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3,75

sur 935 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Qu'est-ce que c'est que ce sac de noeuds de 580 pages ??? J'aimerais dire que cela jump the shark très rapidement, mais en fait ça jump the shark tout le temps… (sans parler des What The Fuck ? et des deus ex machina)


L'IGS (ça existe en Mongolie ?), la Sécurité Nationale (ça existe en Mongolie ?), les services secrets chinois, Vladimir Poutine, le FSB et les mafias russes, Angela Merkel et le Bundesnachrichtendienst, David Cameron et le MI6, des enlèvements, des assassinats, des trafics de clandestins, du vol à la tire à l'échelle internationael pour au final un banal règlement de compte entre homines crevarices... OK, on est dans un mélange entre Rocambole et John le Carré avec un John McLane des plaines, mais passé un cap le joyeux délire de la Série B jamesbondienne devient juste un gros nanard à la Steven Seagal et j'ai arrêté de chercher à comprendre la logique du roman policier où criminels et enquêteurs mettent tous la charrue avant les boeufs. Pire, je ne savais même plus pourquoi on avait commencé par deux scènes de crime à la Les Experts Mongolie / NCIS Oulan Bator, dont tout le monde y compris les enquêteurs et les lecteurs finissent par se contrefoutre (qui était le cavalier gelé ? OSEF ! Pourquoi il a été écrasé par yack jeté d'un hélicoptère ? OSEF !! Pourquoi des bidasses en délire ont-ils été tués à cause de cela ? OSEF !!! Bref faire simple et cohérent quand on peut faire compliqué et incohérent…)
Et pour ne rien gâcher, l'auteur se fait plaisir avec Armen l'Arménien (humour j'imagine), le barbouze au placard qui reprend du service. Allez zou, déjà que cela part des tous les sens parfois sans aucun sens, il faut ajouter Laurent Fabius, la DSGE, la BAC et la ferroviaire, OSS 117 et Jason Bourne avec l'inévitable évocation du génocide de 1917... Soupirs

Le personnage principal qualifié de ninja shaolin (sic), emprunte consécutivement à Kojak, Dirty Harry, Starsky et Hutch, Crockett et Tubbs, Rick Hunter, Martin Riggs, Robert Goren, Horatio Caine et surtout Chuck Norris. OK l'auteur l'envoie où il veut le voir sévir à grands coups de révélations à la Docteur House, sans se soucier de la cohérence de l'ensemble (genre le gros délire à la Tarantino sur le hockey européen en pleine séance de passage à tabac…). Mais malgré le second degré et l'autodérision cela se prend quand même au sérieux avec moult passages dignes d'un polar nordique sur la misère urbaine d'Oulan-Bator, la misère rurale des steppes infinies, les cités minières pourries de Russie et les cités dortoirs pourries de France... Yourtes, isbas, banlieues même combat ? L'auteur s'attarde maintes fois pour basher l'héritage du Régime d'Avant aka celui de l'URSS, mais quand on voit le résultat de 25 ans de capitalisation et de libéralisation des pays anciennement soviétiques il faut parfois bien plisser des yeux pour voir les différences… Avant t'étais pauvre et dans la merde, maintenant t'es pauvre et dans la merde, mais avec un i-machin pour aller râler sur les réseaux sociaux et aller voir les überrichs péter dans la soie... Ironie inside j'espère ? Oui parce que dans la Mongolie de Ian Manook, tous les protagonistes de l'intrigue ont un i-phone TM, un i-tab TM, un mac-book TM… Bonjour la suspension d'incrédulité !!! (sans parler de la facilité pour les jeunes diplômés de trouver un emploi dans la conception et la maintenance de sites web, des distributeurs automatiques des derniers sodas light à la mode, des centres commerciaux type mall et des cybercafés dans un pays où un tiers de la population est encore nomade… ou de la couverture intégrale du pays par Google Maps à laquelle n'importe quel quidam peut accéder... mdr)
Sinon que reste-il des autres personnages ? Solongo ne sert à rein, Gantulga est cantonnée au rôle de MacGuffin, et Oyun est de nouveau le centre d'intérêt de toutes les scènes grimdark du récit (censément traumatisée par ce qu'elle a subi dans le tome 1, elle s'envoie en l'air dès les premiers chapitres du tome 2 avec un couple adepte du triolisme à voile et à vapeur… c'est n'importe quoi !)


Plus que jamais on sent le polar occidental mainstream plaqué sur un décor exotique pour être plus vendeur, mais pourquoi raconter une histoire qui se déroule en Mongolie pour se retrouver avec un personnage principal qui cite Victor Hugo, Voltaire, Lamartine et Baudelaire à tout bout de champ ?
Après cela reste un page-turner qui remplit son office grâce aux capacités de dialoguiste de l'auteur, et pas mal de répliques m'ont bien fait rire quand même (genre les truffes de l'opération « Goldorak » ^^)… Mais je ne serai pas du tome 3, car les nombreuses descriptions culinaires mongoles, russes ou françaises ne compensent pas la pénibilité de devoir se caguer le placement commercial de tous les véhicules automobiles ou de tous les i-machins créés par Steve Jobs.


