continue jusqu'à ce que… La suite dans le roman !

Il est des romans que l'on lit sans se rendre compte que les pages tournent, des romans sans scènes d'action notoire, qui nous parlent de la vie du quotidien, les brimades d'un frère, envers sa soeur, de parents dépassés, de voisins médisants, d'actes qui puent l'interdit… Et sans nous en rendre compte, nous l'engloutissons avec un appétit d'ogre.

Pourtant, de prime abord, les personnages ne sont pas sympathiques… Thierry, le frère aîné, qui en grandissant devient un parasite glandouilleur critiqueur et qui a loupé sa vie. Une mère qui est parfois à l'ouest, un père qui a un comportement suspect et une Laurence qui se laisse faire, qui ne se rebelle pas contre son frangin, qui encaisse tout le temps, qui se casse le cul et qu'on ne remercie même pas.

Durant des pages et des pages, j'ai eu envie de gifler Laurence, de lui hurler de pousser son frangin tortionnaire dans les escaliers, de le frapper à grands coups de pelle, de la découper en morceau et de le foutre dans la poubelle des déchets organiques (le tri des déchets, c'est important !).

Cette manière de tout encaisser sans ruer dans les brancards m'a exaspéré et pourtant, j'ai continué ma lecture parce que l'ambiance était tendue comme la corde d'un string et que je voulais savoir si Laurence allait, enfin, se reprendre.

Puis, fiat lux…

Dans ce roman noir, sombre, psychologique, l'auteure aborde plusieurs sujets de sociétés comme la boulimie, la mauvaise estime de soi, les brimades scolaires et en milieu familial, la perte de confiance, le regard des autres, le pôle emploi (notre Actiris ne doit pas valoir mieux), le sport de haut niveau, le harcèlement, les rumeurs d'inceste, l'éclatement de la famille, les casinos, les escort girl et le courant électrique.

Dis ainsi, ça fait bordel sans nom mais l'auteure a tout bien classé, tout bien mis en scène et tous ces ingrédients se marient harmonieusement dans l'histoire, sans peser, la touche finale était que le suspense et le mystère sont dosés correctement et qu'ils se diffusent lentement dans le récit.

Mon bémol sera pour le fait que je n'ai pas eu d'accroches avec les différents personnages et que si j'avais apprécié Laurence gamine, j'ai perdu mon estime pour elle lorsqu'elle est devenue adulte et qu'elle a continué à aimer son tortionnaire de frangin, à accepter toutes ses insultes… Avant, une fois encore, de retourner ma veste avant le truc final. Je dis "truc" à dessein.

Un roman noir qui se lit tout seul, les mains accrochées aux pages, les grognements de fureur aux bords des lèvres avant de tout terminer en soupirant devant ses vies éclatées, foutues, écartelées, en se demandant où tout cela à commencer à foirer… À la naissance de Laurence, hélas.

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En partant d'une histoire de fait divers véridique qui s'est déroulé dans une chambre d'hôtel ou une jeune femme assène plusieurs coup de couteaux à un homme, Sophie Loubière nous raconte comment Laurence en arrive à ce moment là.

Le récit est romancé l'auteur ne connaissant pas la vraie histoire de ce fait divers cependant elle est plus que crédible, de son enfance auprès de ces parents et de son frère Thierry dont elle devient le souffre douleur, l'adoration que Laurence a pour son père et le divorce de ces parents.

Laurence va également être instrumentalisé par sa mère pour que celle-ci obtienne la garde de ses enfants, elle ne verra également plus son père qui va construire une autre famille.

Commence alors pour Laurence une vie difficile ou elle va trouver refuge dans la nourriture et devenir obèse mais elle va trouver la force de transformer cette différence en un atout pour son futur.

Le récit ici est entrecoupé de passage en italique ou Laurence s'adresse à nous directement ce qui rend le récit encore plus poignant, l'idée des cartes insérées dans le récit est également un vrai plus et c'est en partie lié au vécu de Laurence également.

Je ne suis pas une grande adepte des romans noirs habituellement mais ici regroupé au thriller psychologique cela a fonctionné.

L'écrit de Sophie Loubière fait également mouche il n'y a pas besoin d'un roman avec énormément de pages pour que le récit soit poignant ce qui est le cas ici, on en vient même à "pardonner" Laurence pour son geste étant donné son vécu.

Ce récit évoque également un bon nombre de thème la famille, la dépression, le chômage, la folie, l'absence, la nourriture, le sport etc... On sent également une part de vécu sur certains aspects du roman de la part de l'auteur.
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