Daisy sisters

J ai accroché sur la quatrième de couverture. J ai été déçue par le début pour finalement être charmée par cette histoire. Celle ci se passe en Suède et raconte la vie d Elna. Elle a 17 ans, la vie devant elle et une envie de liberté. Elle part sur les routes avec son amie Vivi. Mais lors de ce périple, elle sera victime d un viol. cela brisera ses rêves, mais lui offrira une fille Eivor. On vivra en parallèle les histoires liées de la mère et le fille. Ce livre raconte la difficile émancipation des femmes, leur projet de carrière souvent avorté par une grossesse, la faiblesse de la femme victime de la violence des hommes, de leur violence sexuelle parfois. On s immisce dans la vie de ces femmes, on se retrouve à leurs côtés...

L'histoire aurait pu être un peu plus vivante. J'ai été déçue !

Cet été 1941 en Suède voit deux amies, Elna et Vivi s'offrir une escapade à bicyclette le long de la frontière occupée par les nazis . L'aventure tourne mal et Elna , violée, revient chez elle enceinte d'une petite fille .
Mankel nous présente l'histoire entremêlée de la mère et de la fille entre les années 1941 et 1981 . Il dresse le portrait de ces femmes, épouses, mères et ouvrières qui luttent pour se faire une place dans le modèle suédois qui se met en place .
Dans ce premier roman de Henning Mankel, on peine à retrouver la fluidité d'écriture à laquelle on est habitué.

Un bon roman sur l'émancipation de la femme, la société suedoise, les difficultés du milieu ouvrier pour les femmes surtout.
Une étude sociologique qui permet de découvrir la Suède des années 50 à nos jours.
Mankell dont c'est le premier roman surprend, surtout si l'on connait son oeuvre.
Le livre est un peu plombant et laisse peu de place à l'espoir. .....dommage.

Je n'arrive pas à lire les polars de cet auteur et je dois avouer préférer l'autre registre celui du roman. Ce livre me laisse sur ma faim à croire que la descendance de Elna reproduit sa propre histoire, chacune des femmes acceptant son destin comme une fatalité tout en ayant une envie folle de la changer. Roman très bien écrit qui méritte d'être lu malgré le manque de publicité faite -relégué au fin fond d'une grande librairie- pour laisser de la place à tous ces romans de gare.
Je ne dirai rien de plus sur cette approche.

Un roman avec quelques longueurs mais qui se lit assez facilement. On s'aperçoit de la répétition familiale entre Elna et Eivor, voire aussi avec Lisa.
Quelle est la place à l'héritage répétitif familial? C'est ce qui interroge le lecteur vis à vis de cette histoire.
Le style est simple et se lit aisément.
Cela laisse une impression de déjà vu, quand chacune d'elles réalise que la vie nous appartient pour en faire ce que nous souhaitons, à la condition de nous écouter réellement, et de ne pas agir par rébellion.
C'est le début de l'émancipation des femmes tant au point de vue personnel que professionnel, et malgré tout, la prise de conscience que rien n'est jamais acquis, et qu'il faut se battre tout le temps pour obtenir ce que nous désirons réellement.

Prêté par Mélissa. Des vies de femmes au siècle dernier. L'histoire de 2 amies ados pendant la 2nde guerre mondiale, puis de la fille d'Elna, née d'un viol. L'histoire se déroule sur plusieurs période, en 1941, 1956, 1960, 1972 et 1981. La libération de la femme en Suède en prend un coup. ça pourrait être ma grand-mère, ma mère. le travail, les grossesses non voulues, les mariages malheureux (pléonasme ?), l'alcool, la violence. Enfin la vie et le questionnement de femmes. J'ai bien aimé. Quelques longueurs.

Comme ce roman est déprimant ! Comme ses héroïnes sont accablées par les hommes, les grossesses et leur travail ! Elles tentent de se débattre, de lutter contre leur destin tout tracé mais Henning Mankell ne leur laisse aucune chance. Les femmes sont montrées comme des proies naïves et écervelées des hommes, et les hommes ne sont que des brutes avinées, cruelles et assassines. On n'est pas loin du réalisme social d'Emile Zola, sauf que nous sommes ici en Suède, de 1941 à 1981.
J'ai lu ce roman jusqu'au bout (j'avais l'espoir que Mankell adoucisse le sort de la 3è génération de femmes…) mais sans aucun plaisir. Il y a des scènes terribles à lire qui donnent envie de se cacher les yeux pour ne plus les voir (l'avortement raté d'Elna, le viol commis par le mari d'Elvor). de plus, je l'ai trouvé mal écrit (ou mal traduit ?).

Plus qu'un double portrait, peut être en creux une réflexion sur l'évolution de la Suède après guerre?

Les hommes en prennent pour leur grade. Ecriture simple mais efficace qui évite la théorie. Magnifique