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3,75

sur 935 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après ma première escapade avec le commissaire Yeruldelgger en Mongolie, j'avais choisi de continuer mon voyage dans ce pays aux horizons indéfinis...
Et ça s'amorçait plutôt bien, avec quelques cadavres tombés du ciel dans un enfer de glace et de neige et des débuts d'enquêtes embrouillées à souhait en compagnie de l'inspectrice Oyun à la langue bien pendue et Yeruldelgger plus bougon et imprévisible comme jamais.
Mais après que le robuste commissaire est accusé d'un sanguinolent méfait qui le fait voir rouge... après que quelques gamins (dont un proche de Yeruldelgger) décident d'aller voir si ailleurs le monde se porte mieux... -"ailleurs" qui se trouve en France où un flic français d'origine arménienne (et très sympa !), parfait reflet "surhommien" de Yerul', débute une enquête à contresens-... le lecteur subodore une implication belliqueuse de différents services et organismes hauts placés, forts en gueule, et surtout convaincus de leur pouvoir...

"Embrouillés" devient alors embrouillaminis... et ma concentration vaguait de plus en plus souvent dans le néant (très mauvais signe, ça !). Je revenais (en soupirant) régulièrement des pages en arrière pour tenter de repêcher le fil de ce sac de noeuds.

Or, même si je suis restée sceptique quant aux déroulements parfois insolites des intrigues, les exploits improbables des mâles inspecteurs et l'endurance fantastique de la féminine Oyun, ce roman noir est indubitablement bien écrit et sans fadeur !
Il aborde aussi, comme dans le premier, des différents sujets problématiques auxquels est confronté la Mongolie actuelle : l'auteur sait faire ressentir à merveille la regrettable influence soviétique d'avant 1990, sur les paysages, les architectures et les mentalités des autochtones... raconte de quelle abominable façon le pays à été dépouillé de ses ressources naturelles, focalise les intrigues policières sur les agissements véreux, maquignonnages et machinations d'une poignée d'hommes qui espère tirer profit d'un pays en réédification.

Et il reste quoi alors de ce peuple mongolien, aux traditions ancestrales, à la spiritualité dictée par les vastes espaces, fier de sa culture orale, sa cuisine, sa hospitalité..., aujourd'hui rendu vulnérable par ces temps "modernes" et donc, sauvages !


Un grand merci à Babelio et Albin Michel pour ce voyage dans les steppes asiatiques.
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Que demander de plus ? Un thriller plein d'action, un polar teinté de fantastique, une véritable pizza mongole « all dressed » !

Une bonne part de dépaysement, avec la Mongolie, un pays lointain dont les villes ne sont même pas encore cartographiées par Google et où on mange toutes sortes de bouffe étrange.

Un héros au nom imprononçable, Yeruldelgger, un mélange de James Bond au coeur tendre, avec un peu du flic désabusé, genre Harry Bosch, qui devient violent quand on touche à ceux qu'il aime.

De la violence, oui, des combats sans merci, avec des « méchants » vraiment retors et des « bons » qu'on espère toujours qu'ils finiront par gagner.

Une intrigue internationale complexe, avec même un peu d'attendrissement pour les jeunes victimes innocentes.

Un peu de chamanisme et de traditions spirituelles et même des perceptions extrasensorielles, lorsque par exemple, un jeune Mongol peut sentir que quelqu'un de mauvais a séjourné dans un hôtel plusieurs jours plus tôt.

Un peu d'horreur aussi, avec des bandes de loups qui attaquent des voyageurs dans la steppe.

Un peu d'amour et de sexe, incontournable dans le roman moderne.

Que demander de plus ? Peut-être juste un peu de réalisme pour que je puisse y croire…
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Mauvaise journée pour le commissaire Yeruldelgger : il est arrêté par la "police des polices" mongolienne pour le meurtre d'une ex-escort girl avec laquelle il avait précédemment travaillé. Rapidement relâché, il n'en est pas moins surveillé et interdit sur cette enquête. Comme a priori, il n'est pas vraiment le genre d'homme à faire ce qu'on lui dit, en trainant les pieds et les oreilles dans le quartier où vivait la défunte, il apprend qu'elle aurait adopté un petit garçon des rues, qui, depuis, a disparu. Il aurait été vu, peu de temps avant sa disparition, avec Gantulga, un jeune garçon des rues envoyé par Yeruldelgger au septième monastère des moines Shaolin.
Oyun, elle, se charge de l'enquête officielle de son équipe : un homme à cheval a été retrouvé au milieu de nulle part, écrasé sous un yack ! le militaire qui l'accueille au milieu de ce nulle part devient très vite son amant…
Un arménien passionné par les charognards qui volent dans le ciel mongol avertit Yeruldelgger de sa découverte du cadavre d'un homme encastré dans la falaise. Alors même qu'il essaie de l'en enlever, il se fait attaquer par un commando qui se déplace en hélicoptère.


