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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
S'inscrire sur Babelio c'est aussi prendre conscience du nombre "d'incontournables" qui manque à nos lectures! Amatrice de science-fiction et de fantastique, je n'avais jamais lu H.P Lovecraft et ne connaissais pas Cthulhu avant de m'interroger sur le curieux pseudo de notre babelpote Musardise_aka_CthulieLaMignonne!
Il est de ces auteurs majoritairement reconnus comme incontournables que l'on range cependant au rang des "éventualités" dans sa PAL, je confesse quelques à priori, sur cet écrivain du début d'un autre siècle, qui publia toute sa vie dans des revues bas de gamme avant d'être unanimement reconnu par de prestigieux ascendants comme Stephen King, entre autres.
C'est ainsi que je me suis tournée vers la version illustrée de "L'appel du Cthulhu", un des plus connus de ses textes, qui m'a littéralement fait de l'oeil à la bibliothèque, grand livre érigé de toute sa hauteur format BD, avec sa sublime couverture, réveillant la curiosité que j'avais néanmoins à découvrir cet auteur. de manière générale je lis peu de livre graphiques, préférant des images mentales personnelles créées par les romans. C'est aussi un critère de qualité pour moi: si je suis capable de m'immerger avec précision et passion dans un univers, par ma seule imagination, c'est que l'auteur, selon moi, a atteint un objectif et qu'il a eu assez de puissance pour créer une intimité entre nous. Soit, 1+1+1=1 (je tente de faire du van Damme) lorsque l'auteur, le lecteur, et l'oeuvre s'unissent et ne font qu'un!
Je me suis donc tournée vers cette version illustrée, un peu par facilité, et je l'ai appréciée, parce qu'en fin de compte les illustrations, l'atmosphère rendue par l'illustrateur François Baranger se mettent humblement au service de la nouvelle de Lovecraft et en révèlent toute la majesté. Un vrai bonus il me semble, bien qu'évidemment la comparaison avec ou sans illustration ne soit dans mon cas plus possible^^
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Une atmosphère sombre et oppressante, qui débute par le décès de l'oncle du narrateur, qui découvre dans les affaires du défunt, illustre professeur, des éléments bien mystérieux, qui vont l'amener au tombeau assoupi au fond de l'océan d'une gigantesque et malfaisante créature, Cthulhu. Assoupi, seulement, Cthulhu "rêve et attend" de pouvoir surgir à nouveau parmi les fourmis inconséquentes que nous sommes. Il rêve, et transmet ainsi son culte venimeux, par télépathie, à certaines de ces fourmis qui pourront néanmoins lui être un temps utiles.
le narrateur découvre avec effroi un monde qui lui était totalement inconnu de fanatiques aux rites vaudous orgiaques et sacrificiels dont les activités s'intensifient à divers endroits du monde, sans qu'il y ait pourtant de lien établi entre eux, de février à avril 1925.
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J'ai été happée par l'enquête, et agréablement surprise par une langue élégante, avec des tournures travaillées qui invitent à la réflexion, au delà de ce thème de créature monstrueuse qui peut paraître simpliste. "Les théosophes ont pressenti l'envergure grandiose et terrifiante du cycle cosmique duquel notre monde et notre espèce ne sont rien de plus que d'éphémères incidents." Peut-on lire dans les premières lignes. Ainsi s'ouvrent avec HP Lovecraft les prémices d'un monde fantastique où "l'être humain, forme de vie insignifiante parmi d'autres, est loin de tenir une place privilégiée dans la hiérarchie infinie des formes de vie" (merci, Wiki!). Cthulhu n'a donc rien d'une créature humaine, hormis une forme humanoïde, et le danger vient d'une civilisation extérieure à notre bulle terrestre. de là à dire que pour Lovecraft, le danger vient des étrangers, et pas seulement extra-terrestre, le pas est hélas vite fait. Un pas qui ripe sur une algue glissante et visqueuse et m'a faite plonger dans la vase plus d'une fois au cours de ma lecture. le récit pullule en effet de racisme, il faut bien le dire. Les fanatiques aux rites vaudous sauvages et sanglants ne viennent pas de notre continent et les termes employés par Lovecraft pour les décrire font heureusement partie d'un passé où le politiquement correct était manifestement bien différent de celui de nos jours. On peut ainsi constater que les mentalités évoluent, ce qui est positif. Mais enfin, voilà tout de même un indéniable et triste état de faits, sur lequel se justifie l'éditeur à la fin du livre dont voici un extrait :"il était hélas le produit de son époque et de son milieu, ainsi que de son état psychologique marqué par la dépression. Son racisme est l'expression outrancière de sa misanthropie fondamentale et de son horreur de la réalité."...Mouais...ça fait un peu saigner les yeux tout de même...
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Cette version illustrée a aussi eu l'attrait de me permettre de profiter d'une excellente traduction de Maxime le Dain, je tenais à le souligner. J'ai pu comparer grâce à ce site plusieurs traductions différentes d'une même citation reprise plusieurs fois par les babeliotes qui l'ont appréciée comme moi-même. La voici, extraite de mon exemplaire "Du fond de son tombeau à R'lyeh, Cthulhu rêve et attend".
Même citation, aux éditions Points (non illustrée), traduction de François Bon: "Dans sa demeure de R'lyeh, la ville morte, Cthulhu attend, plongé dans ses rêves".
La voici encore, dans la nouvelle version manga, aux éditions Ki-oon, traducteur Sylvain Chollet : "Dans sa demeure de R'lyeh, le défunt Cthulhu attend en rêvant."
Je pourrais sans doute continuer tant Lovecraft, devenu aussi mythique que son Cthulhu, a été traduit et retraduit...M'enfin pour en venir au but de ce dernier paragraphe, et ce n'est pas parce que c'est "mon" exemplaire" mais il me semble que la traduction de Maxime le Dain a quelque chose de plus concis et donc impactant, important pour cette courte phrase qu'on imagine répétée telle une litanie par d'infâmes séides vaudous. Etendue au reste du récit, cette qualité de traduction a sans nul doute fortement participé à mon plaisir de lecture.
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Howard Philip Lovecraft est au même titre que Tolkien sur la Fantasy, l'inventeur d'un genre imaginaire, d'un univers visuels et thématique. Si le fantastique existe avant lui, la création d'un Mythe moderne et surtout son influence sur des générations "d'imaginateurs" (cinéastes, illustrateurs, musiciens, écrivains,...) est proprement sidérante et dépasse de très loin la portée propre de ses écrits. C'est bien le pouvoir d'évocation de ses textes qui a fasciné et continue de fasciner ces créateurs qui pour certains ont digéré le Mythe de Cthulhu pour en accoucher autre chose. le fait que Lovecraft n'ait jamais été adapté au cinéma autrement que par des nanar est illustratif: il y a tellement de Lovecraft dans une multitude d'oeuvres que les auteurs doivent se sentir à la fois incapables d'une adaptation "officielle" maisdoivent aussi se demander s'il y a toujours lieu d'une telle adaptation. Comme le fait d'adapter encore la légende arthurienne peut interroger, un univers passé dans l'imaginaire culturel commun n'a plus forcément de raison d'être.

