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Le Chant de l'oiseau de nuit tome 2 sur 2

Benoît Domis (Traducteur)
EAN : 9782352942191
400 pages
Bragelonne (26/09/2008)
4.24/5   33 notes
Résumé :

L'époustouflante révélation d'un mystère haletant! Les Carolines, 1699. Rachel Howarth est coupable de sorcellerie et condamnée à périr sur le bûcher. Ainsi en a décidé le juge Isaac Woodward après avoir entendu les témoignages accablants des habitants du petit village de Fount Royal. Mais Matthew, le jeune clerc du juge, décide de mener sa propre enquête. Rassemblant les pièces du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ce second volet reprend exactement là où le précédent se terminait. Pour tout dire, je me demande même si ce roman est paru en 2 tomes en version originale ou si c'est l'éditeur français qui a fait le choix de le sortir comme ça. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment avec ce 2ème tome mais tout de même un brin moins enthousiasmant que le 1er.

Il y a deux raisons pour lesquelles j'ai un peu moins aimé ce tome. Tout d'abord, le côté historique est un peu moins marqué que dans « le procès de la sorcière ». J'ai trouvé qu'on était moins plongé dans la vie quotidienne de ces nouvelles villes en terre hostile, or c'était l'aspect du roman que j'avais préféré. La 2ème raison est qu'il n'y a plus vraiment d'ambiguïté quant à la culpabilité de Rachel. Ceci dit, ce reproche est un peu injuste. En effet, il est bien normal que ce doute se dissipe au fur et à mesure que l'intrigue avance et se dénoue. Et indéniablement, l'intrigue est diablement bien ficelée et menée. Je ne suis pas fan du whodunit mais je dois avouer qu'ici ça a fonctionné sur moi. J'avais terriblement envie de savoir la vérité. le suspense est bien entretenu et savamment dosé et la résolution de l'énigme ne se fait pas vraiment selon un schéma de roman policier mais plutôt avec des ingrédients d'aventure et d'action. C'est ce traitement qui m'a séduite. Et puis, McCammon s'y entend pour créer une galerie de personnages forts. Qu'ils soient attachants ou détestables, ils sont bien campés et j'avais très envie de connaitre le destin de chacun.

Si ce 2nd volet m'a moins enthousiasmée que le 1er, j'ai passé un très bon moment. C'est un roman addictif, un vrai page-turner qui se dévore plus qu'il ne se lit.
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«Matthew s’allongea dans l’herbe et, étendu sur le dos, il contempla les étoiles surgissant entre les nuages qui défilaient. Sa dernière pensée avant de sombrer dans le sommeil fut pour Rachel qui croupissait dans les ténèbres de sa prison.»

C’est ainsi que se poursuit l’aventure de nos deux héros. On y retrouve bien sûr Matthew et Woodward.
L’auteur nous y amène là où on avait laissé Matthew. C’est-à-dire qu’on le suit à travers son enquête. Il veut à tout prit trouver des preuves pour disculper Rachel.
Au fur et à mesure qu’il progresse dans sa démarche, Matthew trouve des indices mais sans preuve, il n’avance pas. Il devient de plus en plus perplexe et il se pose des questions.
Woodward rend enfin SON VERDICT mais il tombe gravement malade.



Je crois que cette histoire contient deux parties. La première partie, c’est où Matthew mène sa propre recherche. La deuxième partie, c’est quand Matthew s’enfuie avec Rachel pour sauver sa vie. Entre temps, ils sont capturés par les Indiens. Que va-t-il arriver ? Est-ce qu’ils vont s’en sortir ? Est-ce que Woodward va guérir ?



C’est un récit magnifique. Dans ce livre-ci, l’enquête se poursuit et l’action continue. On y trouve diverses légendes, il y a une plume à faire rêver. On circule à travers une autre épopée. Il a une écriture vive, flamboyante et on savoure chaque moment des péripéties. Mais le plus important, c’est qu’on apprend la VÉRITÉ… ENFIN…
Il y a encore des longueurs mais tu veux savoir ce qui va arriver.
Et à la finale, c’est une belle fin où l’espoir renaît. J’ai même versé quelques larmes. C’est une histoire qui est entrée dans mon cœur, que je ne pourrai pas oublier.



Dans ses écrits, il y a quelque chose de magique qui me touche profondément. C’est un merveilleux moment de lecture que je me souviendrai.

«Les saisons, les siècles et les hommes. Les bons comme les mauvais. Dans leur fragile prison de chair. Ne font que passer. Passer. Le chant d’un oiseau de nuit, dehors. Dans le noir. Comme au milieu d’une journée éclaboussée.»


Pour terminer, j’en n’en dirai pas plus. Je ne dirai pas non plus qui est le visage du mal, c’est-à-dire le visage du coupable. Je finis donc sur une note de suspense. À mes yeux, c'est un auteur à découvrir.