Mon avis sur Les temps sauvages va aller un peu à contre-courant des critiques précédentes. Si ma première impression était bonne, j'ai au final peu gouté ce second opus des aventures du commissaire mongol, que j'ai trouvé un peu "surfait".
Si je prends deux des personnages principaux, Yeruldelgger et Zarza, par exemple, ce sont des surhommes (pour le coup, ça marche également pour Oyun, une sur-femme ?). D'abord, ils ont eu des expériences malheureuses, ce sont des hommes extrêmes habitués à la violence, ils ont perdu des êtres chers, ont connu une meilleure position auparavant. Ils résistent à la souffrance, à la fatigue. Ils ont dans leur famille le chef des services secrets de leur pays respectif (le père de la femme de Yeruldelgger, et "L'oncle", c'est-à-dire le mari de la mère, côté Zarza ; chez moi, ça fait beau-père, match nul balle au centre), hommes qui ont tourné plus ou moins ouvertement à la crapule et dont le principal passe-temps semble être de manipuler nos deux héros. J'arrête là les points communs, je vais encore les confondre (non, je rigole, je trouve Zarza très sympathique !).
Si je prends le troisième personnage principal, Oyun, ben, à part que c'est une femme avec a priori ce qu'il faut là où il faut, c'est à peu près la même, les relations avec des gens haut-placés en moins : super forte dans l'action, avec un lourd passif, et avec la peau aussi coriaces que ces messieurs !
Dans les temps sauvages, côté action, on trouve, pêle-mêle : des hélicos, des balles qui fusent, des situations extrêmes (en même temps, le düüdz, ça n'aide pas!), de la manipulation en veux-tu en voilà, des ripoux de partout qui font du trafic d'enfants en profitant des frontières de la Mongolie avec la Russie et la Chine, des moines Shaolin (ouais !!), des fusillades au plein coeur du Havre, et j'en passe… Comme dans les grands films hollywoodiens, ça fait un peu trop pour moi.
Il y a aussi de l'humour, souvent noir, ou du comique de répétition. le fait que le tout Oulan-Bator connaisse la couleur des sous-vêtements que vient de s'acheter Oyun, j'ai trouvé ça drôle les trois premières fois. Après, quand c'est le sujet de discussion des nomades au plein milieu de nulle part, ça me lasse.
Ceci dit, les chapitres ultra-courts (personnellement, je pense qu'on aurait pu en réunir quelques-uns sans que le récit n'en souffre) donnent du rythme à l'histoire. Je n'ai pas compris l'intérêt des titres des chapitres, qui reprennent, avec plus ou moins de bonheur, une des dernières phrases du chapitre, mais j'ai fini par m'y habituer. L'enquête, les enquêtes devrais-je dire, sont menées tambour-battant par trois personnages dans des endroits très différents, aussi bien en Mongolie qu'en Russie ou en France (où les repas pris étaient fort alléchants !). J'ai apprécié également le côté dépaysant et "exotique" de la Mongolie comme lieu de déroulement du livre, avec ses nomades, sa capitale polluée, sa gastronomie (entre la tête de chèvre ou le thé noir accommodé de sel, de farine, et de beurre de yack rance !!), ses zones dépeuplées, sa corruption, ses noms à coucher dehors.

