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Cette bande dessinée est une adaptation du roman de Stefan Wul. Lorrain, un terrien sillonne la jungle accompagné de son guide local, un espèce de lézard, dans le but de retrouver son double robot afin de sauver la planète Sidar. Les humains doivent évacuer cette planète pour laisser leur place aux Xressiens, autre race colonisatrice, suite à un marché entre ces deux espèces. le monde créé par Stefan Wul est illustré de façon originale, audacieuse, traité tout en peinture, sans tracés noirs, non cerné. Les personnages sont représentés de façon un peu grotesques, gros nez, salopette et chapeau colonial tout en hauteur, les autochtones prennent des formes de grenouilles, lézards, ratons-laveurs, légèrement ridicules et pourtant l'ambiance est inquiétante, les dangers sont partout. le graphisme est éthéré, il traîne dans ces planche un sfumato un peu crasseux. La quête de Lorrain est bien menée, bien rythmée, le mystère qui règne dans ce récit nous happe littéralement. On retrouve l'esprit de Stefan Wul, avec ces multiples rencontres étranges et des idées pleines de fantaisie. La fin du premier tome est brutale et surprenante et laisse un suspense insoutenable pour la suite.
Mon enthousiasme est tout de même freiné : le graphisme, bien qu'original tombe parfois dans un fouillis inextricable, certaines images sont difficiles à lire et les gammes colorées, trop uniformes, s'embourbent souvent dans une mélasse verdâtre pas très agréable, du coup la lecture manque singulièrement de fluidité.
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Petite déception.

Sous couvert de métaphore des guerre d'Algérie ou d'Indochine, Wul, scénariste original, plonge notre héros au plus profond de l'hostile jungle recouvrant la planète Sidar.
Lorrain prend d'énormes risques pour retrouver son robot sosie, parti effectuer une curieuse mission, celle de la dernière chance, pour sauver cette planète.
Alors qu'une horde d'envahisseurs est sur le point de s'en emparer, il ne donne plus de nouvelles...

Décidément, je suis plutôt exigeant dès qu'il s'agit de science-fiction.
Des dessins peu transcendants (pas mon style), une histoire qui ne m'a pas séduit plus que cela, ensemble assez moyen finalement.

Pas de quoi fouetter un chat, et j'ai bien peur que la suite ne soit pas suffisante pour me faire changer d'avis.


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Lorrain est le premier tome du dyptique Rayons pour Sidar. Sur Sidar, planète coloniale, Lorrain à la recherche de Lionel, son double robotique. Aidé de Xaog, un indigène sidarien, il va affronter de multiples dangers. Valérie Mangin et Emmanuel Civiello adaptent un roman de Stefan Wul écrit en 1957. Sans préjuger de la qualité de l'adaptation, l'intrigue est plaisante, sans être forcément originale. Les dessins sont particuliers mais collent bien à la nature exubérante de Sidar. La préface de Valérie Mangin qui replace le roman dans son contexte historique est intéressante, de même que la postface de Laurent Genefort sur Stefan Wul.
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C'est bien la première fois que je suis réellement déçu par un titre de cette collection imaginée à l'origine par le romancier Stefan Wul. L'adaptation a été pourtant réalisée par une auteur que j'apprécie à savoir Valérie Mangin. Cela n'a malheureusement pas suffi.

La thématique était plutôt riche entre colonisation et robotique, cependant le traitement n'a guère été convaincant. Il est vrai que je n'aime pas trop le graphisme d'Emmanuel Civiello. L'aspect est toujours aussi fouillis. L'ensemble fait un peu vintage pour ne pas dire ringard ce qui ne colle pas trop à la science-fiction.

Il est intéressant de voir que les critiques hors site dans l'ensemble sont dithyrambiques ce qui contraste avec le ressenti général des lecteurs d'où l'utilité d'un tel site indépendant...

En conclusion, un loupé de la collection ce qui n'empêche pas de la découvrir.
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Un peu déçu par la lecture de cette adaptation (celle de la grande peur de S. Wul egalement m'ayant beaucoup plut...).

Le dessin est relativement naïf, ce qui n'est pas dérangeant car cela permet une note désuète agréable pour une histoire de SF vieille d'un demi siècle. Les précautions d'usage concernant des idées colonialistes préparent à la lecture mais donne aussi une drôle d'impression... Les couleurs sont plutôt fades mais cela donne une homogénéité à l'ensemble : on veut faire croire à une vieille BD de SF d'anticipation comme les livres qui sortaient fin des années 60/70

