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sur 935 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous sommes en Mongolie, sous le vent, la neige, le « dzüüd » pour utiliser le terme adéquat. L'inspecteur Oyun est sur une scène de crime : on a découvert le cadavre d'un Yack, sous lequel git un cheval dans le même état et ce qui reste de son cavalier, « la jambe bottée, le pied encore dans l'étrier qui dépassait entre le dos gelé du cheval mort et la panse vitrifiée du yack ». Un militaire l'a rejoint sur une antique auto chenille datant de l'ère soviétique.
Ailleurs, sur une zone Strictement Protégée du massif de l'Otgontenger, Yeruldelgger a été appelé par un professeur qui étudie les comportements des oiseaux, en particulier les gypaètes, auxquels il a donné des noms d'auteurs français des Lumières, car il a trouvé un bout d'os humain. Intrigué par le comportement d'un des rapaces, il a vu, avec ses jumelles d'ornithologue, un corps suspendu dans un crevasse dans la montagne. Deuxième scène de crime ?
Mais, notre ami se fait arrêter par la « police des polices » pour le meurtre d'une prostituée qui l'a aidé dans ses enquêtes et dont le fils a disparu. Complot ?
Rapidement relâché mais pas encore libre de ses mouvements, il enquête sur ce meurtre, et apprend que l'escort-girl avait adopté un garçon des rues et celui-ci a disparu, en même temps qu'un autre gamin des rues, Gantulga, que Yeruldelgger a pris sous son aile, le confiant à un monastère Shaolin par lequel il est passé lui-aussi.
C'est le premier roman de l'auteur Ian Manook que je lis et je suis sous le charme. Il se passe en Mongolie, Oulan Bator, sous l'oeil de Gengis Khan, dans des conditions climatiques hors du commun pour nous Occidentaux.
C'est un dépaysement total parmi les yacks, les Nomades, leur hospitalité malgré leurs faibles moyens et leurs coutumes au pays des yourtes richement décorées, les loups.
Au fil de l'enquête, on va voyager dans ce pays à l'abandon depuis l'implosion de l'ex URSS, où la pollution et la corruption règnent, mais également en Chine et en Russie avec une description de la ville de Krasnokamensk sidérante avec les commerces illégaux, les politiques, les pots de vin, la recherche du pouvoir.
L'auteur nous emmène aussi en France, au Havre, à la recherche de Gantulga, où la découverte des cadavres de 6 jeunes garçons dans un container va donner à cette affaire une toute autre dimension.

Une frustration : j'ai choisi ce livre car le titre et le lieu de l'action me plaisait mais, je ne savais pas qu'il y avait un premier tome. Cela ne m'a pas gênée dans la compréhension, mais il manquait des éléments pout tout bien apprécier. Alors devinez quoi ? je me suis acheté le premier tome, illico car j'avais vraiment envie que rien ne m'échappe dans cette histoire.
Un pavé de plus de 523 pages qui se dévore avec la même gourmandise (et parfois la même difficulté à digérer) que les pâtisseries dont j'ai parlé plus haut. L'histoire est haletante, et on apprend beaucoup de choses sur ces pays, ce qui me plaît beaucoup, comme d'habitude.
Une intrigue captivante donc, malgré des scènes dures, des façons de torturer particulières, et le tout dans une belle écriture, des descriptions à couper le souffle et une étude plus approfondie sur mon blog

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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D'un Truc glacé en Laponie vers un Manook sauvage en Mongolie…

Sans avoir encore eu la chance de lire « Yeruldelgger », le premier roman couronné de succès de Ian Manook, mais ayant bien apprécié « le dernier lapon » d'Olivier Truc, je ne pouvais que craquer quand Babélio m'a proposé de découvrir le tout nouveau tout chaud « les temps sauvages ».

Une couverture au regard hypnotique d'une femme venue du froid, ce roman de plus de cinq cent pages débute sur les chapeaux de roue en combinant plusieurs histoires paraissant indépendantes les unes des autres.