En bref, je ne suis pas vraiment conquise par ces Temps sauvages, et si j'avais pu caresser l'idée de vacances en Mongolie, et bien, ce livre ne m'en donne pas vraiment l'envie. C'est dommage pourtant, il commençait bien !
Quoiqu'il en soit, je remercie Babelio et son opération privilégiée organisée en partenariat avec les éditions Albin Michel pour cette découverte et leur confiance.
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Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel de m'avoir proposée la lecture du roman policier de Ian Manook pour « Les temps sauvages ».
Je ne connaissais pas le précédent opus « Yeruldelgerr » mais c'est, pour moi, toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux horizons.
Et il s'agit bien d'un nouvel horizon que de lire un roman policier se déroulant principalement en Mongolie.
Dépaysement total. J'avais devant les yeux un paysage blanc et grandiose. Et comme l'a bien énuméré BlackFrancis, ce pays-là c'est tout un vocabulaire, bien loin de mes origines celtiques. Ce sont les yourtes, les steppes enneigées, la faune (yacks, …), les grands espaces à moins 20 ou moins 30… Je m'emmitouflais en tournant les pages.
Car c'est aride, dur, noir, violent. Cela commence par des morts étranges pour l'inspectrice Oyun, par la découverte ensuite du corps d'une prostituée Colette que connaissait le commissaire Yureldelgerr, la disparition de l'enfant adoptif de Colette… et les morts s'enchaînent, les mystères qui se mêlent, les hypothèses qui s'entremêlent… la mafia, la politique, flics, militaires… A peine plus réchauffée avec le sang qui coule, quelques bastons et l'humour noir parfois pour endiguer la tension (une petite préférence d'ailleurs pour le baroudeur d'origine arménienne Zarzavadjian, dit Zarza, c'est tout de même plus simple).
J'ai regretté néanmoins l'insertion des titres de chapitres, bout d'extraits d'un passage, d'une action qui allait suivre. Ces titres cassaient un peu le rythme de lecture car j'essayais d'en comprendre l'intérêt (Chap. 43 … pensa-t-il en levant prudemment les bras / chap. 58 : … une pomme de terre entière cuite à la vapeur) ? J'ai cherché une suite logique, comme un puzzle subliminal, mais je n'ai toujours pas trouvé…
Peut-être aussi que je suis trop « policier classique ». Cependant, -même si j'apprécie Daniel Craig dans le rôle de James Bond-, (et cela avait parfois un air d'un James Bond mongol contre les russes) et même si j'ai conscience que grandir dans un pays qui a subit moult brimades des pays voisins (la Chine, la Russie), dans un pays aussi pauvre et glacial, ça doit pas mal t'endurcir et te fabriquer des couches épidermiques pour endurer tout ça ; n'empêche, les hommes qui se prennent des balles, se font tabasser à mort et se relèvent en grimaçant à peine, je me demande toujours combien de vie ils ont.
Grâce à ce roman policier bien loin de mes contrées habituelles (et trop standard sûrement : Lehane, Joncquet, Connelly, Ellroy, Harvey, Mankell et les autres), l'auteur Manook m'a permis de découvrir cet univers tellement riche en croyances et traditions, bouddhisme et chamanisme, les plats typiques, les nomades et autres minorités (bouriates, kazakhs, etc.), et m'a donné l'envie de connaître la Mongolie plus encore.


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Je dois avouer que je suis assez impressionnée par la densité de ce roman, sa construction, son suspense maintenu jusqu' au dénouement. Même si je me suis parfois perdue dans ce désert glacial de Mongolie, j'ai toujours réussi plus ou moins facilement à récupérer mes bottes, mon bonnet mes moufles pour repartir à la suite de Yeruldelgger dans cette enquête au long cours.
Le flic borderline, cabossé par la vie est cette fois confronté à deux enquêtes qui se télescopent : le meurtre de Colette, ex prostituée, assassinée dans un hôtel et la découverte d'un Yak mort, en pleine steppe en écrasant un cheval et des hommes.
Et c'est parti : enfants disparus dispersés à travers l'Europe, une sordide histoire de trafic et de corruption impliquant l'armée et les services secrets. On tentera d'éliminer Yeruldelgger et nous nous promènerons en France, en Russie, en Mongolie, bien sûr… Je n'en dis pas plus.
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages du premier livre, surtout celui du commissaire Yeruldelgger qui est hors norme. L'histoire palpitante et déroutante demande cependant une certaine concentration.
Je ne sais quel avenir Ian Manook réserve à son héros, mais s'il repart pour de nouvelles aventures, je suis prête à l'accompagner à nouveau.