En BD les auteurs directement influencés par Lovecraft sont impressionnants: je citerais Lauffray, Ledroit, Bec, Sorel, mais aussi une bonne partie des auteurs américains ayant bossé sur Batman (Gotham, Arkham et son bestiaire rappellent évidemment les thèmes de la folie et du passé enfouis),... Un Godzilla comme un King Kong peuvent être vus comme les enfants de Cthulhu et a peu près tous les réalisateurs fantastiques ont l'univers de Lovecraft en livres de chevet.

La parution chez Bragelone d'une version illustrée et très grand format de la nouvelle initiale "L'appel de Cthulhu" est l'occasion rêvée pour tous les amateurs de fantastique de retourner aux sources, au matériau d'origine. La préface de John Howe (lui-même créateur avec Alan Lee de l'univers visuel du Seigneur des Anneaux, totalement intégré aux films de Peter Jackson) explique parfaitement le pouvoir visuel de ces textes et l'appréciation idéale de François Baranger de ce qu'est le fantastique: improbable, indicible, le Mythe doit rester tapis, esquissé, lointain et nappé de voiles. Les dimensions colossales des lieux et créatures du Mythe ne peuvent être appréhendés dans leur entièreté, comme Lovecraft rappelle sans cesse l'impossibilité de l'homme à cohabiter avec ces forces primaires.

Ainsi, si le texte (relativement court, environ 18 pages sans les images) pourra faire sourire par le style redondant et insistant d'un vocabulaire de l'impossible et incommensurable, il n'en demeure pas moins très puissant dans son côté épique et archétypal. Et c'est là que les illustrations de Baranger viennent produire un effet démultiplicateur, par leur qualité graphique d'abord (les allergiques à la peinture numérique risque néanmoins d'être frustrés), par leur puissance brute ensuite. L'illustrateur a travaillé comme designer pour le cinéma (l'Attaque des Titans avec le fameux Kraken, les films de Christophe Gans, Harry Potter et pas mal de blockbusters du jeu vidéo) et cela se voit dans les cadrages extrêmement cinématographiques des images pleine page. le format est très confortable et permet d'apprécier la démesure du Grand Ancien et des structures cyclopéennes dont il sort. Accompagnant le texte sur les premiers chapitres, l'image prends le dessus ensuite en vous transportant littéralement dans un film sur grand écran et laissant imaginer ce qu'un Guillermo del Toro aurait produit sur son projet des Montagnes Hallucinées avec Tom Cruise et en imaginant ce que ses Kaiju de Pacific Rim ou le Godzilla de Gareth Edwards aurait été dans l'univers de Lovecraft.