A travers les steppes glacées mongoles, l'inspectrice Oyun débarque accompagné de Gourian, un jeune militaire de faction dans la région, sur la scène plutôt surprenante d'un accident ou d'un crime: un cheval et son cavalier écrabouillés sous un yak, complètement congelés comme de la pierre.

Dans une autre région montagneuse de Mongolie, Yeruldelgger, le supérieur hiérarchique d'Oyun, répond à l'appel du professeur Boyadjian, d'origine Arménienne et gardien d'un petit musée archéologique. En examinant les gypaètes (espèce d'oiseaux), Boyadjian a cru déceler un cadavre dans le creux d'une falaise.

Et pour couronner le tout, Solongo, la femme de Yeruldelgger et médecin légiste de profession, examine avec stupeur le corps d'une femme que tous les deux connaissent parfaitement, une certaine Colette au surnom français comme vous l'aurez remarqué.

A partir de ces trois histoires, l'auteur va faire monter sensiblement la température à la fois au sens propre et au sens figuré, afin de dénouer le fil de ces trois histoires dramatiques.

De la Mongolie en passant par la Russie, ce roman va même faire escale au Havre de manière surprenante, brouillant les pistes jusqu'à la toute fin du livre.

Contrairement à un polar classique, Manook ajoute à ses récits de nombreuses références politiques et historiques.

Ainsi, j'ai été très curieux de vérifier que Mardai (1), ville minière d'uranium située en Mongolie mais exclusivement peuplée de russes jusqu'en 1990 à la suite de la chute du mur est désormais une ville fantôme.

Dans un autre registre, plusieurs articles de presse confirment effectivement que l'ancien milliardaire Khodorkovski avait été emprisonné comme d'autres opposants politiques durant une dizaine d'année dans la ville de Krasnokamensk, entièrement polluée par l'uranium et dont l'espérance de vie de ses habitants est à peine au-dessus de 40 ans. Bon courage Khodorkovski…

Ayant terminé le roman, j'ai été très surpris d'apprendre que l'auteur Ian Manook était le pseudonyme de Patrick Manoukian, natif de Meudon. le style de cet écrivain et ses connaissances approfondies de la Mongolie et de la Russie m'ont plutôt bluffé et rendu curieux. Néanmoins, les scènes du roman qui se situent en France ne m'ont pas vraiment convaincu et paraissaient décalées par rapport au reste du livre.

En guise de conclusion, « Les temps sauvages » mélange à la fois le plaisir d'un bon polar avec la curiosité aux nombreuses références croustillantes sur la Mongolie et à son ancien grand frère la Russie. Une belle réussite à ne pas manquer, souvent un peu trop complexe à suivre (surtout en France) … mais à lire assurément après « Yeruldelgger ».

Faites ce que je dis… et non pas ce que j'ai fait.


Ps : Et merci à Babélio et aux éditions Albin Michel pour cette lecture !



(1) « Les ruines du communisme : une mine d'uranium abandonnée en Mongolie »

En octobre 1989, le Président de la République Populaire de Mongolie, alors un satellite de l'URSS, révèle au public l'existence d'une mine d'uranium secrète dans l'Est du pays. Depuis 1981, celle-ci était exploitée par des mineurs soviétiques, pour le profit exclusif de l'URSS. La ville de Mardai, secrète également, accueillait les mineurs et leurs familles, en complet isolement du reste du pays et de la population mongole. Écoles, magasins, clubs de travailleurs, infrastructures sportives: tout était aménagé pour recevoir au mieux cette population secrètement expatriée. Ceux qui l'ont connue se souviennent de Mardai comme d'un joyau de la modernité soviétique, offrant des merveilles de technologie et de confort auxquelles même les Moscovites n'avaient pas droit. Quelques années après la révélation de son existence au grand public, la ville est pourtant subitement désertée de sa population, lorsque la mine cesse d'être exploitée, et que les ouvriers sont soudain rapatriés. Mardai devient alors l'objet d'un démantèlement méthodique de la part de la population mongole, qui s'empare de tous les éléments métalliques de la ville afin de les revendre de l'autre côté de la frontière chinoise. En quelques années, ce monument du socialisme devient une ruine, ce symbole du pouvoir colonial soviétique est changé en ville fantôme.
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Suffit-il de transposer en Mongolie un polar tout à fait improbable pour en faire un pur plaisir de lecture ? Peut-être... car, même si j'ai été effarée par les méchants plus caricaturaux que caricaturaux, les rebondissements délirants et sans frontières et l'intrigue aussi cousue de fil blanc que les chemises de James Bond, je dois avouer que je me suis régalée !

