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3,75

sur 936 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Diantre. Que lui arrive t'il, à Yeruldelgger ? Je me souviens avoir lu il y a fort longtemps le tome 1, que j'avais beaucoup aimé. La yourte, la Mongolie, le détective au coeur tendre sous sa carapace... de quoi séduire. Puis j'ai lu le tome 3, qui dans mes souvenirs m'avait bien déçue. Mais à l'époque je n'étais pas adepte de Babelio et ma mémoire se brouille. J'ai entamé avec plaisir ce tome 2, déniché dans un vide-grenier. La magie a semblé au rendez-vous la première moitié. Et puis tout se délite. Déjà le personnage d'Oyun, que je trouve peu crédible. Puis cette façon d'entre mêler les fils de l'intrigue jusqu'à obtenir une pelote d'embrouillaminis où on a bien du mal à se souvenir de qui manipule qui. Sans parler de la violence, gratuite, aux justifications tirées par les cheveux. Sans parler des personnages comme sortis du chapeau d'un magicien à chaque fois que l'histoire prend un nouveau tournant. Dommage.
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Je me réjouissais, sans doute trop, de retrouver Yeruldegger, ce commissaire mongol, intègre dans une police et un pays corrompus.
Ce livre m'a déçue, malgré quelques passages et personnages appréciés, particulièrement le professeur veillant sur son musée avec son yack blanc, ainsi que Zarza, flic ferroviaire et son partenairede hasard Soulniz, journaliste...
Les femmes continuent à jouer un grand rôle au milieu d'hommes hyper violents. Solongo, la compagne de Yeruldegger, légiste, lance un des fils de l'enquête en reconnaissant, lors d'une autopsie, un personnage du livre précédent ; l'auteur la maintient dans un rôle déterminant, apaisant et ancré dans la culture. L'enquêtrice Oyun, en revanche, apparaît peu crédible dans
son histoire d'amour.
Il m'a semblé que la trame était trop visible dans cette enquête qui va dévoiler un trafic, à la fois d'enfants exploités vers l'Europe, et de marchandises vers l'Asie. le roman s'échappe donc, contrairement au précédent, de la Mongolie...et je crois que ces incursions en France et en Russie sont une des causes de ma déception. hasardeuses
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Après avoir arpenté les steppes de la Mongolie au coté de Yeruldelgger, Ian Manook, revient en force avec Les temps sauvages, qui d'Oulan-Bator nous entraîne cette fois en Russie mais aussi en France. Inspirée de faits divers réels mêlant espions, réseaux occultes et politiciens mongols, l'intrigue s'articule autour de plusieurs évènements à première vue distincts, mais qui au final vont s'agréger.
L'histoire débute par la découverte d'un cavalier et son cheval complètement écrasés par un yack tombé du ciel, et parallèlement, celle d'un cadavre bloqué dans la montagne alors que dans le même temps, Yeruldelgger se voit accusé du meurtre d'une prostituée qui l'a jadis aidé dans ses enquêtes et dont le fils a disparu. Des enquêtes qui vont être menées de front dans différents pays par trois flics tourmentés, déconcertants mais opiniâtres. On croise, au fil du récit, des nomades au regard profond, silencieux, impassibles, au caractère forgé à coups d'hivers féroces, tiraillés entre le monde des steppes et celui des tours de béton et de la technologie, des âmes désabusées, des militaires corrompus et des politiciens véreux. Deux Mongolie qui cohabitent avec peine dans la discordance, une capitale transformée en un gigantesque bidonville, un pays ou la corruption prédomine qui a été saccagé par les invasions successives et dépouillé de ses ressources.
Beaucoup plus complexe mais aussi plus embrouillé que le précédent volume, cette suite se révèle moins marquante, plus superficielle et globalement, des plus conventionnelle. Les héros se retrouvent souvent dans des positions désespérées dont ils se sortent par miracle, par le biais d'une ingéniosité remarquable ou encore par une intervention surnaturelle chamanique.
Ian Manook se perd un peu dans la facilité et le sensationnel au dépens de la crédibilité et d'une forme d' authenticité. Il reste malgré tout une image forte de ce peuple aux traditions ancestrales et à la spiritualité inspirée par l'immensité de la steppe, fier de sa culture, sa gastronomie singulière, de son hospitalité et son abnégation. Toute une culture que l'auteur dépeint avec justesse et attachement, aujourd'hui en danger de disparition dans la fièvre progressiste.
Un roman plaisant, dans un style percutant et agréable à lire, les sujets sont aussi intéressant qu'instructifs mais, à la différence de Yeruldelgger, l'ensemble reste quelque peu réducteur, plus secondaire et moins profond.
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Ma première expérience avec Ian Manook.
Je n'avais pas beaucoup d'espoir et je n'ai pas été déçu.
Beaucoup (trop) d'actions, des personnages plus ou moins caricaturaux...
Une intrigue d'une complexité mal maitrisée.
Mais surtout, ce qui est vraiment dérangeant, c'est cette délocalisation mal fagotée, artificielle, en Mongolie. Ca ne prend pas, on n'y croit pas. Il ne suffit pas de décrire trois recettes locales pour s'imprégner d'un pays. Quelques anecdotes historiques et une visite dans 2-3 villes et le tour est joué...
Et je ne parle pas de cette passion étonnante de ces mongols pour la culture française...

