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Citations sur Une histoire de la lecture (87)

la lecture est l'apothéose de l'écriture.
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Il y a quelque chose, dans la possession d'un livre - un objet pouvant contenir en nombre infini fables, paroles de sagesse, chroniques des temps passés, anecdotes comiques et révélations divines -, qui prête au lecteur le pouvoir de créer une histoire et donne à l'auditeur le sentiment d'être présent au moment de la création.
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« En 1025, le synode d’Arras déclara que ce que les gens simples ne pouvaient pas saisir grâce à la lecture des Ecritures pouvait être appris par la contemplation d’images. »
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On peut transformer un lieu en y lisant.
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Une main pendante, abandonnée, et l’autre soutenant son front, le jeune Aristote, assis sur un siège rembourré et les pieds confortablement croisés, lit, alangui, un papyrus déroulé sur ses genoux. 
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J’aimais apprendre les poèmes, mais je ne comprenais pas à quoi ils pourraient bien me servir. « Ils te tiendront compagnie le jour où tu n’auras pas de livres à lire », me répondit mon professeur. Il me raconta alors que son père, assassiné àSachsenhausen, avait été un grand lettré qui connaissait par cœur beaucoup de classiques et qui, pendant sa captivité en camp de concentration, s’était offert à ses codétenus comme une bibliothèque à consulter.
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Nous lisons pour connaître la fin, pour l'histoire. Nous lisons pour ne pas atteindre cette fin, pour le seul plaisir de lire. Nous lisons avec un intérêt profond, tels des chasseurs sur une piste, oublieux de ce qui nous entoure. Nous lisons distraitement, en sautant des pages. Nous lisons avec mépris, avec admiration, avec négligence, avec colère, avec passion, avec envie, avec nostalgie. Nous lisons avec des bouffées de plaisir soudain, sans savoir ce qui a provoqué ce plaisir.
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Je ne crois pas pouvoir me rappeler joie plus grande, plus complète, que celle d'arriver aux quelques dernières pages et de poser le livre, afin que la fin ne se produise pas avant le lendemain, et de me renfoncer sur l'oreiller avec le sentiment d'avoir bel et bien arrêté le temps.
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Je me suis vite aperçu, moi aussi, qu’on ne lit pas simplement Crime et Châtiment ou Les dieux ont soif. On lit une certaine édition, un exemplaire en particulier, reconnaissable à la rugosité ou à la douceur de son papier, à son odeur, à une légère déchirure page 72 et à la trace d’une tasse de café sur le coin droit de la quatrième de couverture.
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Je crois que je lisais de deux façons au moins. La première consistait à suivre, en apnée, les événements et les personnages, sans m’arrêter aux détails, à un train dont l’accélération emportait parfois le récit au-delà de la dernière page – comme lorsque j’ai lu Rider Haggard, l’Odyssée, Conan Doyle et Karl May, auteur allemand d’histoires du Far West.
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