Wicked : la véritable histoire de la méchante sorcière de l'ouest

Voilà un lecture surprenante et décalée. Définitivement pour adultes ce récit est une fable, sur fond de conte social et écologique. On suit la vie de la Méchante Sorcière de l'Ouest, mais l'on pourrait suivre la vie d'une activiste de la cause animale, de la lutte contre la bourgeoisie établie, contre les discriminations physiques...Bref on y retrouve bcp de choses. C'est bien, très riche mais particulier (peut-être dû à la traduction mais pas convaincue), pas dans le style qui est fluide mais dans la construction qui oscille entre la parodie et la réécriture. Il y a quelques longueurs où l'on perd le fil de l'histoire, quelques lourdeurs. Ce livre est bien sur une curiosité.

Un peu tortueux à suivre. On s'attache à la méchante sorcière de l'Ouest mais on finit par mépriser absolument tous les autres personnages du conte y compris Glinda.

En fait, on a un peu l'impression de lire les mémoires de quelqu'un car le tout est très penché sur les détails de l'enfance, les évènements marquants de sa vie, de sa personnalité, comment elle s'est forgé, ses rencontres marquantes.

J'ai apprécié l'ouvrage car il est très riche, recherché et profond sur certains thèmes politiques, humains et mêmes économiques mais il n'est pas à lire si on veut quelque chose de léger et joyeux car il a plutôt tendance à foutre le bourdon. Et d'ailleurs ça se finit mal pour Elphaba.

Ce n'est pas dit clairement mais elle perd un peu la tête à la fin. Je crois que c'est parce que l'auteur n'a pas vraiment trouvé d'autres solutions pour la faire passer pour la gentille. Elle fait des choix qui sont forcément condamnables peu importe la façon dont on présente les faits donc il a du opter pour la démence plutôt que la cruauté.

Le gros point positif en dehors de l'histoire en elle-même c'est la défense de la cause animal clairement affichée, d'Animaux ici en l'occurrence. Bien sûr c'est une histoire, c'est romancée mais j'ai espoir que ça touche des lecteurs, ça fasse réfléchir sur la condition animale sur la façon dont on les traite juste parce qu'on le peut...

Wicked, c'est la représentation réaliste du monde d'Oz, avec ses factions politiques, les coulisses du pouvoir, les influences religieuses, le racisme, les idéalistes, les dévots. Dans ce monde, on suit le devenir d'Elphaba, future Méchante Sorcière de l'Ouest, son enfance, son développement psychologique, social et culturel. Une superbe idée, en revanche je suis mitigée par rapport à la réalisation. le rythme change à la moitié du livre, ce qui crée des longueurs et m'a amenée à décrocher.

Comme j'aime beaucoup les histoires de sorcières, la quatrième de couverture m'a tout de suite plu.
Quand j'ai reçu le livre sa magnifique couverture m'a donné encore plus envie de le lire.

Je ne connaissais pas vraiment l'histoire du Magicien d'Oz mais ça n'a vraiment pas bloqué dans ma lecture. Ca a été un vrai plaisir de découvrir les aventures de la sorcière.

Autant vous le dire tout suite mon avis sur ce bouquin est vraiment mitigé. Même si l'histoire est très plaisante, je dois dire que j'ai trouvé ce roman assez difficile à lire et je l'ai trouvé très long à certains moments.
A mon avis, je pense que la difficulté vient aussi un peu de mon état d'esprit du moment.

Venons en au positif, je trouve que malgré les longueurs et l'écriture de ce roman, l'auteur a su nous raconter l'histoire de cette sorcière de façon très agréable.

J'ai trouvé les personnages très intéressants surtout Elphaba, à qui je me suis énormément attachée. le fait de découvrir l'histoire à travers ses yeux la rend encore plus attachante.
Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec Glinda, que j'ai trouvée très agaçante et très superficielle.

