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sur 128 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ajouté à ma PAL lors d'une offre dont nous sommes nombreux a avoir profité durant le confinement, je me décide enfin à le lire.
Il est donné SF par les Babeliottes et c'est loin d'être mon genre de prédilection, mais parfois, il y a de bonnes surprises... ou pas. Là, malheureusement, c'est pour moi, pas bon du tout.
L'auteur utilise des termes inventés, soit. Sauf qu'il ne les explique pas ! Au lecteur de s'en faire sa propre vision. Ainsi nous avons : tentexplo, haremlek, tariqa, hayawans, qasr et le fameux poumon vert.
Ceci ajouté à l'histoire en elle-même. Un lieu où ne vit quasiment que des femmes entres elles. Et lorsqu'un homme, un des rares de l'histoire, est avec des femmes, l'auteur emploi le pronom personnel "elles". Déstabilisant ! Je m'y suis perdue avec les différentes mères de l'héroïne, son amie et les animaux qui s'y mêlent en plus.
Il faut vraiment être concentré sur sa lecture. J'ai du décrocher trop souvent tellement je ne suis jamais rentrée dans l'histoire. Je suis passée à côté ou plutôt à des centaines de kilomètres !
Du coup, je me sens comme E.T, je veux rentrer chez moi, pour passer au suivant.
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MacLeod ou l'art de la digression et du contentement de soi sans parler de la satisfaction d'être plus féministe que la femme et de sa mortification d'être une homme (mais ce n'est pas le sujet de cette novella)
L'art de décrire l'ambiance climatique , la belle et la mauvaise surtout quand elle change, les belles fleurs comme à la parade de Nice et autres animaux de bât de type mudhorn (star war) mais peu de descriptions d'aliens il paraît qu'il y en a: une alien tariqa peut-être de type jawa (star war), racornie et noiraude comme une racine de vigne avec la vision morte de Jorge de Burgos (à l'appellation de la rose Umberto Eco), une humaine disons mal dégrossie avec des « coucougnettes » plus précisément appelée une homme
Ian R en féministe convaincu pense qu' une homme, pauvre créature hommasse intrinsèquement violeuse et tueuse, est aussi une femme (selon la pensée de Jean-Jacques Zilbermann) et qu'elle est aussi l'avenir de la femme (voir Aragon et Ferrat) pour la petite graine surtout avant les matrices/couveuses, du moins c'est ce que j'ai compris.

Des descriptions elliptiques: Ian R a vraiment horreur d'éléments superflus il lance l'idée et dépatouille toi avec ça ce qui fait qu'on comprend plus ou moins bien. C'est montrer qu'iel n'a pas une idée bien précise de ses créatures, alors l'expliquer aux autres...
Pour la partie essentielle c'est de la sociologie style Le Guin sans Le Guin ou du Cyrulnik sans Le Guin, la mythologie du harem une histoire très tendance moyen-orientale rien de neuf sous hélianthe «on dirait le sud» y'a même les étendages et la foire aux falbalas! Mektoub! Une société exclusivement de femmes d'hétaïres baba cool, et ça fume la pipe au kif, c'est très féminin la casbah, la prophète, les préoccupations existentielles de Jalila très désoeuvrée elle n'en fout pas une rame du début à la fin même pas la vaisselle un peu pimbêche et rabat-joie, pas de «iel» ici mais tout la fraternité est regroupée sous la lexie «elles» pas de jaloux ni de phobies.

Une scène d'expectoration de bronches, une grosse mucosité verte qui va réensemencer originalement la planète, intéressant mais à peine explicité et Ian passe à autre chose. Idem pour la fiesta: elle n'a aucune consistance par contre les mélancolies de Jalila Oula Oula mais c'est vrai que l'appellation est chouette c'est déjà ça mais est-ce suffisant ?
On a des difficultés à apprécier l'importance de cette communauté, la place elle-même, on voit des fusées décoller on n'en sait guère plus, on ne voit pas bien l'importance du triolisme de ces femmes surtout qu'il y a peu de jeunes: une société gériatrique
On ne voit pas bien pourquoi Jalila est descendue de ses montagnes ni même si elle s'achemine vers une pérégrination initiatique à la rencontre du Bene Gesserit (dune) mais pas de fléau de Rossak (dune) juste un poumon vert
Ian R : une fantaisiste, une iel qui jacasse. On se demande bien pourquoi les nouvelles générations d'auteurs de SF, surtout féminines, place leurs personnages dans des décors de SF, encore quand c'est le cas, pour en fin de compte livrer leurs humeurs insignifiantes qui relèvent de la psychanalyse la plus primitive. L'introspection demande-t-elle autant d'espace alors qu'elle n'est qu' intérieure ?

- Ian R philosophe : « même si on ne revient jamais à l'endroit qu'on a quitté... » plutôt que le complexe mais démodé « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » d'Héraclite
- Ian R poète: « le coeur du mystère se trouvait là à la fois banal et extraordinaire » Ah le trou noir ou trou de vers quelle merveille !
- Ian R ésotérique ou physicien : « Il faut comprendre que l'essence de la Toute Puissance ressemble au néant qui sépare les étoiles et autour duquel elles tournent » Oui je suis comme vous je n'ai pas bien tout saisi !

Pour élargir cette novella fantomatique, en complément, le sujet de la disparition des hommes à lire chez l'Obs "Les hommes vont-ils disparaître avec le chromosome Y ?"
J'ai quand même réussi, l'air de rien, a n'utiliser aucun terme masculin dans cette critique C'est un peu bancal oui mais comme Ian R j'ai fais preuve d'adelphité
Allez mon petit Ian R quitte Bélial et va chez Arlequin et « el hemdou l'illah »
Mon dieu ce que la SF est devenue !
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Vraiment déçue, le résumé laissait présager un univers original et exotique avec une pincée de féminisme dans un environnement SF.
Impossible de rentrer dans l'histoire, des descriptions incompréhensibles, du vocabulaire inconnu. On a l'impression de se trouver dans un extrait de livre bien plus vaste, un univers qu'on ne comprend pas avec l'histoire d'une préado en avance sur sa sexualité, elle n'a que 12 ans !
Qu'est ce que le Poumon vert? Quel est le secret quelle est censée percer à jour selon le résumé ? Aucune réponse.
L'aspect féminin du vocabulaire fait gadget, sans aucun véritable fondement; incomparable face à l'excellent roman d'Elisabeth Vonarburg « Chroniques du pays des mères ».
Rarement autant déçue par un roman!
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