C'est donc le tome 2 des aventures du commissaire Yeruldegger à Oulan-Bator et environs (larges, les environs). Tout commence sous un dzüüd si terrible que les cadavres d'hommes, de chevaux et de vaches qu'on retrouve sont complètement gelés, compliquant le travail de la police mongole. Tout se poursuit dans une ambiance de barbouzes et de conspirations rendue acceptable par les gentils yaks et les beignets tout chauds dégustés sous les yourtes. Et tout se termine dans une confrontation épique entre gentils et méchants sous un nouveau dzüüd.

Malgré les apparences, je ne me moque pas : l'intrigue est prenante, les personnages attachants et la Mongolie apporte la petite touche de couleur locale qui fait sortir ce polar du lot. En bref, c'est une lecture détente parfaite pour les soirées d'hiver, sous un plaid et avec une tasse de thé (même sans beurre rance !)
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Dans ce second opus, nous retrouvons « notre » Yeruldelgger, impliqué dans une sombre histoire de meurtre, qui fait fi de toute hiérarchie et mène son enquête en solo, avec à ses trousses une Oyun plus occupée à batifoler avec un beau militaire qu'impliquée dans l'enquête qu'elle devrait mener. Elle a été appelée suite à la découverte sous un Yack, d'un cadavre humain que l'on devine, encore juché sur son cheval, comme dans un empilement. De son côté Yeruldelgger, n'a qu'une seule idée en tête, laisser son équipe se débrouiller avec les affaires en cours pour enquêter sur ce meurtre dont on veut le rendre responsable.

Ce second tome est moins « intimiste », moins « posé » et nous emmène des steppes de Mongolie au Havre, sans transition et à grands renforts de rebondissements tous plus sensationnels, les uns que les autres. L'armée, la police des polices, le gouvernement, les services secrets... : ils y sont tous ! Pour certains lecteurs : pour le pire, et pour d'autres, le meilleur !
Un peu comme si l'auteur s'était laissé séduire par les sirènes hollywoodiennes... (Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai eu l'impression que Jason Bourne, sur les ordres de Ludlum, avait dû faire un détour par la Mongolie, pour former notre équipe de fins limiers et qu'il nous les avait un tantinet métamorphosés...).

Mais, ce fait une fois posé (et la surprise passée), je me suis laissée tout autant séduire par ce dernier opus. Le charme de la Mongolie opère toujours autant et j'ai adoré cette plongée dans le fantastique : Les loups ! Je sais que pour certains, ce fut la goutte de trop, pour moi, un bonheur de plus ajouté à cette lecture !
Je suis retournée dans ma ville natale et y ait retrouvé l'esprit des quartiers et des lieux.

Je serais donc au rendez-vous pour le prochain tome, si suite il y a, en espérant que Yeruldelgger retrouve la sérénité et la paix de l'enseignement des moines du monastère...
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Deviendrais-je, au fil des enquêtes de Yeruldelgger, une vieille Bouriate aux pommettes rougies par le blizzard, confite par le froid dans sa guitoune?
Ce second voyage mongol ne m'incite pas encore à tenter le thé au beurre bouillant, mais me laisse déjà alléchée par les fumets des raviolis au mouton gras.

Il est amusant de constater combien on reprend vite ses marques avec des personnages récurrents dans une série policière. Un plaisir de retrouver notre inspecteur torturé, de plus en plus vindicatif, colérique et rincé de fatigue, son équipe qui fait le gros dos sous les explosions du chef, sa douce compagne médecin des morts, sa fille distante et rancunière.