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Voici la suite des aventures de Yeruldelgger, le commissaire à la Criminelle d’Oulan-Bator, cette fois dans l’hiver mordant de la steppe et les villes-fantômes de la Sibérie post-soviétique.
Il n’est pas indispensable d’avoir lu le premier tome de la trilogie, mais tout de même, dans une trame aussi dépaysante, cette première approche permet de bien entrer dans la psychologie des personnages que l’on a plaisir à retrouver. C’est le propre des héros récurrents. Yeruldelgger, encore plus taciturne et violent, surtout lorsqu’on s’attaque à ses proches, l’inspectrice Oyun, toute couturée des épreuves indicibles qu’elle a traversées mais qui pense avoir trouvé l’amour de sa vie, Gantulga le gamin des rues qui joue les caïds, Solongo la légiste amoureuse et surtout, celui que l’on ne nomme qu’avec terreur, le mystérieux Erdenbat, que l’on croyait mort à la fin du premier épisode, mais qui rôde toujours dans les parages, prêt à tout pour se venger.
Les ennuis pleuvent sur Yeruldelgger, qui a les « bœufs-carottes » mongols sur le dos. Mais il se préoccupe surtout de la disparition de gamins dont la piste mène à la frontière sino-russo-mongole, un monde sauvage saturé d’irradiations et peuplé de trafiquants en tous genres. Des pistes qui mènent jusqu’en Europe par la route septentrionale de la Soie, jusqu’au Havre où échouent les conteneurs, et où un nouveau personnage apparaît : un homme des services de l’ombre, d’origine arménienne, l’inspecteur Zarzavadjian, uns sorte de sympathique double de Yeruldelgger.
Dans le premier opus on se gavait des herbes ondulantes de la steppe, cet épisode-là nous plonge dans le blizzard des étendues figées à moins vingt degrés le jour et moins trente la nuit. On vous assomme dans une ruelle et quelques heures plus tard, vous être mort de froid … L’hiver est un personnage à part entière avec ses traces bien visibles dans la neige, ses trappeurs taciturnes, ses meutes de loups et ses militaires en hélicoptères pas toujours bien intentionnés. Les fils de l’intrigue sont bien embrouillés aux deux bouts de la chaîne, depuis la Sibérie jusqu’aux gravières du pont de Normandie. L’histoire vaut le voyage …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Retour du héros venu de Mongolie au nom quasi imprononçable !
J'avais réellement apprécié le premier livre et j'avais donc hâte de découvrir le second. Il faut quand même avertir les lecteurs, mieux vaut avoir lu le premier livre intitulé (simplement) « Yeruldelgger » pour bien comprendre celui-ci, sinon on risque de ne pas comprendre toute la psychologie du personnage.
Dès le début, on retrouve agréablement ce qui a fait le charme du livre précédent : une enquête policière accompagné d'un dépaysement total dans un pays ou les températures plongent en dessous de moins 20 degrés ! (je l'ai lus quand il faisait froid dehors, cela à apporter un petit plus dans mon voyage…)
Tous les ingrédients d'un bon polar y sont : enquête, meurtres, complot, bon flic versus mauvais flic, service secret, etc.
Par contre, j'ai un peu décroché quand l'auteur (français) décide d'expatrier son enquête en France. Cela part peut être d'une bonne intention pour changer un peu la géographie et le rythme du livre, mais franchement j'aurai préféré rester en Mongolie. Pour moi c'est le seul point négatif de ce livre. La fin, après nous avoir fait passer par toutes les émotions, laisse penser à une éventuelle suite…

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J'avais adoré le premier tome mais j'ai été perdu dans ce dernier tome. Bien sûr il y a de nombreux rappels sur le premier tome mais comme je l'ai lu y a plus de trois ans, j'ai eu du mal à me souvenir. Pas facile donc de s'y retrouver. En plus l'histoire est assez embrouillée et même si j'adore le personnage de Yeruldegger, il ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai beaucoup aimé en revanche sa collègue qui vit une belle histoire d'amour avec un beau militaire. Mais ce dernier, est- il celui qu'elle croit ??
Cette critique peu flatteuse, ne m'empêchera pas de lire encore cet auteur car j'ai beaucoup appris au cours de mes deux lectures, sur les moeurs mongols.
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C'est un livre parfait pour qui aime les romans policiers et désire en savoir plus sur la Mongolie, ses vastes étendues, ses frimas (cela fait du bien en ces temps caniculaires) et ses politiciens (je viens de lire un article à ce sujet) et policiers corrompus.
Pour ma part, j'apprécie peu les romans policiers pleins de sang et de mitraille, alors je n'ai attribué que trois étoiles à ce livre.
Il s'agit de la suite des aventures de Yeruldelgger, policier aux méthodes expéditives, formé dans le fameux monastère de Shaolin. Je n'ai pas lu le début, je ne le ferai donc pas.
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What a deception, my dear !
Je m'étais régalée avec Yeruldellger, et c'est en frémissant de bonheur que j'ai ouvert Les temps sauvages, prête à savourer la suite des aventures de mon mongol préféré, façon marmotte farcie.
Quelle tristesse, je n'ai pas retrouvé le charme de ma lecture précédente, mais un Yerulgellder fou furieux dans une Mongolie bof bof, à pleurer.
J'ai même eu du mal à suivre l'histoire, qui partait dans tous les sens, et pour tout dire j'ai peiné à le terminer.
A mon sens, une suite ratée, j'essaierai de me souvenir uniquement de mon enchantement pour le premier livre de Ian Manook.
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