Les orages ne durent jamais longtemps mais, parfois, leur violence est incontrôlable. Le plus grave, ce sont les dégâts occasionnés.
La vie se perpétue à sa manière, comme une route sans fin, imprévisible souvent, maîtrisée quelques fois. Elle va son chemin comme va l’eau de la rigole qui rejoint le ruisseau, rencontre une rivière épousant un fleuve, se jette une nouvelle fois dans une autre existence, l’océan, et devient totalement orpheline.
Un agriculteur se doit à sa terre, je suis trop heureux ici, avec toi et les enfants et ta chère mère. Préférerais-tu que je traîne dans les cafés, chez l’Angélinou, à boire et à écouter les ragots du pays ? Je suis heureux ici, même si l’on me traite de sauvage parfois.
Dans le langage des fleurs, les lilas mauve signifient : « Mon cœur est à toi ».
C’est ton cœur qui parle et, quand il se sent trop à l’étroit, il est capable de briser les murs les plus solides.
A l'occasion du salon Lire à Limoges 2019, Antonin Malroux nous présente son nouveau roman "Le c?ur de mon père"
Interview de Georges-Patrick Gleize