Cette enquête lui fait un perdre son Mongol, avec des vaches qui tombent du ciel, des yacks qui aiment Voltaire et Lamartine, des cadavres d'alpinistes accrochés aux falaises, des militaires un peu trop efféminés, des petits moines qui s'évaporent, des services secrets expéditifs, un touriste asiatique à Honfleur et des tas d'autres trucs pas nets sur lesquels je ne dirai rien!

Vous touillez bien tout cela et vous avez le nouvel opus de Yeruldelgger, énergique, violent et trépidant. Assez réussi, je dois dire...

Toujours aussi bien ficelées, les histoires de Ian Mannock. Pour un peu, on le prendrait bien pour un Bouriate lui aussi, mâtiné d'une faconde à la Audiard dans les dialogues de barbouzes.

Et toujours Oulan-Bator et la steppe éternelle, entre modernité et traditions.
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Quel plaisir que de retrouver cet univers, ces personnages, ces paysages ! J'avais eu un énorme coup de coeur pour Yeruldelgger et j'ai pourtant mis deux ans avant de lire ce second tome.

Je vais commencer par les aspects plutôt négatifs car même si j'ai beaucoup aimé ce roman, je ne peux m'empêcher de comparer mon sentiment d'après-lecture avec celui du premier tome.
Malgré des personnages charismatiques et une intrigue plutôt prenante je n'ai, en effet, pas autant apprécié cette deuxième lecture. J'ai souvent eu le sentiment que l'on me présentait une vitrine : voici la Mongolie, avec ses nombreuses spécialités culinaires ; voici la France, avec ses nombreuses spécialités culinaires ; plaçons telle marque ici, telle autre par-là ; euh... j'ai un peu du mal à comprendre ce genre de procédés, en fait, je pense que le roman ne perdrais rien à ne pas avoir autant d'éléments "publicitaires".
Autre petit aspect qui m'a gênée dans ma lecture, je me suis retrouvée parfois embrouillée au milieu de l'intrigue, à ne plus très bien savoir qui parle à qui, ou bien où l'on se trouve.

Cependant, ce roman reste un bon moment de lecture. Les pages se tournent les unes après les autres sans que l'on ne s'en rende vraiment compte. Les chapitres sont courts donc le rythme est soutenu, c'est souvent quelque chose que j'apprécie dans un roman. Rares sont les romans qui ont des chapitres longs et qui arrivent malgré tout à avoir un rythme qui ne s'essouffle pas.
Et puis ces personnages... on ne peut nier qu'ils sont charismatiques et attachants, malgré leurs défauts, qui sont parfois peut-être un poil exagérés, exacerbés, dans ce second opus.

La plume de Ian Manook est toujours aussi agréable à lire, elle nous emporte avec elle pour un voyage tumultueux. Pour ceux qui ont aimé Yeruldelgger, je ne peux que conseiller de lire Les Temps Sauvages.
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J'avais déjà bien apprécié sa première aventure , je n'ai donc pas hésité à poursuivre auprès de Yeruldegger ce second tome en Mongolie.

Beaucoup de rebondissements dans cette enquête, et un imbroglio d'évènements qui surgissent inopinément ; il me fallait bien suivre au risque de m'y perdre un peu.

Mais j'ai aimé redécouvrir la Mongolie, ses traditions et sa cuisine locale, dont l'auteur nous régale, et qu'il connaît sur le bout des doigts.

La Mongolie et ses immensités !
La sagesse Mongol ! (leur seule force) - "Celle de prendre le temps d'être là, dans la steppe, immobiles. Il suffit d'écouter et de regarder pour avoir l'air d'un sage".

Choybalsan
"C'était comme dans les autres rares villes de Mongolie. Des quartiers d'immeubles en béton posés géométriquement n'importe où. Une périphérie de yourtes poussiéreuses encrassées par le gel et les canicules. Des monuments en forme d'arche en souvenir de la glorieuse avancée vers l'est, ou bien de la victoire du grand frère soviétique sur les Japonais. Des blindés russes sur des socles de faux rochers en béton. Des fresques grandiloquentes, des alignements de baraquements, des restes de temples, des semblants d'église, des rails et des aiguillages et une grande zone ferroviaire ouverte à tous les vents. le tout à prudente distance des méandres de l'Herlen que seul osait encore défier un vieux pont en bois".