La force de ce Mythe est de convoquer autant l'aventure dans des terres inconnues à la Indiana Jones que la hantise du fantastique caché et de la conspiration mondiale. Cet ouvrage est vraiment magnifique, de qualité et je ne saurais que le conseiller pour un shoot d'imaginaire pur.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Compte tenu des divers résumés pertinents, je ne parlerai ici que des illustrations : somptueuses et puissantes, où une large part est faite aux jeux de lumière ; et de la traduction : du peu comparé et de deux traducteurs, celle de Maxime le Dain est plus déliée, claire, fleurie et littéraire - au risque, rarement touché, d'être emphatique - que la traduction de François Bon (qui date de 2015), qu'on peut juger percutante, plus laconique et incisive, mais moins littéraire et plus sèche.
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Ecrit par Lovecraft dans les années 20, cette nouvelle recèle les obsessions profondes de l'auteur : un univers peuplé de monstres tapis dans l'ombre, de créatures titanesques qui surgissent des abysses et d'aventuriers en quête de réponses qui les dépassent. Un univers sombre et dangereux, toujours en équilibre entre raison et folie, qui prouve combien l'univers de Lovecraft est dense. Les illustrations de François Baranger apportent ici un contour sombre et une atmosphère unique aux idées de l'auteur. Elles plongent le lecteur dans les abîmes de l'impensable, utilisant pour cela un subtil équilibre entre le texte et les images. le livre est superbe, magnifié par les oeuvres de Baranger qui, tout en restant dans l'ombre, questionne l'indicible et la part résolument sombre du récit. Une oeuvre qui prend une nouvelle dimension grâce à la force de ses illustrations et qui nous plonge corps et âme dans un univers oscillant entre légendes et cauchemars..
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Si le style sonne parfois un peu daté (et qu'on grince des dents face aux courts passages aux relents racistes), force est de constater que le texte évoque des images fortes dans l'esprit de ses lecteurices fasciné.e.s par le récit, sa mythologie et les folies qu'elle entraîne.
Et des images fortes, de toute beauté, on en a tout du long grâce à un François Baranger inspiré et extrêmement talentueux, que le très grand format du livre permet d'apprécier à leur juste valeur et de renforcer l'immersion dans le récit.

Je l'ai lu d'une traite en écoutant une playlist "dark ambiant" qui collait là aussi parfaitement à l'atmosphère, autant dire que j'étais à fond dedans.
Si, contrairement aux personnages, l'on ne tremble pas de peur au point d'y succomber, l'auteur sait invoquer des ambiances évocatrices, immersives et fascinantes, dont on a le plus grand mal à s'arracher et qui ne laissent pas notre imaginaire intact.

"Ils venaient des étoiles, et leurs idoles les avaient accompagnés dans leur chute".
Ce livre est l'une de ces idoles, assurément.