Pour conclure, je dirais donc que cette oeuvre m'a donné envie de découvrir « le magicien d'Oz » et, si comme moi vous trouvez à certains moments que la lecture est difficile, je vous conseille de vous accrocher.
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Je me sens assez partagée concernant ce roman. L'idée d'écrire l'histoire d'Oz du point de vue de la sorcière de l'Ouest est très bonne, la trame de l'histoire pas mauvaise, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu décousu et le personnage pas toujours convainquant. Une lecture intéressante, mais sur un sujet qui avait un meilleur potentiel.

Ce livre reprend l'histoire du magicien d'oz, mais en s'attachant au personnage de la méchante sorcière de l'ouest. Dorothy n'apparaîtra dans le récit que lorsque le texte de Gregory Maguire rejoindra l'histoire originelle que nous connaissons tous.
Ici, le personnage central est donc Elphaba, la sorcière au teint vert. Tout le récit consiste à expliquer comment elle est devenue méchante, quels sont les événements de sa vie qui l'ont conduit à s'en prendre à Dorothy pour récupérer les souliers rouges. Ce personnage va acquérir de la profondeur, une consistance, une volonté farouche qui se manifestera dans ses choix de vie, son opposition franche au Magicien d'Oz.
Voici donc le contexte. En ce qui concerne mon plaisir de lecture, j'avouerai que celui-ci est mitigé. J'ai été transportée par le début, de la naissance à l'adolescence de Fabala, sa force de caractère face aux adversités de la vie, à l'opinion et à la méchanceté des autres et même la mise à distance de ses parents qui l'aiment à leur façon. Elle s'est forgée une carapace et une volonté propre que rien ne détournera. Figure de différence, elle se mue en activiste de la résistance face à un Pouvoir violent, totalitaire qui souhaite assujettir son peuple, le dominer, imposer sa vision de la société. Elphaba demeura incomprise, solitaire, suscitant la gêne et l'horreur par son apparence alors qu'elle parle et agit d'un coeur justicier.

Le récit dans son ensemble m'a paru trop long et pourtant avec des lacunes. alors que le début de l'enfance à l'adolescence d'Elphaba, on suit et s'attache au personnage, après une dissolution se met en place. Des bribes d'événements sont occultés, des ellipses dans le récit ne sont à aucun moment remplis.

Il y a quelques mois, je suis allée voir la comédie musicale Wicked, à Londres, que j'ai franchement adorée. Depuis, j'ai envie de lire le livre sur lequel elle s'est basée. Aussi quand Snowinette me l'a offert pour mon anniversaire, j'ai été super contente de pouvoir enfin le lire, et j'ai à peine attendu pour le lire (2 semaines :P).

Seulement voilà. Lire un livre pour adulte (dans le sens pas jeunesse, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit !), en anglais, l'année où je lis déjà beaucoup moins vite qu'habituellement, à cause de mes études -qui sont vraiment envahissantes-, qui en plus est un peu épais, c'était p'tet pas une bonne idée. Mais il n'y a pas que ça. le contenu a joué aussi.Déjà, le fait de faire des bons non expliqués entre deux périodes de sa vie, et de devoir deviner entre les lignes ce qu'il s'est passé pendant, avec certaines périodes qui ne sont pas nécessairement intéressantes, trop longues et trop détaillés, ça n'aide pas à faire passer la pillule. Ca m'agaçait ces changements quand les choses devenaient intéressante et de repasser à une partie pas si intéressante, jusqu'à ce qu'elle le devienne, et qu'on refasse un bon dans le futur. C'est franchement chiant ! A quoi bon écrire les parties longues et inutiles, couper en plein milieu de l'intéressant pour ne pas reprendre sur la suite après mais bien plus tard, et ne répondre à quasi aucune question que cela soulève ? (Non parce qu'y a un passage assez important qui n'a pas été raconté et dont on ne sait quasiment rien à la fin, dans le genre "si on squizzait toute l'action et qu'on vous garde que les parties plus plate, c'pas mal).Malgré tout, ce livre soulève pas mal de réflexions intéressante, en dehors des questions sur les personnages.