Challenge Pavés 2015-2016
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Tout est pourri ou presque au royaume de Mongolie, où dans la confusion la plus totale, Yeruldelgger et Oyun démarrent une enquête périlleuse dans laquelle l'armée et les services secrets semblent nager dans la même eau trouble que les abominables trafiquants internationaux qui nous emmènent loin sur les docks du Havre, dans une intrigue au moins aussi compliquée que dans Usual Suspect.
Toute la géopolitique mondiale semble convoquée dans cette affaire, où le nombre de cartouches tirées est assez impressionnant.
Grandgousier le Yak, et Voltaire le gypaète, éclairent un peu la noirceur des événements, dans lesquels les loups sont plus sympas que les humains.
Un souçon de bonne cuisine normande et mongole, laisse à penser que l'auteur serait pas mal en critique gastronomique.
J'ai moins aimé ce deuxième opus signé Ian Manook, inégal, avec des longueurs, qui part dans tous les sens, même si le personnage de Zarza, le flic français est très réussi. A noter toutefois, certains dialogues assez réussis dans le plus pur style série B. Yeruldelgger perd un peu son âme dans cette affaire avec sa violence gratuite, oublié très longtemps quelque part dans un chapitre au milieu de nulle part, même si son « Kaiser Sose » pervers ne fait pas non plus dans la tendresse.



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Tout ça pour ça... Déçue par l'intrigue. Pas de suspense, trop de longueur, la fin est connue depuis le début ou presque. Bref pas à la hauteur du premier opus. Sinon bien écrit mais pas un thriller pour un poil !
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J'avais beaucoup aimé le premier volet des aventures de Yerulgelgger... ce second opus me laisse un peu sur ma faim.

Les références au contexte mongol sont moins nombreuses, moins explicitées que dans le premier volume. J'avais gardé le souvenir de descriptions gastronomiques amoureusement détaillées... il en reste bien quelques unes, mais leur place s'est bien réduite. Tous les éléments sur la culture mongole sont de simples reprises, résumées, de ce qu'on a lu dans le précédent roman. Reste une très intéressante incursion dans une ville minière russe irradiée, ainsi que dans une ville fantôme de Mongolie, mais qui renvoie plutôt aux poncifs du roman d'action.