En faisant une recherche, je découvre plusieurs prix qu’il a gagnés. Je mets ici les noms des prix :
- En 1987, il a gagné le prix Bram Stoker pour le livre Swam Song.
- En 1989, il a gagné le grand prix de l’imaginaire Roman Étranger pour l’heure du loup.
- En 1990, il a gagné le prix Bram Stoker pour Mary Terreur
- En 1991, il a gagné le prix Bram Stoker et le prix World Fantasy en 1992 du Mystère du Lac.

J’ajoute à cela, que cet auteur avait fait une pause de 10 ans et ensuite, il est revenu avec ces deux tomes : «Le chant de l’oiseau de nuit, tome 1 : Le procès de la sorcière» et «Le chant de l’oiseau de nuit, tome 2 : Le visage du mal».

Je le dis encore, chaque personnage détient une belle âme et quand tu entres dans un de ces livres, tu t’envoles dans un autre-monde, à la manière de Robert McCammon.


Isabelle
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Et moi voici plongée dans le second tome du Chant de l'oiseau de nuit, parce que pas moyen de ne pas savoir la suite de ce formidable récit.
Notre Rachel est donc dans sa geôle, attendant la sentence, et Mattew, plus amoureux que jamais, se débat toujours pour la sortir de là, même si parfois le doute l'étreint devant l'absence d'indices ou de preuves évidentes pour débusquer le véritable coupable, seul moyen d'innocenter sa belle et de lui sauver la vie.
Cette suite est encore plus haletante que le premier volume, parce que l'histoire ayant déjà été posée, place à l'action et l'auteur ne nous laisse aucun répit. Les rebondissements se multiplient, nos certitudes volent en éclat quand on tient tenir une piste, on s'embrouille, on espère, on tombe de haut, on repart dans un autre sens... en gros, on est mené par le bout du nez.
J'aime les livres "puzzles", et là j'ai largement eu mon compte, croyant toujours deviner ce qui allait arriver et puis non, je me fourvoyais chaque fois, au point que le final magistral m'a laissée comme vidée, les neurones en vrac.
Si vous n'avez jamais lu cet auteur, commencez par cette histoire. Elle rattrape largement les hésitations sur son compte que j'ai pu avoir sur d'autres de ses récits et il mérite vraiment qu'on se penche sur son cas.
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1699. le dix-septième siècle vit ses derniers mois et Fount Royal, une petite ville américaine, reculée, humide et boueuse, est le théâtre de scènes inexplicables et de morts mystérieuses. Ses habitants, qui vivent dans l'angoisse, attendent avec impatience l'arrivée du juge qui doit envoyer au bûcher une sorcière, accusée d'être à l'origine du moindre de ses maux. Mais, une fois sur place, alors que tout le monde espère une justice expéditive qui lèvera la malédiction, le juge Woodward entend bien organiser un procès juste et ne condamner la jeune femme qui croupit dans la prison infestée de rats, Rachel, que sur la base de témoignages fiables et de faits irréfutables.

Malheureusement, le procès échappe rapidement à Woodward, très malade et sous l'influence des notables de la ville qui exploitent sa faiblesse. Matthew, son jeune clerc et protagoniste principal du roman, prend alors les choses en mains. Il ne lui faudra pas moins de deux volumes et d'un bon millier de pages pour, seul contre tous, faire la part des choses entre les déclarations troublantes, mettre à jour l'intrigue complexe que dissimule cette mascarade et plonger le lecteur dans l'horreur des croyances liées à la sorcellerie. N'oublions pas que les procès de Salem sont récents et que leur influence est palpable dans la société apeurée que dépeint l'auteur de Swan Song. Qu'une population mette tout ce qu'elle ne peut expliquer sur le dos d'une femme accusée pour l'occasion de sorcellerie ne s'explique pas que par un comportement primaire ; c'est le résultat d'un sentiment d'isolation, d'une bigoterie atavique ainsi que, par certains aspects, d'un contexte politique et d'une cohabitation compliquée avec ses esclaves d'une part, avec les peuples autochtones d'autre part. Bref, tout cela n'est pas si simple. le roman de Robert McCammon ne l'est pas non plus.

Sur fond de ce décor historique, le chant de l'oiseau de nuit est un roman policier à la trame particulièrement bien ficelée et à la narration adictive. Au-delà de la première question qui est donc de savoir si la sorcière en est vraiment une, l'intrigue emmène à se demander si le jeune clerc parviendra à faire innocenter Rachel et à confondre de vrais coupables. Or, les suspects sont nombreux. Et, malgré les défauts de ces derniers, leur lâcheté, leur entêtement ou leur obstination, ils semblent tous d'autant plus innocents que les preuves de la culpabilité de la jeune femme sont accablantes. Matthew, qui n'est que clerc et n'a pas la légitimité pour interroger les habitants et mener une enquête, devra faire appel à toute son ingéniosité et à son sens de l'à propos pour faire parler ses interlocuteurs malgré eux et trouver la faille. Il confronte alors les habitants à leurs témoignages, leur passé, leurs croyances et leurs terreurs, tout en cherchant à qui profite le crime et en s'interrogeant sur les mobiles. Par ailleurs, en digne roman d'apprentissage, le livre fait découvrir la vie, la mort, l'amour ou encore le rapport filial à notre protagoniste, que cette histoire marquera durablement et au sortir de laquelle il deviendra un homme. le lecteur, lui aussi, à défaut de devenir un homme, sera marqué par la maîtrise du récit et du dialogue de Robert McCammon - quand bien même celui-ci n'avait plus rien à prouver. La finesse des portraits de ses personnages, pourtant souvent rudes ou grossiers, et surtout le charisme de Matthew, un personnage touchant, entier, sensible, font le reste.

