Station Sous-Paradis

Bonne surprise ce petit livre pour ados et pré-ados, édité par les éditions Rester Vivant et reçu dans le cadre de Masse Critique Jeunesse.
"La collection Rester Vivant est constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d'aujourd'hui, en abordant sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Elle s'adresse en priorité aux pré-ados, aux ados... et plus généralement à tous les lecteurs qui résistent encore à l'asservissement des esprits, quel que soit leur âge. Ces livres ont pour ambition, en plus d'attiser l'imaginaire du lecteur, d'éveiller son sens critique et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs."
Ce court roman s'inspire d'une terrible histoire vraie - la mort de Rémi Fraisse au barrage de Sivens.
Jean-Luc Luciani, l'auteur, est un électron libre de l'édition, un touche à tout des médias, reconvertit en prof, qui a fini par trouver sa voie dans l'écriture. Il compte une quarantaine d'oeuvres à son actif.

L'histoire : Miranda et ses deux jumeaux de potes, Max et Eddy, glandent pendant les vacances scolaires. Miranda les motive à faire quelque chose d'utile, ils vont soutenir des écologistes qui luttent pour sauvegarder un bout de forêt centenaire menacée par la construction d'un golf.
Gorki, la quarantaine dépressive, a racheté une vieille station service, la station Sous Paradis, comptant bien y végéter tranquillement.
Mais ses projets de mort-vivant vont être chamboulés par l'arrivée de Miranda et de sa troupe de militants écologistes, qui ont décidés d'occuper les arbres centenaires pour en éviter l'abattage, et dans la foulée, de faire de la station Sous Paradis leur quartier général.
Comment tout cela va-t-il finir ?

J'ai lu ce petit livre avec un regard indulgent, appréciant le vocabulaire simple et direct de Jean-Luc Luciani, qui sonne juste dans cette histoire réaliste, qui décrit avec simplicité une situation complexe. de ces situations pleines de tension, d'incompréhension, un gâchis sans nom, arrivant trop souvent, et trop silencieusement, mis à part quand elle fait des morts, ce qui fut le cas pour le barrage de Sivens, où un jeune militant, Rémi Fraisse, a trouvé la mort sous les flash-balls des CRS.
Je n'en reviens toujours pas de n'avoir pas vu venir la fin... J'ai été un peu choquée, j'ai même lâché une larme (je suis sensible) devant cette fin prévisible, mais qui tombe comme un couperet, comme dans la réalité, la mort ne prévient pas.
Je remercie Babelio et les éditions Rester Vivant, pour leur choix judicieux, et j'espère que de nombreux jeunes (et moins jeunes) lecteurs et lectrices liront ce petit livre, facile à lire, mais très prenant, qu'il leur permettra d'accéder à des ouvrages plus évolués sur le sujet, car il est urgent de faire quelque chose pour notre planète, sans devenir éco-warrior, ou militant dur, on peut faire des gestes simples, mais qui comptent. Il suffit d'avoir du bon sens, du respect pour le vivant quel qu'il soit, humain, animal, végétal ou minéral, et de se sentir concerné par l'avenir de notre belle planète bleue, afin qu'elle ne devienne jamais un cimetière désert.

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux Editions le Muscadier pour cet envoi.
Station sous-paradis n'est pas un roman comme les autres. Il fait partie de la collection « Rester vivant » qui a pour but de dépeindre ce qui se passe dans le monde, cette collection s'adresse plus particulièrement aux adolescents, mais pas seulement.
Elle est dirigée par un auteur que j'apprécie énormément, Christophe Léon qui lui aussi abordent des thèmes puissants dans ces romans.

Avant même que l'histoire commence il y a un hommage à Rémi Fraisse, jeune militant écologiste décédé par un tir de grenade lors de la manifestation contre le barrage de Sivens. Et je n'ai pas pu lire ce livre sans penser à ce jeune homme et cette histoire horrible.

Revenons-en à l'histoire nous sommes au mois de juillet et l'auteur nous propose de suivre plusieurs protagonistes qui vont activement participer à la protection de l'environnement.
En effet Alexandre a remporté l'appel d'offre qui va lui permettre de renflouer ses caisses, il a vingt-cinq hectares à déboiser, mais les militants ne vont pas se laisser faire et ils vont ensemble occuper les lieux afin de protéger ce beau poumon vert.