"La steppe est immense, mais ton regard doit l'envelopper et la parcourir d'en haut comme le vent. Comme la vie".

Des passages passionnants où il est bien difficile de décrocher,

Dépaysement et suspens garantis !



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Un grand merci à Babelio et aux Editions Albin Michel pour ce polar hors du commun.
Avez-vous déjà lu un roman se déroulant en Mongolie ? Si ce n'est pas le cas et que cela vous intrigue, je vous conseille vivement ce polar. Ian Manook y maîtrise parfaitement bien son sujet et parvient à nous dépayser totalement.
L'intrigue policière peut paraître compliquée au début. Une multitude de personnages est immédiatement mise en scène par l'auteur et plusieurs enquêtes semblent être menées de front par Yeruldelgger et ses collègues. Et pourtant, pas possible de se perdre dans l'histoire, car l'auteur parvient bien vite à nous faire comprendre les liens entre tous ces personnages et entre les événements qui se déroulent, non seulement en Mongolie (pour la majeure partie), mais aussi en France.
Mine de rien, Ian Manook nous apprend beaucoup de choses sur le mode de vie des Mongols et, en particulier, sur les anciennes coutumes et les nomades. Les moines shaolin sont également plusieurs fois mentionnés et, puisque Yeruldegger a fait partie du Septième Monastère, c'est l'occasion d'en apprendre un peu plus à ce sujet également. Ajoutez à cela quelques considérations sur les effets de la modernité à Oulan-Bator (pollution, modernisation des différents quartiers de la ville) et sur la configuration des yourtes et vous comprendrez pourquoi ce polar m'a passionnée.
Les Temps Sauvages, ce n'est pas seulement un bon polar : c'est bien plus que cela. Et je compte bien dévorer les autres enquêtes de Yeruldelgger !
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Deuxième enquête du commissaire Yeruldelgger.
Après avoir lu le premier roman, on rentre de suite dans le bain. J'ai retrouvé avec plaisir ce cher Yeruldelgger, Oyun, Solongo et Gantulga. Cette fois ci, l'auteur nous emmène en France, au Havre ainsi qu'en Russie. Une histoire de vengeance, d'espionnage, de militaires corrompus. Une intrigue un peu alambiquée qui m'a fait perdre le fil du récit mais ça n'a pas vraiment gâché ma joie de redécouvrir les coutumes mongoles, les paysages majestueux de la Mongolie.
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Là encore, comme pour Au fer rouge, il s'agit d'un second volet d'un roman policier que nous avions énormément défendu à sa sortie ( et là encore avec un léger manque de synchronisation).

Yeruldegger d'un certain Ian Manook ( pseudonyme de Patrick Manoukian, ancien journaliste de 65 ans qui a déjà écrit sous d'autres pseudos) était un roman haletant, original et parfaitement dépaysant,puisqu'il avait pour décor la Mongolie, un pays peu usité par la littérature, policière ou générale.

Dans ce second volet, on retrouve avec plaisir le commissaire Yeruldelgger qui donne son nom à la série, et on retrouve avec plus de plaisir encore les descriptions des paysages et les spécificités de cette culture si différente de la notre sur pas mal de points. Les yourtes de steppes de Mongolie restent toujours aussi passionnantes, décrites par l'auteur, et celui ci nous fait partager de nouvelles spéficités culturelles ignorées au premier volet.

Mélange parfaitement maitrisé d'un polar haletant et tendu et étude ethnologique et sociologique d'un peuple et d'une culture, ces Temps sauvages, là encore, perd sans doute un peu de son pouvoir de surprise par rapport au premier volet mais conserve largement efficacité stylistique et narrative, et ce Ian Manook, fait comme Marin Ledun partie de ces auteurs de polars français qui comptent largement...sauf que lui, le public le suit largement..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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