Je m'attendais a une belle lecture mais je dois avoué que j'ai eu du mal a me plongée dans cette histoire familiale, je me retrouve face à une déception. C'est un bon roman néanmoins il reste très régional, je n'ai pas compris le but de ce livre, ou voulait-il nous emmener?
Cependant l'auteur à une très belle plume.
Commenter  J’apprécie         10
Un bon roman du terroire .On découvre le monde des résiniers un bon moment de détente .
Commenter  J’apprécie         10
Florentine aimait à se croire généreuse avec les gens et à se présenter comme telle ; son esprit torturé se plaisait à échafauder des stratégies douteuses pour s’offrir toujours le meilleur rôle. Elle triomphait sans difficulté d’elle-même parce qu’elle ne se connaissait aucune limite avec les hommes. Elle les séduisait et les éconduisait aussi légèrement, sans états d’âme. Dans son for intérieur, Florentine ne pouvait pas imaginer que ce jeu était aussi destructeur que cruel, puisqu’elle n’en avait jamais connu aucun qui lui résistât, dans un sens comme dans l’autre, lorsqu’elle les prenait dans son filet ou qu’elle les rejetait à la mer.
Frédéric n’aime pas les femmes. Il les courtise, les butine et les abandonne à leur sort. C’est un âge étrange que celui où les jeunes hommes renâclent à aimer, comme si la passion amoureuse allait leur amputer l’existence. Chez lui, cet état s’éternise, bien au-delà du raisonnable.
Ce n’est pas la matière première qui vaut le plus cher, mais ses dérivés après traitements industriels. Pour ce faire, il faut payer des ingénieurs, des ouvriers, des tâcherons. Il faut payer le transport, jongler avec la concurrence. L’Espagne, le Portugal, le Brésil, même, produisent de la résine à des coûts moindres. Sachant qu’un pin produit annuellement deux litres et demi de gemme, imaginez le nombre d’arbres que nous devrons planter. Un investissement monumental. Et les nouvelles parcelles que nous devrons boiser nous coûteront de plus en plus cher.
La bonté naturelle qui anime chaque individu au seuil de son existence se corrompt dans les aigreurs et les blessures de la vie.
Avec Miss Marrisson, Victorin n’était plus le même. C’est incroyable ce que l’amour peut changer un homme. Il existait deux Victorin Marinzacq, l’un autoritaire et colérique sur ses terres de la Petite Marquise et l’autre aimable et enjoué à Eskidié.
Foire du Livre Brive 2016 - France Bleu Limousin - Jean Paul Malaval