Vous allez me dire et pourquoi Station Sous-Paradis alors ?
Et bien figurez-vous que l'on va suivre Gorki, l'heureux propriétaire d'une station essence pas comme les autres. En effet ce dernier doit fait face à une concurrence redoutable qui est l'ouverture d'une station essence de grande surface à la sortie de la ville.
Mais Station Sous-Paradis est bien plus qu'une station essence, c'est un lieu de vie. Ce roman évoque de nombreux thèmes comme les commerces dans les milieux ruraux, la solidarité, l'environnement, l'écologie et la lutte. C'est une histoire qui fait également écho au projet Notre-Dame-des-Landes.
Et je peux pas vous dire la fin, mais croyez-moi vous n'oublierez pas Station Sous-Paradis.
Le seul point négatif est que le récit est trop court, j'aurais aimé un peu plus de pages afin d'avoir plus de renseignements sur certains protagonistes afin de les découvrir plus en profondeur.
Station Sous-Paradis est une histoire forte et une collection qui mérite d'être découverte.

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions le Muscadier ainsi que Babelio pour l'envoie de ce livre dans le cadre de Masse Critique. En lisant le résumé, je m'attendais à une histoire assez sombre, mais je me suis vite rendue compte que ce n'était pas le cas.
Déjà, je m'attendais à suivre une histoire traitant de la dépression, mais pas du tout ! On va en fait suivre toute une compagnie de personnages qui vont s'engager et tenir tête au projet de déforestation de leur ville. Je dois quand même dire que j'étais un peu déçue de ne pas trouver le thème de la dépression en premier plan, mais plutôt en sujet très secondaire.
Vous l'aurez donc compris, et c'est ce qui fait que je ne suis pas totalement déçue, ce livre sensibilise beaucoup à l'écologie. Effectivement, la collection Rester Vivant traite de sujets écologiques pour permettre aux petits, comme aux plus grands, de prendre conscience des dégâts que l'homme créé sur la nature. Je trouve que c'est une bonne idée, et peut nous permettre d'adopter de meilleurs gestes vis-à-vis de la nature.
Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages pour si peu de pages. Ils sont très nombreux, et je dois dire qu'au début, j'étais un peu perdue parmi la foule. On n'a pas non plus le temps de s'attacher à eux étant donné que le récit est très court. J'ai quand même trouvé que Gorky, l'homme qui s'occupe de la station-service était très altruiste et avait le coeur sur la main. Quant aux frères, Max et Eddy, que l'on suit dès le début, je les ai trouvé impliqué à la cause qu'ils défendent, et servent d'exemple pour les jeunes qui lisent ce livre.
J'ai également beaucoup aimé l'écriture. Elle est simple, et je me suis même demandée au début si c'était réellement un livre jeunesse. L'auteur a un style très direct, et ne passe pas par quatre chemins pour dire quelque chose, mais j'ai trouvé que cela allait bien avec l'histoire, l'univers et les personnages.
J'ai également bien aimé la fin, qui a, je dois le dire, fait remonter ma note et mon avis. Je ne m'y attendais vraiment pas, et j'ai trouvé cela original pour un livre jeunesse. Elle est assez violente certes, mais je trouve que le côté imprévisible et surprenant rajoute un petite quelque chose au récit.
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Ce court roman d'une centaine de pages est destiné aux lecteurs « ado ». Il aborde de nombreux thèmes d'actualité : l'environnement, l'écologie, la politique, la révolte, la violence, la solidarité …
Jean-Luc Luciani fait se rencontrer différents personnages autour d'une station d'essence. Chacun à son histoire, son caractère. Ensemble ils vont s'ériger contre un projet aberrant.
Avec des mots simples, un discours direct, l'auteur embarque le lecteur dans une histoire intéressante et sans temps mort. La compréhension est sans difficultés.

Station Sous-Paradis fait partie de la collection « Rester Vivant » des Editions le Muscadier. Une collection constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d'aujourd'hui, en abordant sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Ces livres ont pour ambition d'attiser l'imaginaire, d'éveiller le sens critique du lecteur et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs.
C'est totalement réussi avec ce titre qui m'a véritablement conquis.
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Le Muscadier : une maison d'édition que je vous recommande particulièrement. Ils éditent des romans courts, mais frappants !
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