L'auteure a plusieurs casquettes, elle a travaillé comme fauconnière, elle est chercheuse au département d'Histoire et de Philosophie des Sciences à l'Université de Cambridge et certains essais sont parus dans le New York Times Magazine. Elle est l'auteur de
M pour Mabel, sur lequel je vais devoir me pencher, maintenant.
Qu'on soit sans crainte! Ce recueil est parfaitement aisé à lire, intelligent, sensible, varié et passionnant. Bien sûr cela va parler de nature, forêts, diverses bestioles, plantes, animaux, particulièrement les oiseaux. Je ne connais même pas la moitié des noms qu'elle précise, mais peu importe.
Vols au crépuscule est un texte parmi d'autres, qui évoque le vol des martinets, et c'est fascinant.On soupçonne qu'ils dorment en groupe à quelque trois mille mètres d'altitude.
Elle peut aussi parler des daims pris dans les phares (mauvais pour le daim), des coucous, on connaît leur chant mais pour les voir, c'est coton (une fois seulement j'en ai vu en, il volait d'une rive à l'autre d'un canal en chantant, donc il s'est trahi) , des gratte-ciel ("Pour un faucon, un gratte-ciel est une falaise : il offre les mêmes possibilités, les mêmes vents d'altitude, les mêmes dessertes pour leurs plats à emporter."), la migraine, qu'elle lie à l'urgence climatique (!), de réactions lors d'éclipses, "une expédition (au Chili, avec une équipe de chercheurs) dans un désert de haute altitude visant à tester des méthodes de détection de vie sur Mars".
"Wicken Fen m'a appris non seulement que je ne verrai pas toujours les animaux que je sais vivre ici, mais aussi que, parfois, savoir où est un animal sans savoir quel est cet animal est plus fort que le voir."
Lien :
https://enlisantenvoyageant...