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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LE PROCÈS DE LA SORCIÈRE -1 442 pages
LE VISAGE DU MAL -2 402 pages

De Robert McCammon

Collection l'ombre de Bragelonne

Une habile mise en abîme à travers ce procès pour sorcellerie grotesque et terrifiant.

L'histoire d'une jalousie qui doucement va se pervertir en hystérie et dépraver toute une population.

Une plongée entre ineptie et raison, entre fanatisme et justice.

Tout va alors dégénérer dans ce village où la superstition et le puritanisme conduisent de nombreuses personnes à la potence.

Consolatrice et révoltée servante du diable la sorcière fascine, depuis des siècles.

Dans ces romans où il paraît n'y avoir que traîtres et faux-semblants, notre personnage principal va devoir redoubler de finesses pour tenter de faire avouer l'inavouable.

Une plume où le vocabulaire, la syntaxe, la poétique sont codifier.

L'ordre, la simplicité, la clarté d'élocution apparaissent ici comme une ouverture à la réflexion, l'imagination, un espace de liberté marqué par le merveilleux, le spectaculaire, l'excessif.

Porté par un souffle romanesque, bien plus qu'une simple chasse au sorcière.

Une immersion totale à l'heure où l'ont croit encore aux sorcières.
Une tension palpable, une histoire et une intrigue captivante où chaque personnage à un parcours atypique et mystérieux.

Deux romans que l'on lit de toute évidence l'un après l'autre d'une traite, d'où mon retour commun, saisissants de force et d'âpreté, une sublime découverte.

"Attention, chef-d'oeuvre [...] Des personnages forts. Une ambiance, glauque, étouffante, prenante, passionnante.
Une intrigue rondement menée.
Au final, le Procès de la Sorcière est sans nul doute l'un des meilleurs romans de cette année. "
INpact virtuel 2008☆☆☆☆☆

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Matthew s'approcha du chêne le plus proche : un arbre gigantesque, mesurant facilement plus de trente mètres de haut et neuf mètre de conférence, mais loin d'être le plus gros de ces bois primitifs. Des lichens et de la mousse avaient été arrachés du tronc. Dans l'écorce, une main humaine avait gravé des pictogrammes, des symboles tourbillonnants et des formes pointues, sans doute des pointes de flèches. Matthew constata que ce tronc n'était pas le seul à avoir été décoré de la sorte : une dizaine d'autres arbres avaient subi le même traitement et affichaient, entre autres symboles, des silhouettes humaines, des cerfs, le soleil ou la lune et des lignes ondulantes qui représentaient peut-être l'eau ou le vent.
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Il leva les yeux vers les bannières d'étoiles. Le ciel et l'horizon semblaient si vastes que c'en était effrayant. L'océan aussi, ce continent obscur... Debout, sur cette côte, un monde inconnu derrière lui, il ressenti une réelle angoisse, comme si son équilibre et sa place sur cette terre étaient remis en question par une telle immensité.
À cet instant, Matthew comprit le besoin qu'avaient les hommes de bâtir des villes et des villages, et de les entourer de murs - pas seulement pour se protéger des Indiens et des bêtes sauvages, mais aussi afin de maintenir l'illusion de leur contrôle sur un monde bien trop vaste pour être conquis.
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Mais où se trouvais Dieu dans tout cela ?
Si Dieu avait l'intention d'exprimer son mécontentement, il semblait à Matthew qu'il ferait bien de commencer par prendre sa part de responsabilité.
Le jeune homme avait conscience que de telles pensées pouvaient lui valoir d'être frappé par la foudre en cette nuit sans nuages, mais le paradoxe de l'homme, résidait dans le fait que, bien que conçu à l'image de Dieu, il agissait souvent en fonction de ses idées les plus diaboliques.
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Dites-moi dit Matthew : quel sens donnons-nous à notre vie, si la vérité ne vaut pas la peine d'être défendue ? Si la justice n'est qu'une coquille vide ? Si la beauté et la grâce sont réduites en cendres, et que le mal pavoise dans les flammes ? Devrai-je pleurer ce jour-là, et perdre la raison, ou me joindre aux réjouissances et perdre mon âme ? Devrais-je rester dans ma chambre pour partir pour une longue promenade ? Mais où aller pour ne pas sentir la fumée ? Devrais-je simplement reprendre le cours de ma vie, madame Nettles, comme tout le monde ?
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Vidéo de Robert R. McCammon
Robert McCammon - 2006-09-19 - Hernando County, FL, School Board address
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