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3,32

sur 128 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est la critique enthousiaste de JamiK qui m'a fait lire ce roman. Cause partage de beaucoup de BD. SF pas trop mon truc. Avis partagé. J'ai aimé le fait que les femmes soient le 'sexe fort'. D'ailleurs les hommes sont nommés 'elles'. Un feu d'artifice de couleurs et senteurs. Mais pas trop compris ce poumon vert qui s'éjecte de cette jeune fille qui s'installe sur une autre planète avec ses trois mères. Un livre, en tout cas, que je n'oublierai pas.
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Livre lu en ebook.

Deuxième livre que je lis dans cette édition. Les couvertures de chacun sont plus belles les unes que les autres et les résumés très intrigants. Nous devons celle-ci à Aurélien Police. J'en ai quelques uns de cette édition qui patientent dans ma liseuse. Je ne connais pas du tout cet auteur, ce roman court de 67p me permettra de le découvrir.

L'auteur a créé une société matriarcale où le féminin prévaut sur le masculin, même dans la façon de parler des femmes. le monde inventé est super intéressant avec tous ces mots inventés et cette société matriarcale où les hommes apparaissent comme des intrus. Mais il ne se passe finalement pas grand-chose. La fatigue n'aidant pas, les vingt premières pages ont été longues à lire tant c'est compact. J'ai hésité à en continuer la lecture mais ce monde m'intriguait et je voulais savoir où l'auteur voulait nous amener. Au final, je n'ai pas très bien compris son histoire ni où il voulait en venir. La nouvelle est courte mais elle est intense en informations diverses et part un peu dans tous les sens. Beaucoup de choses sont peu explicitées : le poumon vert, la tariqa… le monde créé est trop vaste mais en même temps, trop peu abordé. Des idées sont lancées dans tous les sens mais peu sont suivies jusqu'au bout. C'est dommage car il y aurait matière à faire un roman beaucoup plus long où l'auteur irait au fond des choses. Je ne sais si c'est le format de ma liseuse ou la taille d'écriture qui fait ça, mais le texte était très compact et la lecture assez longue. J'ai mis moins de 6h pour le lire mais réellement 3 jours pour le finir car je ne pouvais lire beaucoup en semaine…

Comme vous l'aurez compris, mon avis est assez mitigé pour ce court roman car c'est un monde qui pourrait être super intéressant mais pas assez approfondi pour l'être totalement. Il y a trop d'idées et d'informations mais pas sur les détails importants : raison du poumon vert, société matriarcale, peu d'hommes, … C'est dommage mais cette édition aura eu le mérite de me faire découvrir un nouvel auteur à l'imagination débordante. Si vous êtes amateurs de planet opera, je vous conseille néanmoins de découvrir ce court roman et son auteur pour vous en faire votre propre idée. Pour ma part, je continuerai sans doute à découvrir sa bibliographie dès que je pourrais.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Créée début 2016 à l'initiative du Bélial, la collection Une Heure-Lumière continue son petit bonhomme de chemin en proposant au lectorat français des textes courts d'auteurs généralement étrangers et primés mais souvent méconnus du public. Autant de critères remplis par Ian R. MacLeod dont le « Poumon vert » fut récompensé en 2003 par le Prix Asimov's (en plus d'avoir été nominé pour les Prix Hugo, Sturgeon et Nebula) mais sans avoir jusqu'à présent fait l'objet d'une traduction. L'ouvrage met en scène une jeune fille de douze ans résidant sur une planète nommée Habara et forcée de quitter ses montagnes natales pour la petite ville côtière d'al Janb. Un environnement que Jalila peine dans un premier temps à appréhender avant de se laisser griser par toutes les nouveautés découvertes au fil de ses pérégrinations dans la cité. Il y a par exemple ce Kalil qu'elle prend d'abord pour une fille disgracieuse avant de se rendre compte qu'il s'agit (événement d'une rareté exceptionnelle !) d'un garçon. Et puis il y a la tariqa, vieille femme appartenant à l'Église du Portail et ayant voyagé bien au delà de la planète Habara. Enfin, il y a la belle Nayra, courtisée de toutes et pour laquelle la jeune fille entretient des sentiments confus. Trois rencontres qui vont aider ou forcer Jalila à grandir et l'accompagner dans ce glissement parfois douloureux de l'enfance à l'âge adulte.