Je trouve ce premier tome très (trop) léger au niveau du scenario, comme le "héros", on ne fait que courir sans prendre le temps de découvrir et de comprendre ce qui se passe.
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J'ai découvert cette série par hasard dans les rayons de ma bibliothèque favorite, et c'est pratiquement simultanément que je découvrai également les romans de Stéphan Wul. L'attrait pour l'un nourissant mon attrait et mon intérêt pour l'autre, je me suis découvert une véritable passion naissante pour cet auteur, même si son oeuvre est qualifié de vieille sf. En ce qui me concern, je dévore litéralement tout ce que je peux trouver sur lui, et comme pour répondre à mon souhait intérieur, il se trouve que ma sus citée bibliothèque favorite s'est prếte au jeu de mettre à disposition la quasi totalité des adaptations de l'auteur disponible aux éditions Ankama.
Je me suis laissé avoir ( sans doute comme nombre d'autres lecteurs) par l'aspect vieillot de cette bd, avant de me rendre compte qu'il s'agit en réalité d'une adaptation très récente, et que l'aspect volontairement rétro se veut comme un hommage au genre d'histoire qu'on pouvait lire dans les années 50 ou 60. C'est donc après avoir lu l'adaptation en bd de Oms en série que j'ouvre le livre Rayons pour Sidar, puis cette bd. le nom de Valérie Mangin ne m'est pas inconnu puisque j'ai lu et apprécié quelques une de ses oeuvres ( le fléau des dieux, le dernier troyen). j'ai enchaîné la lecture du roman et des bd, ce qui de fait, me permet d'affirmer que l'adaptation de Valérie Mangin est très fidèle au roman, jusque dans les dialogues, repris mots pour mots pour la plupart. L'essentiel de l'histoire est présent, la chronologie est respectée, et les thèmes sont traités avec le même ton. le découpage est également similaire puisque ce premier tome s'achève exactement au même moment que la première partie du livre, qui lui, est découpé en 3, les parties 2 et 3, correspondant donc au second tome de la bd, vous l'aurez compris. J'ai retrouvé dans cette bd tout ce que j'avais apprécié dans le livre. Avec son côté rétro, ses idées dépassées, sa technologie avancée qui prête à sourire, l'histoire et le style de Stephan Wul me touchent et je ne sais encore pas pourquoi. Je me surprend à lire sans pouvoir m'arrêter ses oeuvres ( adaptée ou non). Sans doute coblent elles un manque chez moi, dont je ne sais encore pas identifié l'origine, la source et encore moins la nature. Je suis complètement subjugué par l'univers qu'il propose, son imagination débordante et la cohérence de son propos m'attirent et me parlent. Je compare le sentiment qu'il me procure à celui que j'éprouve lorsque je lis une nouvelle de Julia Verlanger. L'histoire n'a rien d'extra ordinaire et pourtant, je ne peux m'empêcher de la lire, et rien ne réussit à m'en sortir jusqu'à la dernière page....
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j'ai lu la plupart des romans de stefan Wul hormis celui la donc je ne peu dire si l'adaptation par valerie Mangin est fidèle ou pas.
Par contre à la lecture j'ai trouvé la bande dessinée très confuse et peu passionnante. On ne comprend pas grand chose, le rythme est lent et les personnages sont antipathiques.
j'ai hésité à mettre 1/5 car le dessin de Emmanuel Civiello reste d'une grande qualité...mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble.
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Sur la planète Sidar, le terrien Lorrain 1613 A.C. recherche son double robotique, Lionel. Guidé par Xaog, un aborigène sidarien, il s'aventure à travers une faune et une flore étrange et hostile, bien décidé à retrouver la trace de son ami. Si l'environnement inhospitalier rend la tâche ardue, il doit également mener cette mission à bien avant l'invasion imminente des Xressiens, le peuple auquel la Terre a décidé de céder cette planète qui rend toute implantation humaine trop difficile.

Après « Niourk« , « Piège sur Zarkass« , « OMS en série » et « La peur géante », cette collection d'adaptation lancée par Ankama et Comix buro, axée sur l'oeuvre de Stefan Wul, propose la remise à neuf d'un roman datant de 1957. Au long de ses onze romans publiés dans la célèbre collection Anticipation des éditions Fleuve Noir entre 1956 et 1959, Stefan Wul (Pierre Pairault de son vrai nom) a su s'imposer comme le grand maître français de la Science-Fiction. Ses mondes imaginaires ont inspiré bon nombre d'artistes, qu'ils fussent issus de la littérature ou du cinéma. Cette fois-ci, c'est au tour de Valérie Mangin et d'Emmanuel Civiello de rendre hommage au romancier en adaptant son « Rayons pour Sidar » à notre média de prédilection.

En suivant les pérégrinations de ce mystérieux personnage lancé à la poursuite de son alter ego mécanique, le lecteur découvre un écosystème d'une grande richesse, mais recelant de nombreux dangers. La tenue coloniale du héros et l'enracinement de cet administrateur terrien font écho à une période révolue, où l'homme blanc partait à la conquête de civilisations jugées inférieures. Si le thème de la colonisation est abordé, il est par contre difficile de s'attacher à la quête de cet homme maladroit et naïf, qui semble totalement dépassé par les événements. L'intelligence limitée d'autochtones venus alimenter des dialogues sans véritable intérêt et la narration légèrement confuse due à l'absence de scènes de transition, renforcent l'impression de suivre un récit, certes divertissant, mais jamais vraiment prenant.

Si la mise en place de ce diptyque a du mal à emballer, le dépaysement est cependant garanti grâce au graphisme d'Emmanuel Civiello (Korrigans, La graine de folie, La dynastie des Dragons). Abandonnant ses univers féeriques pour se frotter à l'anticipation, il propose une galerie d'extra-terrestres particulièrement réussie, ainsi que des décors regorgeant de créatures menaçantes. Malgré un aspect légèrement trop fouillis, qui a tendance à surcharger les cases, voire même à rendre la lecture visuellement éprouvante, ce dessin fourmillant de détails constitue pour l'instant l'attrait principal de ce voyage.

Dévoilant un monde surprenant et des personnages atypiques, ce premier volet ne permet malheureusement pas encore de connaître les véritables enjeux de cette aventure imaginée par Stefan Wul.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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EXTRAIT "Pas mal du tout, mais un peu insatisfaisant.

Le travail de Civiello n'est pas en cause du tout. Son talent de peintre rejaillit à chaque planche, et le changement d'univers lui réussi fort bien. Alors certes, une large part de l'album est consacré à ce monde primaire et primal qu'est Sidar, lui permettant de mettre en scène une faune et une flore très fantastique, jamais vue auparavant. Mais je vois mal comment faire la fine bouche devant le travail de l'artiste. La moindre de ses cases est impressionnante. Ce choix là s'avère un pari réussi pour l'éditeur.

Je suis un peu moins convaincu par l'histoire. En fait, je trouve qu'elle aurait mérité un album unique et double."
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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