Le livre est assez différent de la comédie musicale, au final. Elphaba (the Wicked Witch of the West) a un caractère qui ne correspond pas tellement à celui qu'on découvre dans la comédie musicale, pour la plupart du temps. Je l'ai trouvé beaucoup moins attachante, beaucoup plus froide. Même si sa personnalité est intéressante parce que complexe et instable (la personnalité, pas nécessairement elle) ce qui a permi tout de même d'attirer mon attention et mon intérêt. [...]
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'il ne m'a pas spécialement passionné !
Pour moi Elphaba est une méchante mais es que c'est car je la connais plus sous le nom de Zelena de once upon a Time ?! Je regarderai le magicien d'oz (l'original) pour me donner un avis plus poussé sur cette question.
Néanmoins j'ai trouvé l'histoire longue pleine de politique et de religion qui fait beaucoup trop échos à ce qu'on connais (je rappelle que c'est un pays imaginaire !) Autre point négatif la découpe des chapitres,quand on arrive au grand deux chapitre 1 petit 10,cela devient un peu compliqué !!
J'ai tout de même apprécier le passé de cette sorcière en général.

En tuant malencontreusement la Méchante Sorcière de l'Est et en dérobant une paire de chaussures sur son cadavre, Dorothy, que nous connaissons aujourd'hui sous les traits de Judy Garland grâce au film de 1939, est bien loin de se douter que ses ennuis ne font que commencer. Elle s'attire tout particulièrement les foudres de la Méchante Sorcière de l'Ouest et, en cherchant de l'aide auprès d'Oz, entendra les mots funestes du monarque. Dans le conte de F.L. Baum et le film de Victor Fleming, nous connaissons tout particulièrement l'histoire de Dorothy. Qu'en est-il de la Méchante Sorcière de l'Ouest ?

Paru en 1995 puis adapté au tournant du siècle en comédie musicale à Broadway, Wicked : la Véritable Histoire de la Méchante Sorcière de l'Ouest nous propose de découvrir l'envers du décor. Pourquoi la Méchante Sorcière est-elle si méchante ? le Magicien d'Oz ne devient-il pas lui-même une horrible personne en demandant à une jeune fille de tuer sa rivale ? L'être humain est-il foncièrement mauvais ? Sans remplacer les classiques de la philosophie, le roman de Gregory Maguire tisse une réponse politique, éthique et sociétale à la question du mal.

Elphaba, la fille malaimée d'un théologien et de la petite-fille du monarque de Munchkinland, est une étudiante et activiste engagée. Dénuée de toute capacité à utiliser la sorcellerie, la jeune femme s'engage politiquement contre le Magicien d'Oz. En effet, ce dernier s'est hissé au pouvoir grâce à un coup d'Etat et stabilise son règne en diabolisant une partie des concitoyens d'Oz. Les Animaux, des créatures douées de sapience, se voient privées de leurs droits les plus basiques. On les oblige d'abord à emprunter des transports en commun différent. Ensuite, on les prive de leurs emplois ou de se réunis dans des lieux publics. Enfin, les Animaux sont pourchassés par des milices spécialisées puis sont jetés en prisons ou annihilés. Fable beaucoup plus sombre que le récit de F.L. Baum, Wicked ne se cache pas d'entretenir de nombreux liens avec le totalitarisme et l'histoire des années 1930. Ce récit nous permet ainsi de lire comment une activiste est amenée à être haïe par toute une population sans avoir sciemment voulu commettre le mal.

Plus prosaïquement, Wicked apporte plusieurs éléments de réponse aux nombreux trous qui émaillent le récit originel. le lecteur apprend enfin l'origine des fameux souliers que la Méchante Sorcière de l'Ouest désire tant, comment le lion est-il devenu couard, d'où vient l'homme de fer-blanc, qui est Glinda, la gentille sorcière prête à aider Dorothy… En bouleversant l'archétype de la méchante sorcière, Gregory Maguire construit un personnage constamment situé à la frontière de notre interprétation et nous fait douter de notre connaissance du bien et du mal. Après tout, qui irait se prendre d'amitié, d'amour ou de fraternité avec une méchante sorcière à la peau verte ?