Ian R. MacLeod fait preuve de beaucoup de sensibilité (notamment pour tout ce qui tourne ici autour de la sexualité), et pourtant je ne suis jamais vraiment parvenue à accrocher à l'histoire qui m'était contée. Non pas parce que la qualité n'était pas au rendez-vous, bien au contraire, seulement il s'agit typiquement là du genre d'univers qui me laisse complètement indifférente. La saison des fusées, les tentexplo, les vaisseaux spatiaux, la ville vivante de Gezira, les portails... : autant de concepts qui donnent davantage de corps à ces « Dix Mille et Un Mondes » mais qui, personnellement, ne me font pas rêver. C'est idiot, sans doute, et ça n'enlève rien à toutes les qualités citées par les lecteurs qui ont apprécié le roman (et auxquelles je souscris pour la majorité), mais cela n'a pas fonctionné sur moi. Malgré cette immersion compromise, d'autres aspects de l'univers de Ian R. MacLeod m'ont beaucoup plu, à commencer par les influences arabes dans lesquelles pioche allègrement l'auteur, que ce soit au niveau du paysage, du mode de vie (architecture, mode vestimentaire...) ou même de la littérature (« Les mille et une nuits »). le titre de l'ouvrage et la splendide couverture d'Aurélien Police laissaient toutefois entendre que la nature occuperait une place importante dans le récit, or j'ai là encore été un peu déçue (ce « poumon vert » était pourtant un concept intéressant !)

Parmi les bonnes idées que compte l'ouvrage, on peut citer l'originalité constituée par le contexte sociétal dans lequel évolue notre héroïne puisque, sur Habara, les femmes constituent la quasi totalité de la population. Jalila partage ainsi sa vie avec trois mères, réunies en une cellule familiale nommée « haremlek ». Si les hommes n'ont pas complètement disparus de la surface de la planète, ils demeurent relativement rares et sont bien souvent considérés comme des curiosités laides et imprévisibles pour lesquelles on éprouve au mieux de la pitié, au pire du dégoût. Cette omniprésence du féminin prend d'ailleurs une forme très concrète dans le récit puisque l'auteur a fait le choix de modifier le genre de plusieurs noms ainsi que certaines règles de grammaires pour coller au plus près aux normes de sa planète. L'humanité devient ainsi « la féminité », on ne dit pas « un » personnage mais « une », tandis que, lorsque le féminin et le masculin s'opposent dans une phrase, c'est évidemment le premier qui l'emporte. Les termes désignant un comportement ou un état d'esprit négatif sont en revanche toujours au masculin : on dit « un zéro », « un rien », « un maladroit », « un insensible »...). On se fait relativement vite à ces transformations linguistiques qui révèlent un souci de cohérence louable de la part de l'auteur qui réussi assurément son coup.