Si vous cherchez un thriller de qualité immergé dans des pays exotiques, allez plutôt chercher du côté de Caryl Ferey.

Roman plaisant mais superficiel et allant inutilement dans tous les sens.
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J'avais adoré le premier tome mais j'ai été perdu dans ce dernier tome. Bien sûr il y a de nombreux rappels sur le premier tome mais comme je l'ai lu y a plus de trois ans, j'ai eu du mal à me souvenir. Pas facile donc de s'y retrouver. En plus l'histoire est assez embrouillée et même si j'adore le personnage de Yeruldegger, il ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai beaucoup aimé en revanche sa collègue qui vit une belle histoire d'amour avec un beau militaire. Mais ce dernier, est- il celui qu'elle croit ??
Cette critique peu flatteuse, ne m'empêchera pas de lire encore cet auteur car j'ai beaucoup appris au cours de mes deux lectures, sur les moeurs mongols.
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Un polar exotique qui transporte des yourtes de Mongolie aux ex-villes secrètes soviétiques abandonnées, dans le froid et la proximité des loups. C'est son meilleur aspect, car on se perd dans les enquêtes multiples, les flics et les trafics et le nombre de morts invraisemblable (presque un par chapitre…) dont on finit par se lasser.
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L'engouement du premier n'y est plus. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais j'ai été déçue par la tournure des événements. Je n'ai plus accroché aux personnages, nous ne voyons presque pas Solongo, et je n'ai pas apprécié la psychologie de Yeruldelgger dans celui-ci.
Concernant l'enquête, je l'ai trouvé un peu tirée par les cheveux avec ces histoires de services secrets, et j'ai trouvé qu'il y avait vraiment beaucoup trop de morts "pour rien".
Je n'ai pas retrouvé l'enchantement non plus que j'avais eu dans le premier concernant le décor. Nous sommes ici au coeur de l'hiver, dans un environnement âpre et dur, dans le froid et la neige, dans des villes tristes et sombres, où ne règnent aucun espoir. Tout est désolation (hormis peut-être la petite ville de Honfleur qui apparaît un peu). J'ai trouvé les personnages un peu trop lourds et vulgaires, je ne me suis pas attachée à eux. Nous ne baignons plus vraiment dans les coutumes mongoles. Vous me direz, il faut bien changer un peu pour ne pas faire du réchauffé, mais tout de même.
j'avais tellement aimé le premier que la déconvenue n'en ai que plus grande. Mais cela reste tout de même un roman où il y a beaucoup d'action, pas de temps mort et qui peut plaire (surtout si les lecteurs n'ont pas lu le premier, ils n'ont ainsi pas de moyen de comparaison).
Je vais quand même lire le dernier tome en espérant qu'il soit mieux et que je retrouverai ce qui avait fait la magie du premier.
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J'ai largement préféré le 1er ( Yeruldelgger). Celui-ci est plus confus avec trop d'invraisemblances pour dénouer des situations où les gentils ( pas toujours si gentils que ça d'ailleurs ) se sortent de situations périlleuses .
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La suite des "aventures" de Yeruldelgger que j'avais beaucoup aimé. Ce deuxième tome est un bon polar, qui se laisse dévorer. J'ai été notamment intéressée par l'évocation des relations entre la Mongolie et ses voisins au fil du temps. de vrais bons moments donc mais ... Ça démarre bien et puis j'ai commencé à douter des exploits improbables des protagonistes et de leur résistance fantastique (dont ni les armes, les viols, le froid, les loups... ne viennent à bout). Bref un numéro 2 moins réussi à mes yeux. Si numéro 3 il y a ce sera donc (peut-être) sans moi.
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Je mets la note de 2.5, juste la moyenne car j'ai été déçue. Tout commençait aussi bien que le 1er tome et tout a fini par s'embrouiller. Il y a trop d'éléments tirés par les cheveux. On a l'impression que l'auteur a vu trop grand.
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