Car le roman n'est plus réellement un récit policier. Les deux cadavres, découverts au début du roman (l'un mort d'avoir reçu un yack sur la tête, l'autre de s'être encastré dans une falaise) semblent ouvrir deux enquêtes... mais hélas, on les perd rapidement de vue dès qu'il est établi l'existence d'un groupe de militaires corrompus. L'intrigue se centre dès lors sur un complot mené contre Yeruldelgger, dont on comprend mal les raisons. le récit perd en cohérence, devient une successions de chapitres dans lesquels l'un des personnages principaux rencontre un membre de la police / des services secrets / de la mafia et le menace / se fait menacer par une arme...On n'y croit plus ! Surtout quand apparait l'homologue (surhomme) français de Yeruldelgger, et qu'interviennent les pouvoirs des moines de Shaoling, des rêves prémonitoires et une horde de loups qui vient soutenir l'enquête de Yerudelgger...
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De Ian Manook , j'avais lu et bien aimé « Yeruldelgger » . J'ai donc entamé « Temps sauvages » avec plaisir . On y retrouve les héros principaux . Mais cette fois-ci....déception ! Plusieurs intrigues dès le début et beaucoup de personnages puis au milieu du livre , sans crier gare , l'action quitte la Mongolie et part au Havre , et là , l'auteur m'a un peu perdu ….
Un embrouillamini ....une multitude de personnages , une intrigue pas très palpitante et assez alambiquée font que j'ai failli abandonner le livre aux 2/3 . En résumé , un livre que j'ai beaucoup moins aimé que le précédent . Je ne suis jamais vraiment entré dans l'histoire . J'espère que le prochain me séduira davantage !
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Quelle déception, ce second tome !
Malgré ses défauts, j'avais bien aimé le premier volet de cette trilogie mongole : je m'étais attachée aux personnages, aux paysages, et même à l'intrigue pourtant déjà un peu confuse et tirée en longueur... La seule chose qui m'avait déplu, c'était la violence extrême qui s'abattait sur Oyun, et qui m'avait paru teintée d'un voyeurisme un peu malsain car elle était finalement assez gratuite dans le déroulement de l'histoire.
Mais alors là, ces maladresses narratives prennent une telle ampleur dans "Les temps sauvages", que cela finit par en rendre la lecture lourde et pénible !
L'intrigue, qui suit en parallèle quatre enquêtes, menées à la fois par Yeruldelgger, Oyun et un nouveau venu, Zarza, est emberlificotée et difficile à suivre, d'autant qu'on saute d'un enquêteur à l'autre, à la fois en Mongolie et en France. Il m'est arrivé de devoir revenir en arrière dans ma lecture pour comprendre ce qu'il se passait car j'avais perdu le fil de l'histoire. A force, ça lasse...
Et je ne me suis pas vraiment sentie récompensée de mes efforts, car le fin mot de l'histoire ne m'a pas franchement semblé à la hauteur des différentes pistes soulevées : tout ça pour en finir par une sorte de duel à la western dans la neige des steppes, c'est à la fois absurde et décevant.
Quant à ce que subit Oyun, en termes de violence à connotation sexuelle, on se retrouve à nouveau plongés ici dans une scène aussi invraisemblable que nauséeuse : à croire qu'elle y est abonnée, et c'est déplaisant de penser que c'est ce que l'auteur souhaite.
Bref, je ne crois pas que je vais me lancer dans le dernier volet de cette série... Dommage, car il y avait moyen de creuser ces personnages prometteurs et leur cadre de vie original de manière beaucoup plus subtile et haletante.
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Je dois bien avouer que je n'ai pas adhéré à cette enquête ultra-complexe. Pourtant, les persos apparaissent extrêmement sympathiques et le contexte de cette Mongolie post-sovietique est passionnante (et juste pour cela le bouquin est intéressant) mais l'enquête et ses enjeux se révèle extrêmement indigeste... Trop de rappels à la première aventure (ça c'est de ma faute j'aurai dû le lire) et une enquête qui se traine et se perd dans trop de directions. Et dommage de ne pas être resté en Mongolie. J'ai decroché dès que l'histoire nous a amené au Havre. Merci quand même pour le voyage dans ce beau pays!
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J'ai trouvé le premier livre bien meilleur.
En effet même si on retrouve avec plaisir les personnages finalement ils sont assez éparpillés dans l'histoire et il manque cette complicité qui m'a beaucoup plu sur le premier livre.
De plus il y a sur le milieu du livre des longueurs cela a manqué de rythme pour moi.
Par contre le final très bien construit et donne malgré tout envie de lire la suite
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Déçu par ce deuxième opus mettant en scène Yeruldegger, le commissaire mongol. Une histoire alambiquée mais sans grand intérêt ; ce qui faisait le charme du premier volume a un peu disparu : à multiplier les rebondissements, Ian Manook oblige le lecteur à échapper à la psychologie des personnages, ici juste effleurée et qui était si originale dans les premières aventures. La Mongolie et ses traditions "magiques" restent au second plan. A mon goût, un vrai ratage.
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Ce deuxième roman policier des enquêtes du commissaire Yeruldelgger est nettement en-dessous du premier à mon avis. Si on retrouve les qualités du premier livre (essentiellement géographiques), ses défauts semblent exacerbés. En premier lieu, une violence omniprésente et gratuite avec un nombre de morts qui grimpent en flèche, sûrement parce qu'on tend vers le roman d'espionnage. Même les policiers mongols, censés être intègres, se mettent à tuer de sang-froid ; la vie ici ne vaut vraiment pas grand chose. Deuxième point énervant : le placement de produits. Pénible quand il s'agit de flingues ou de motoneiges, ça devient carrément scandaleux quand il s'agit de produits plus courants comme des téléphones ou des ordis. Troisième point faible : l'invention du double français de Yeruldelgger, Zarza (plus agent secret que flic) qui permet de situer une partie de l'action en France sans faire voyager le commissaire. Un signe que Zarza est trop copié sur Yeruldelgger, c'est qu'il n'interagissent presque pas, comme si le Français donnait le don d'ubiquité au Mongol mais que leur présence dans un même lieu était paradoxale. le cas de l'inspecteur Oyun, qui a été complaisamment violentée dans le premier tome, est typique du sexisme latent du livre où elle apparaît plus ou moins comme une cruche naïve et irréfléchie, qui sert de sujet sexuel à l'histoire. Ce deuxième livre sent beaucoup plus la testostérone que le premier !
Pour ce qui est de l'intrigue, comme dans le premier opus, on voit vite de quoi il retourne sauf que c'est beaucoup moins bien ficelé et qu'il faut faire un effort énorme pour raccrocher soi-même les différents éléments de l'enquête.
Ceci dit le livre se lit très vite et je donnerai sa chance au troisième volet La mort nomade qui, je l'espère, sera plus convaincant. Et enfin, je me suis fait un avis sur les titres de chapitre faits des derniers mots dudit chapitre : je n'aime pas car je me demande si l'auteur a fait exprès d'arrêter son chapitre de cette façon pour que le titre soit accrocheur ...
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