J'ai maintenant hâte de voir le résultat de ses Montagnes Hallucinées !
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C'est un ouvrage illustré, les illustrations doivent donc apporter un plus par rapport au texte seul, qu'elles soient fidèles ou qu'elles reflètent une part de subjectivité et d'interprétation du dessinateur. C'est largement le cas ici, oui !
François Baranger dessine des scènes, des impressions, des suggestions. Elles distillent l'angoisse en s'adressant à nos propres peurs enfouies, par des flammes, des pendus, une salle d'hôpital psychiatrique. Pas de représentation frontale, détaillée de Cthulhu, mais des ombres, des tentacules, des ailes. La créature est suggérée par les couleurs, grisâtres, verdâtres, sombres en tout cas. le dessinateur nous égare dans les perspectives, les échelles de grandeur, tout comme le texte nous parle de portes, de murs, de constructions dont les tailles et l'âge nous dépassent.
En revanche, alors que j'ai trouvé la préface de John Howe - qui est un maître en matière d'illustrer une oeuvre culte, j'aurais un bémol sur l'édition elle-même, à la fin, sur la dernière page, la "note de l'éditeur" qui semble s'excuser du racisme de Lovecraft. Oui, je sais qu'il faut prendre un texte et un écrivain dans son contexte, oui, certains passages sont pénibles à lire. Mais je trouve dommage que l'éditeur pense qu'il faille guider le lecteur, c'est supposer qu'il n'a pas l'intelligence suffisante pour s'en rendre compte par lui-même...
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Première fois que je lis du Lovecraft et je n'en suis pas déçu! L'appel de cthulhu est un récit court mais qui renferme une aura difficilement descriptible.
L'illustrateur, lui, y est parvenu et le rendu est impressionnant.
Je regrette néanmoins la faible longueur du récit qui permet juste de gratter la surface du mythe de cthulhu.
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C'est un album superbe, avec de gigantesques illustrations de style photographique qui contribuent grandement à nous immerger dans l'ambiance fantasmagorique, puis franchement cauchemardesque, de l'oeuvre de Lovecraft dont la langue n'est pas toujours facile. L'intensité va crescendo au fil des découvertes du narrateur concernant l'existence du culte secret d'une hideuse et dangereuse créature titanesque, "le grand Cthulhu". Certaines phrases choc sont grossies dans le texte pour mieux marquer le lecteur, il y est question de rites vaudous et de démence, auxquels tente de s'opposer la rationalité quasi scientifique de l'enquête. Peine perdue... Plus le narrateur rassemble de témoignages, plus il établit de concordances dans l'horreur des faits... Après quelques longueurs l'oeuvre atteint son apothéose avec la découverte des lieux in situ (à travers le récit de l'unique marin survivant) et c'est là qu'éclate tout le talent de l'illustrateur, entre mer déchaînée et monstre repoussant. La menace plane toujours une fois l'album refermé, ne dit-on pas qu'une malédiction tue tous ceux qui ont un jour parcouru l'histoire de Cthulhu ? "J'en sais beaucoup trop, et le culte n'est pas mort", brrrr...
Lien : https://www.takalirsa.fr/l-a..
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J'ai découvert Lovecraft au lycée grâce à un copain de classe qui en était dingue. Depuis, moi aussi je conseille volontiers cet auteur ! J'ai lu L'appel de Cthulhu pour la première fois à cette époque mais en version poche, pas très jolie il faut le dire. Alors lorsque j'ai postulé à cette masse critique je croisais très fort les doigts. Quel bonheur d'avoir été retenue, c'était Noël avant l'heure !! Un immense merci à Babelio et aux Editions Bragelonne pour l'envoi de cette merveille !...

Boston, 1926. Suite au décès, dans des circonstances étranges, de son grand-oncle, Francis Thurston découvre dans les documents dont il hérite l'existence d'une secte vouant un culte à une créature innommable, endormie depuis des millions d'années.
Sacrifices indicibles pratiqués dans les bayous de Louisiane, meurtres mystérieux perpétrés dans divers endroits du globe, artistes sombrant dans la démence après des visions nocturnes terrifiantes, renaissance de cultes ancestraux et surtout, une cité cyclopéenne surgissant de l'océan lors d'une tempête …

Avant de parler de l'histoire, il est obligatoire de s'arrêter sur le livre, l'objet, tant il est sublime. Il est dans un grand format très agréable pour profiter des merveilleuses illustrations (peut-être pas hyper commode à lire je vous l'accorde mais c'est vraiment pour chipoter). Les pages glacées sont douces, le livre sentait tellement bon lors de ma lecture (oui, je sais, ça peut faire peur !). Mais voilà, mention très bien et même plus pour les illustrations que je ne me suis pas lassée de découvrir.

Niveau histoire, c'est celle que je connaissais bien entendu. le livre n'a pas été réécrit pour cette édition évidemment. Je me suis laissée embarquer à nouveau dans ce récit fantastique qui me glace les sangs à certains moments. Un vrai plaisir de retrouver ces Grands Anciens qui m'avaient fait palpiter en étant adolescente.

La plume de Lovecraft n'est peut-être pas très facile ni très accessible mais c'est ce qui en fait tout le charme. Après, je ne rentrerai pas dans toutes les polémiques liées aux opinions de HP Lovecraft. Certes, ça me heurte mais ça n'enlève rien au talent du monsieur ni au plaisir que j'ai à lire ses récits. L'Appel de Cthulhu n'est peut-être pas le livre que je conseillerai pour débuter avec l'auteur, même si l'histoire est fascinante, car il est un peu fastidieux.

Mais laissez vous séduire par cette édition magnifique qui sera du plus bel effet dans votre bibliothèque ...
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H.P Lovecraft, c'est un style bien particulier. Une sorte de récit à atmosphère.
Pour le coup, "L'Appel de Cthulhu" en est une très belle illustration. On plonge dans un récit pas trop long, où l'atmosphère se fait pesante, sombre et mystique.
Au fur et à mesure que l'on plonge dans ce mystère, on se rapproche de plus en plus de l'horreur indicible tout en suivant une envie obsédante de mener à bien la découverte en court.
Enfin, pour ce sublime roman, les illustrations de François Baranger sont tout bonnement somptueuses. L'univers de Lovecraft est y tellement bien représenté.
Je recommande cette ouvrage en particulier.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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