« Poumon vert » est donc un récit sensible porté par une plume astucieuse qui ne laisse pas indifférente. L'univers est quant à lui relativement riche pour un texte aussi court, même si certains aspects peuvent limiter l'immersion du lecteur peu habitué à ce genre de SF. A tenter malgré tout, d'abord pour l'attachante Jalila, ensuite pour l'originalité de l'écriture et enfin pour la fin, subtile et inattendue (et puis il y a, encore une fois, la couverture d'Aurélien Police !).
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Je suis un peu mitigée par cette lecture. J'ai trouvé qu'il manquait quelque chose pour le l'on puisse mieux comprendre l'histoire. On est un peu lancé comme ça sans trop savoir où l'on est ni quand on est. Il aurait, selon moi, fallu un prologue et éventuellement un glossaire pour les mots inventé par l'auteur pour le monde dans lequel on se trouve.
Point positif, il est très court.
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Deuxième livre de cette série que je me procure et que je lis. Contrairement au précédent, je ne suis pas rentré dedans.
J'y ai pourtant mis tout ce que j'ai pu... Rien à faire. Et pourtant il s'agit d'une novella, 130 pages, ca devrait être possible.
Oeuvre tout en description où la progression narrative est quasi nulle, l'auteur porte une attention particulière sur la psychologie du personnage principal.
Oeuvre très féminine, tout en délicatesse et lente évolution.
Ma virilité machiste m'a certainement empêché d'y extraire le plaisir indispensable à une lecture aboutie.
Tant pis, la vie est faite d'occasion manquée et j'ai trop de livres en attente pour continuer à me casser les dents sur celui-ci.
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Je sais pas trop quoi dire à propos de cette novella, à vrai dire ; sinon qu'elle a été une énorme frustration ainsi qu'un ennui terrible à lire.
L'idée d'une tranche de vie dans un contexte science-fictif lointain et exotique avait de quoi me séduire mais le récit demeure dans un entre-deux pénible et improductif tout le long.
Je pense avoir compris quelle était l'idée de l'auteur, mais je n'ai absolument pas accroché.
Mon pire UHL jusque là.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Cette novella publiée dans la fameuse collection « Une heure lumière » s'avère assez déstabilisante et difficile d'accès. Finaliste du Hugo et du Prix Sturgeon, lauréat du Prix Asimov, POUMON VERT nous emmène dans un univers à l'indéniable originalité pour suivre la destinée de l'adolescente Jalila et de ses trois mères. La société, en effet, y est entièrement féminine et d'inspiration musulmane. Dans la ville côtière d'al Janb où s'installe la jeune femme tout semble étrange. Si elle tombe amoureuse (du moins le crois t'elle) de Nayra, une belle demoiselle, Jalila rencontre également deux êtres bizarres…des hommes !
Le récit, long d'environ 120 pages, nous plonge directement dans une ambiance quelque peu féérique, un monde de femmes (et donc, forcément, d'amour féminines) moyen orientale, une sorte d'Orient fantasmé et merveilleux. Nous plongeons ainsi dans un conte des milles et une nuit version futuriste et saphique.
En dépit de son côté un peu ardu, POUMON VERT possède donc ce fameux sense of wonder cher aux auteurs d'antan avec cette découverte d'un univers complètement différent du notre. Malheureusement, Ian McLeod ne s'attarde guère sur certains éléments…ainsi le « poumon vert » qui donne son titre à ce court roman reste mystérieux, de même que l'organisation globale de cette société matriarcale à l'extrême. L'histoire parle aussi de voyages spatiaux rendus possibles par les Tariquas, capable de courber l'espace, mais, une fois encore, ce ne sera qu'aborder par l'auteur.
Ce-dernier utilise une écriture « plus qu'inclusive » puisque le féminin prime sur tout, un homme et une femme sont donc dénommés globalement par un « elles » et non un « ils ». Quelque peu déstabilisant au départ mais après quelques pages, le lecteur ne prend plus attention à cette grammaire particulière qui parait aller de soi.
Cependant, en dépit de ses qualités et de son originalité indéniable, POUMON VERT se montre, au final, très descriptif et peine quelque peu à passionner. le texte, humaniste et philosophique, avance sur un rythme lent, quasiment dénué d'action, pour proposer une réflexion spirituelle et religieuse intéressante qui, néanmoins, peut laisser les moins réceptifs sur le bord du chemin.
Bref, un titre intéressant mais clivant : POUMON VERT risque de diviser les lecteurs entre les enthousiastes et les réfractaires. Une curiosité.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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