Avec cette France de la fracture sociale qui s'invite à grand bruit dans la rentrée littéraire, l'auteur fait réfléchir ses lecteurs avec beaucoup d'humanité et de véracité.
Aline et Christophe, un couple, une vie de famille bien rangée. Une fille qui prépare son bac avec l'espoir de continuer des études supérieures, un travail à l'usine textile et un mari qui a un travail régulier, des parents dont on s'occupe, et les copines, dans cette petite ville de l'Oise dans laquelle on a passé toute sa vie. …
Un jour, une rumeur de fermeture d'usine se répand chez les ouvrières. Où, quand ? Puis un matin, les machines ont disparu, l'emploi afférant également. Les espoirs d'un futur serein se volatilisent en un clin d'oeil, la situation est en équilibre instable. Avec la perte d'emploi, les crédits, les traites et les impôts à payer, les études des enfants, tout devient aléatoire.
Du jour au lendemain tout s'effondre autour d'Aline et Christophe. C'est la fin du confort, mais le couple décide de ne rien dire aux enfants, ni aux parents. Puis à l'usine du mari la grève est votée, plus d'heures sup pour rattraper le salaire perdu, plus de travail pour survivre et rester un couple intégré dans cette normalité qui disparait du jour au lendemain …
Il y a de la pensée communiste, mais surtout humaniste dans ce roman de
Pascal Manoukian. L'auteur évoque avec justesse la vie des ouvriers des villes du nord où le chômage touche une grande partie de ces populations. Ce sont les grèves, les dettes, la misère, les maisons vendues … et les enfants qui étudient sans aucun espoir de vie meilleure pour éclaircir leur horizon…
Pour lire la chronique complète, aller sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/11/05/le-paradoxe-danderson-pascal-manoukian/
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